Hard Love : Renaissance (Love...

By lou_nisoh

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Daegan et Esperanza, unis depuis leur enfance, Un duo indissociable, brisé par la souffrance. Kidnappée, Espe... More

Préambule
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38

Chapitre 2

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By lou_nisoh

Torture soft dans ce chapitre. Attention aux âmes sensibles.

Daegan

Il y a beaucoup de choses que je ne supporte pas dans ce monde, à vrai dire, c'est à peine si je trouve des choses supportables. Car en fin de compte, tout ce qui peut m'entourer est une source de haine. Je ne suis clairement pas connu pour ma patience et ma retenue. Loin de là...

De ma famille, je suis celui qui a le plus de facilité à tuer et à torturer les hommes. Parmi eux, il en existe de toutes sortes : les menteurs, les tafiotes, les grosses têtes, les faux durs... Un tas, tous aussi détestables les uns que les autres !

Ceux que je ne peux absolument pas me voir sont les menteurs. Le mensonge est une chose que je ne tolère pas. Chez moi, c'est même punissable de la mort. Cela peut-être excessif d'un point de vue extérieur mais en fin de compte, lorsque l'on est à ma place, on n'a pas trop le choix.

En tant que chef de famille, il me faut instaurer le règne de cette dernière. Depuis trois siècles, ma famille est réputée pour sa cruauté et sa puissance. Nous sommes respectés, crains... On ne nous cherche pas des noises. Du moins, lorsque les gens ne font pas preuve de bêtise. Malheureusement, de nos jours tout le monde n'est pas lucide...

Mais je ne vais pas me plaindre que quelques individus soient cons...

Grâce à eux, je peux passer mes nerfs et m'adonner à mon activité favorite : tuer. J'ai été élevé pour ça. Je suis fait pour ça. Je ne vis que pour ça. C'est peut-être faire preuve de monstruosité d'aimer la souffrance. Or, je m'en soucie guère car l'avis des gens n'est que le cadet de mes soucis.

Dans mon milieu, ce genre de chose est une activité comme une autre. Dans ma famille, c'est plutôt un loisir assez plaisant qui nous permet de passer nos nerfs. Car il peut être difficile pour des personnes impulsives de rester de marbre dans un travail d'affaires. Ce dernier se compose de vautours et d'arnaqueurs, capablent de tout faire pour parvenir à leur fin.

Pour convaincre les gens de se faire entourlouper, ils mentent. C'est quand même déconcertant non ? Je dirais même que c'est intolérable. D'ailleurs, ça l'est. Je déteste être mené en bateau. C'est un véritable outrage à ma personne et je ne vais pas cacher que cela fait mal à ma fierté. Tout le monde sait qu'il ne faut pas toucher la fierté d'un homme au risque de s'en mordre les doigts.

En ce jour, je suis énervé contre l'un de ses vautours. Il s'est cru malin en changeant d'identité afin de pouvoir m'extorquer 3 millions d'euros. Cet argent était à la base destinée à la construction d'un hôtel qui cacherait des activités de contrebande, dans lequel ma famille aurait eu des parts aux ventes.

Mais en fin de compte, il s'agissait d'un faut contrat. Il ne pensait qu'à sa petite personne et désirait garder la majeure partie de la somme à des fins personnelles. Mais je ne donne pas mon argent pour des personnes. Si il ne peut pas être utilisé pour étendre notre commerce ou la richesse, je ne le donnerai jamais.

C'est une chose que tout homme d'affaire se doit te tenir.

Surtout dans mon milieu où il peut aussi être simple de s'enrichir mais beaucoup plus facile de s'appauvrir. Avec le temps, j'ai bon que la charité ne faisait pas pour ménage dans la mafia. Au contraire, tu ne passes que pour un faible et plus tard, des ennemis en profitent.

Ils tentent alors de t'attaquer et tu perds de l'argent mais aussi des êtres chers... Nous ne sommes plus que trois de la famille principale des Pavlidis, nous sommes presque décimés. Mais si je viens à compter la famille inférieur, leur nombre est plus grand.

Mais ça ne remplacera en rien mes parents, mes oncles, tantes, cousins et...soeur...

Ces dernières années furent bien compliqué pour mon frère, ma sœur et moi. Nous avons trimé pour maintenir le bateau à flot et ne pas couler dans un méandre de douleur et de chaos.

À l'époque, si j'avais été seul, je me serais consumé à une colère noire. Surtout lorsque j'ai perdu la prunelle de mes yeux, la seule chose qui donnait un sens à ma vie. Ma douce Esperanza, ma tendre petite sœur que j'étais prêt à protéger au périple de ma vie. De toute ma famille, elle était la seule que j'affectionnais le plus. Car elle me comprenait et elle me complétait de sa douceur.

