Bienvenue au Sweetenstein - T...

By StellaNoWriter

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👑 Tome 2 : Scandale au Sweetenstein 👑 - Terminé Bienvenue au Sweetenstein, petite île située en pleine mer... More

Avant-propos
Casting Perso Principaux
Casting Autres personnages
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5

Prologue

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By StellaNoWriter

Huit ans plus tôt :

Malgré la journée passée à me baigner dans la mer Ligurienne, la chaleur a eu raison de moi. Affalée sur mon lit en short et débardeur, j'essaie de ne pas suffoquer en écoutant le dernier tube de Miley Cyrus. Maman dit toujours qu'en naissant sweeties, nous sommes, d'office, habitués aux variations de température. La sélection naturelle explique cette assertion : selon elle, un vrai natif du Sweetenstein prouve sa légitimité en s'adaptant aux conditions climatiques, parfois capricieuses, de notre île.

Une journée comme celle-ci me fait pourtant douter de mon droit à faire partie de ce peuple restreint. Si ça se trouve, le destin a prévu autre chose pour moi. Peut-être que plus tard, lorsque je serai adulte, je voyagerai partout dans le monde et déciderai que notre cher pays s'avère bien fade comparé aux splendeurs qu'offre la Terre. Peut-être même qu'un jour, je naviguerai dans l'espace. Qui sait ?

Rigolant de mes bêtises, je tourne la tête vers les posters ornant ma chambre. Passionnée d'astronomie et de nouvelles technologies, je me situe bien loin des préoccupations des filles de mon âge. C'est pour ça que je traîne surtout avec Sacha, mon meilleur ami et accessoirement prince benjamin du Sweetenstein. Ensemble, nous pouvons parler informatique et consoles de jeux plutôt que d'acteurs sexy ou de maquillage. Non pas que je ne m'intéresse pas à ces sujets, il est vrai qu'à presque quinze ans je ressens les changements du corps qui me poussent à scruter frénétiquement les dernières photos que Liam Hemsworth poste sur Facebook.

Avec Sacha, tout est facile. Nous sommes nés la même année, par conséquent, nous avons accompli notre scolarité ensemble. Il est mon allié depuis les premières minutes en maternelle : alors que je venais de renverser, sur mon dessin, le verre d'eau dans lequel je rinçais mon pinceau, il a collé des gommettes sur son visage pour me faire rire. A cet instant précis, Sacha est devenu mon meilleur ami pour la vie. Rien ne pourra jamais nous séparer, j'en suis sûre.

Même pas Pedro et Tiago, mes idiots de frères aînés, tous deux persuadés que le prince les apprécie plus que moi. Complètement tarés, ceux-là. Ils se prennent pour des beaux gosses et n'arrêtent pas de me rabaisser. C'est vrai qu'à force de pratiquer le paddle en pleine mer, ils étrennent une silhouette musclée tandis que mon effort sportif le plus intense a lieu lorsque je porte un dragibus à ma bouche. Les noirs sont mes préférés, mais je dévore les autres couleurs avec plaisir quand même.

Justement, en parlant d'eux : mes imbéciles de frangins doivent être de retour, car je perçois du brouhaha au rez-de-chaussée. Ils se disputent encore. Probablement au sujet d'une fille, à moins que ce ne soit pour savoir lequel arbore les plus gros biceps. Tiens, maman s'y met, c'est rare de l'entendre crier. D'ailleurs, ça me tord le ventre alors je saisis mon téléphone et augmente le volume de la musique. AVICII, j'adore !

Mon pied bat la mesure un instant avant que je sorte mon corps de sa torpeur pour m'agenouiller sur mon lit et danser en sautillant. Tant pis si je dois prendre une autre douche ! Papa râlera pour la forme à cause de la dépense supplémentaire, mais il ne me résiste jamais très longtemps lorsque je lui adresse mes yeux tristes. Privilège d'être la dernière de la fratrie et la seule fille de surcroît.

— So wake me up when it's all over, chantonné-je joyeusement en me trémoussant avec mon téléphone en guise de micro.