Mais du jour au lendemain, elle n'est jamais revenue de son collège. Et aujourd'hui, ça fait exactement sept ans que je ne l'ai pas revu. Sept longues années à ne pas contempler son magnifique regard brun. Sept longues années à ne pas humer son parfum. Sept longues années ne pas sentir la chaleur de sa peau et le réconfort de ses bras.

Sept an de solitude...

Car même si j'ai encore un frère et une sœur, ces derniers vivent de leur côté depuis 5 ans. Ils mènent une vie plus tranquille afin d'éviter de perdre ce qu'il leur restait d'humanité. Me sentant déjà vide, j'ai décidé de ne pas abandonner l'emprise l'entreprise familiale. C'était la dernière chose qu'il me restait du vivant de mes parents, l'héritage de ma famille. Je ne pouvais pas l'abandonner.

Et puis, j'avais été élevé pour ça. Il était logique que je reprenne l'affaire.

Désormais, je ne vivais que pour elle. Le reste m'importe peu, il fallait juste que je la maintienne à flot et que l'influence de ma famille reste intacte. Quand l'heure serait venue, je la rebâtirai avec de nouveaux membres et cette maison sera à nouveau gagnée de rires et de joie d'une famille comblée.

Mais pour le moment, j'avais encore à faire. Comme actuellement, me venger sur le menteur qui avait voulu me rouler. Il était impossible de pouvoir m'avoir, moi Daegan Pavlidis. Ce n'était clairement pas une ordure dans son genre qui serait en mesure de me battre.

Il n'était qu'une merde que j'écraserai de mon pied.

Actuellement, il gisait dans la cave de ma maison. Les bras accrochés par une chaîne au plafond, le corps nu comme un verre, il était inerte. Les nombres coups que lui avait donné mes hommes avant mon passage ne furent pas de tout repos pour lui. Il saignait à de nombreuses endroits, tel qu'en bas du ventre ou encore au niveau du visage.

En somme, cela restait quand même soft. J'avais bien prévenu mes hommes qu'ils ne devaient pas le tuer mais simplement le préparer à mon passage. Il avait en quelque sorte subit un avant-goût d'une mort bien proche. Car il ne se ressortirait jamais de cette pièce, je m'en assurerais personnellement en lui ôtant moi-même la vie.

Encore habillé de mon costume noir, je m'avance vers ma piteuse victime. Je ne peux dissimuler mon sourire de satisfaction lorsque ses yeux verts remontent sur moi. Ces derniers sont terrorisés, il sait qui se tient devant lui. Il me craint et il a raison, il va regretter ce qu'il a voulu me faire.

Toute moquerie à mon encontre ne resterait pas impunie.

- Alors Ben, comment on se retrouve ?

Ma proie ouvre la bouche, mais la referme aussitôt sous mon regard noir. S'il prononçait un mot, je lui couperai la langue. Je m'avance lentement vers lui, lui laissant l'opportunité d'observer tous mes mouvements. Ça a le mérite d'augmenter son angoisse. Je suis le prédateur et il est la proie. Et ça, il ne le supporte pas.

C'est jouissif de se sentir puissant.

Je m'arrête à son niveau, sourire carnassier aux lèvres. Je descends mon regard sur son corps, jusqu'à tilter sur ce qui lui servait d'entrejambe. Une moquerie me vient en tête tandis que je lâche un rire.

- J'ai toujours dit qu'il en faudrait une sacrée paire pour vouloir me berner mais il semblerait que je me trompe. Car dans ton cas, tes couilles sont bien petites, me moqué-je.

Il ne peut réagir à mon pic que je lui attrape le pénis des doigts. Je le saisis avec force tandis qu'il se met à gémir de douleur. Je rapproche mon visage du sien, de manière à observer la moindre esquisse de son agonie. Je tire sans ménagement sur son entrejambe, comme si j'allais le lui enlever. Ben ouvre la bouche pour crier mais je l'en empêche en lui assénant un coup de poing dans le visage.

- Ne crie pas, tu vas briser ce moment.

Il ne m'écoute pas, il se remet à hurler. Je lâche son pénis et l'attrape par le cou. Mon souffle s'accélère. La colère que je retiens du mieux que je peux se transmet dans mes doigts. Ma force augmente et je commence à lui couper la respiration. Il tente de bouger la tête afin de me faire lâcher prise.

C'est inutile.

Il ne peut rien contre moi, il est trop faible. Ce puceron penser pouvoir rivaliser avec un cobra. Inepties. Foutaises. Inconscience. Plutôt que de se ménager, il ne réfléchit pas et se débat contre moi. Il utilise ses forces pour rien. Il fait réellement partie de ces humains cons, qui ne réfléchissent pas avant d'agir.

Que c'est désolant...

- Il est inutile de te débattre, petite chose, si fragile..., soufflé-je au creux de son oreille.

Des larmes d'impuissance coulent sur ses joues râpeuses d'une barbe de plusieurs jours. Après quatre jours à croupir dans mes caves, il ne ressemble plus à rien. Ses longs cheveux gras tombent en cascade sur ses épaules. Sa peau se salit de sa pisse et de ses excréments.

Une merde couverte de merde.

Ironique non ?

- Tu ne mérites pas de gaspiller l'air de cette planète.

Alors qu'il perdait de plus en plus son souffle, je sentais que mon contrôle me quittait peu à peu. Je ne cherche même plus à le ménager. Il était même inutile que je cherche à le faire parler. À vrai dire, j'étais simplement là pour passer mes nerfs. Même si aujourd'hui je voulais le tuer rapidement, cela m'aiderait à évacuer une partie de ma colère.

Il méritait ce qu'il subissait actuellement pour toutes les merdes de qu'il causait. En faisant des recherches sur lui, j'avais pu t'apprendre qu'il n'en était pas à son premier coup. Si je n'en termine pas avec lui, il recommencera. Qui sait à l'avenir, peut-être que cela se répercutera sur mon commerce à moi car j'ai de nombreux partenaires...

Je ne prendrai jamais ce risque.

Alors il doit crever. Peu importe comment, à partir du moment où il ne respire plus, c'est tout ce qui importe à mes yeux. Alors, je serre sa gorge. Je remonte mes mains juste en dessous de l'os de son manteau et enfonce mes doigts au plus profond possible.

Le sang gicle mais je m'en fiche, je ne voit plus que sa mort qui approche à grands pas et la sécurité que mon empire ne sera plus perturbé par sa présence. Je n'entendais plus ses cris. Je ne fais plus attention à sa présence. Je ne pense plus qu'à sa mort. Je me focalise plus que sur cette dernière.

Sa mort.

Sa mort.

Sa mort.

Je me trouve comme dans un état de trans. Cet état second qui m'apporte bien et libération. Je l'affectionne car grâce à lui, je peux souffler et extérioriser mes émotions. Mais aujourd'hui, mon plaisir se coupe rapidement. À ma plus grande surprise, l'un de mes hommes entre en trombe dans la pièce. Chose qu'ils ne font jamais...

Il s'agissait de l'un de mes plus proches partisans, celui que l'on pourrait presque qualifier d'homme de main : Balthazar. Cet homme, originaire du Moyen-Orient, fait presque un mètre quatre vingt quinze de haut pour cent kilos de muscles. C'était une véritable armoire à glace qu'il ne fallait absolument pas chercher.

Il ne parlait pas beaucoup avec sa bouche mais beaucoup plus avec ses poings. Toutefois, dans de rares occasions, il alignait une phrase pour moi.

- On a un problème, patron...

Sa phrase me coupe dans ma lancée. Je cesse tout mouvement en me retournant vers mon homme.

- Quoi ? râlé-je.

- Lilian a frappé une femme qui mendiait à votre barrière...

- Et alors qu'est-ce que j'en ai à foutre ?

Mon homme de main se passe une main sur son crâne chauve, un peu perturbé.

- La mendiante porte le même collier que Esperanza...

La simple entente du prénom de ma protégée me fait bondir en avant, ça me fait mal de repenser à elle. Je plaque mon homme de main sur le mur, le corps raide. Si il se moquait de moi, il allait sérieusement le regretter.

- T'as dit quoi ? grogné-je.

- il faudrait peut-être que vous alliez voir par vous-même et j'ai l'impression que Esperanza est de retour...

Il n'en fallu pas plus pour que je quitte la cave. Mon cœur de pierre se met à marteler ma cage thoracique, un étrange sentiment s'infiltre en moi. Je ne sais pas trop ce que c'est mais j'ai la nette impression que c'est de l'appréhension. Mais aussi de la peur que tous ne soit qu'un mensonge.

Et Dieu sait que je ne supporte pas les mensonges...

Voilà pour la fin du chapitre 1, sur le point de vue de notre cher Daegan. Il reste encore mystérieux, mais je pense que vous pouvez assez vite cerner son personnage. D'ailleurs qu'en pensez-vous ?

Il n'est pas trop du genre à rigoler.... Peut-être un peu susceptible aussi...

En tout cas, j'ai hâte que vous puissiez lire le chapitre 2 dimanche.

Vous avez vu, j'avais tellement hâte que vous découvriez ce personnage masculin, que je vous ai publié ce chapitre exceptionnellement. Mais attention, cela ne se reproduira plus point étant donné que c'est le début du livre, pour vous titiller un petit peu plus, je pense que c'est une bonne chose.

J'espère que cela vous aura fait plaisir !

Bisous et à dimanche !

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