Un refrain plus tard, des bruits sourds me font sursauter. Maman hurle toujours tandis que j'ai l'impression qu'on traîne les meubles sur le carrelage. Que se passe-t-il ? Mes frères ont dû faire une sacrée bêtise pour qu'elle soit aussi fâchée. Zut, c'est seulement le début des vacances d'été, ils vont foutre en l'air l'ambiance avec leurs âneries.

Jetant mon smartphone sur le matelas, je m'approche de la porte à pas feutrés et plaque mon oreille sur le bois, mais les voix ne s'en révèlent pas plus perceptibles. Je soupire de frustration avant de hausser les épaules et de m'allonger à plat ventre sur le lit. Le paquet de dragibus s'avance dangereusement de moi et quelques confiseries s'en évadent, m'obligeant à les gober. Un bonbon sorti est un bonbon mangé.

La porte d'entrée claque violemment, faisant vibrer ma fenêtre. Mon tableau pêle-mêle se décroche du mur et laisse échapper les photos qui y sont suspendues. Les voix se sont tues au rez-de-chaussée, mais mon cœur bat tellement fort que c'est peut-être à cause du bruit qu'il fait que je ne les entends plus.

Prudemment, je ramasse les clichés échoués sur le sol et les observe avec tendresse. Tous mes amis s'y trouvent – surtout Sacha – à différentes époques de ma vie. Derrière l'une d'elles, j'ai caché la plus précieuse d'entre toutes : une reproduction pixelisée du prince Zaccaria lors d'un entraînement au saut d'obstacle dirigé par sa mère. Officiellement, mon père avait capturé Sacha et moi pendant que le frère cadet accomplissait sa représentation en arrière-plan. Officieusement, j'avais manœuvré pour voler un cliché de celui qui fait battre mon cœur. Après quoi, j'avais procédé à un agrandissement du coin supérieur droit et imprimé la partie qui m'intéressait au plus haut point.

Il faut quand même être débile pour faire ça. Non seulement l'image est super moche, mais en plus il existe, un peu partout, des portraits officiels de Zaccaria. Cependant, rien n'a plus de saveur que posséder cette photo unique où lui et moi sommes réunis, même artificiellement. Tandis que je me perds dans des considérations énamourées au sujet du regard clair de l'objet de mon émoi, ma porte s'ouvre dans un fracas épouvantable. Sursautant, je laisse échapper mon trésor et porte une main à mon cou. Ma mère se tient sur le seuil, le visage défait.

Maman ! Ça ne se fait pas d'entrer comme ça ! protesté-je. Et puis, c'est quoi ce boucan que vous faites ? Mon tableau est tombé...

Luisa ! Fais tes affaires, nous partons.

Quoi ?

Prends tout ce que tu ne souhaites pas laisser ici, nous quittons l'île.

Mais... Qu'est-ce que tu racontes ?

Si tu veux des explications, va voir ton père, car je suis tout autant perdue que toi, larmoie-t-elle en reniflant.

C'est impossible, tu as dû mal comprendre !

Fais tes affaires, Luisa. C'est très sérieux, nous devons partir. Un avion nous attend.

C'est quoi ce délire ? Vous êtes complètement dingues, ma parole.

Luisa, crie-t-elle en m'agrippant les épaules. C'est grave, tu m'entends ! Très grave ! Alors, fais tes affaires sans discuter !

Mais...

Tout de suite !

Maman balance, à mes pieds, deux valises et des sacs que je commence à remplir dans un état second. Mes frères font des va-et-vient depuis le deuxième étage où se trouvent leurs chambres. Leurs visages sont sombres et pour une fois, ils ne parlent pas alors que j'étais persuadée que rien ne pouvait les faire cesser de babiller. Après avoir machinalement bourré les deux bagages en y entassant une partie de mes fringues, je garnis les cabas de mes livres, appareils high tech, chargeurs et produits de beauté. Dans une chemise en plastique, j'ajoute mes précieuses photos. À mon plus grand regret, de nombreux objets vont devoir rester ici. Je ne comprends rien à ce qui se passe et la révolte prend le pas sur les émotions. Sans réfléchir, je sors en trombe de ma chambre et déboule dans le salon où je trouve mon père occupé à emballer nos affaires dans des cartons. Des membres de la garde du prince régent Arturo De Luca envahissent l'espace : certains aident mes parents à transporter leurs caisses dehors, et d'autres semblent nous surveiller, armes au poing.

Mais c'est quoi ce bordel, papa ? m'insurgé-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Luisa, est-ce que tu as fait ce que ta mère t'a demandé ? répond-il d'une voix lasse tout en s'affairant.

Oui, mais je ne comprends pas. Explique-moi !

Nous devons quitter le Sweetenstein, ma chérie.

C'est ce que maman m'a dit, mais ça me semble un peu léger comme éclaircissement !

— Écoute, se tourne-t-il vers moi, j'ai été reconnu coupable de négligences dans l'accident qui a coûté la vie à notre défunte princesse.

Quoi ?

Le prince régent m'a donné le choix : soit je quitte l'île sans procès, soit j'affronte l'opprobre générale et la sanction s'en suivra.

Mais... ça voudrait dire que tu serais jugé en tant que responsable du décès de Clémance ?

Pour négligence ayant entraîné la mort sur une personne dépositaire de l'autorité. Et selon nos lois...

Tu risquerais la prison pour le reste de ta vie, percuté-je en laissant échapper une larme. Mais tu n'as rien fait, n'est-ce pas ?

J'aurais dû, ma chérie. J'aurais dû. Et maintenant, nous devons partir, tu comprends ? Alors s'il te plaît, ne contrarie pas le prince régent. Sois une bonne fille, Luisa. Va finir de préparer tes paquets.

Un hochement de tête lui répond. Lentement, je regagne ma chambre et constate le désastre de la tornade qui est passée chez nous. Mon lit est complètement démonté, les dragibus se sont éparpillés partout, mon pêle-mêle gît sur le sol à côté des sacs et valises que j'ai remplis plus tôt. Mon bureau ne ressemble plus à rien et ma collection de jeux vidéo est amputée des quelques boîtes que j'ai prises avec moi. C'est incroyable tout ce que je vais devoir abandonner ici ! Cette fois, les larmes débordent, me faisant hoqueter. Comment survivre à ça ? C'est inimaginable.

Mon Dieu, Sacha ! Je ne peux pas partir sans le revoir, je ne peux pas partir tout court. Comment affronter la vie sans lui ? Il est le pilier sur lequel m'appuyer, il est celui qui permet à mon corps d'obèse d'affronter les autres adolescents prompts à juger. Il est mon tout, je ne peux pas m'en aller ainsi !

Enjambant la fenêtre ouverte sur la pergola, je me laisse glisser comme tant de fois par le passé. Le cœur lourd de ma détresse, mes pas me portent machinalement jusqu'au palais. Mon père étant écuyer, les écuries princières me sont aussi familières que notre demeure. Elles s'avèrent être un raccourci parfait pour quelqu'un qui se veut discret. Quant au château, disons qu'avec Sacha, nous partageons le même goût immodéré pour les bonnes pâtisseries alors nous nous sommes souvent éclipsés pour nous cacher dans les cuisines, séparées du manège de quelques dizaines de mètres.

Avec célérité et précision, je parviens jusqu'à la salle de jeu des princes et envoie un message à Sacha pour l'avertir que je me trouve chez lui. Quelques minutes plus tard, mon meilleur ami entre dans la pièce et se rue vers moi pour me serrer contre lui. Son corps malingre tremblote violemment, preuve qu'il doit être au fait de ce qui se passe actuellement.

Luisa, il est en train de se produire quelque chose de grave, prononce-t-il après quelques instants.

Ton père t'a mis au courant ?

Tu penses bien que non ! Mais le conseil, mes frères et lui se sont enfermés toute la journée dans son bureau et à présent, tout le palais est en hyperactivité. Tu sais quelque chose, toi ?

Sacha, c'est un vrai désastre !

Que se passe-t-il ? Dis-moi vite !

Papa vient de nous apprendre que nous devons quitter le Sweetenstein !

Quoi ? Mais c'est impossible, attends je vais parler à mon père et...

Non, mon Sacha. C'est trop tard, pleurniché-je, déclenchant ses larmes. Mon père est accusé d'être responsable de la mort de ta mère.

Mais c'était un accident !

Et tu sais comme je suis terriblement triste de ce malheur qui vous frappe.

Bien sûr ! Tu es d'un soutien indéniable, ma sœur de cœur. C'est un malentendu, je ne vois pas d'autre explication.

Peu importe, Sacha, lâché-je mélancoliquement. Tout est en branle : ma famille est en train de préparer ses cartons. Nous partons...

Luisa !

Tu vas me manquer terriblement.

Je ne sais pas quoi dire, je suis sous le choc. D'abord, je perds ma mère et ensuite tu t'en vas...

Mon meilleur ami titube en reculant et s'effondre dans un fauteuil. Le visage entre les mains, il pleure silencieusement. L'estomac au bord des lèvres, je me plante sur l'accoudoir et l'entour de mes bras. Nous nous lamentons à grand renfort de sanglots pendant de longues minutes lorsque tout à coup, la porte s'ouvre, nous faisant sursauter.

Te voilà enfin, Sacha ! Nous te cherchions partout, affirme une voix grave. Tiens, la fille d'écurie. Que fais-tu là ?

Je suis venue dire au revoir à mon ami, expliqué-je avec âpreté en me redressant pour lui faire face.

Zaccaria De Luca s'avance nonchalamment vers nous. Il lance un regard vers son frère, toujours effondré, avant de me scruter en levant un sourcil vers le haut. Un sourire goguenard aux lèvres, ses yeux parcourent l'entièreté de ma silhouette puis se fixent sur mon visage.

Maintenant que c'est fait, tu vas pouvoir rentrer chez toi. Je suppose que tu as ton départ à préparer.

Tu dois être au courant, n'est-ce pas ?

Évidemment ! lâche-t-il avec suffisance avant de poser une main sur l'épaule de son frère. Retourne dans ta chambre, Sacha.

Il doit y avoir une erreur, Zac !

Je suis désolé, temporise l'aîné en me jetant un bref regard. Le Conseil a statué, la famille de Luisa doit partir.

Nous connaissons Ernesto depuis toujours, il ne peut pas être responsable de l'accident de maman !

Je n'ai pas accès aux éléments de l'enquête, mon frère. Plus vite vous vous ferez vos adieux et moins difficile ce sera.

J'étais venue te dire au revoir même si mon cœur semble s'effriter à chaque seconde qui passe.

Ma Luisa, soupire mon ami en se redressant pour me prendre dans ses bras. Donne-moi de tes nouvelles, d'accord ?

Je te le promets. Je suis sûre qu'un jour, nous saurons le fin mot de cette histoire.

Sans vouloir être indélicat, assène Zaccaria avec son éternel sourire moqueur, le sort de votre famille a été scellé après une enquête minutieuse. Nos services secrets ne se trompent jamais.

Bon sang, tu n'aides pas ! se fâche Sacha en se décollant de moi.

Laisse tomber, le rassuré-je. Autant demander à un âne d'arrêter de braire.

Tu n'as pas tort, s'amuse brièvement mon ami en me serrant encore une fois contre lui. Prends soin de toi, ma Luisa.

Promis. Et fais pareil de ton côté.

Promis.

Sacha m'embrasse une dernière fois sur le front puis il s'éloigne, les yeux embués. Les miens débordent dès que la porte se referme sur lui et sans prêter attention à son frère aîné, je fonds en larmes. Un bruit de langue qui claque me rappelle à la réalité, Zaccaria, la mine sombre, m'observe attentivement. Sans élégance, j'attrape le bas de mon débardeur et viens essuyer mon visage luisant.

Tes pleurs ne prennent pas avec moi, lâche-t-il abruptement.

Je m'en fiche de ce que tu penses, Zaccaria De Luca !

Ah oui, vraiment ? s'amuse-t-il en se rapprochant avec nonchalance. Et si je te dis que tu n'es que la fille d'un assassin ?

Ses mots déclenchent un nouveau torrent de larmes. Hoquetant et gémissant en même temps, je m'effondre le visage entre les mains. Zaccaria a raison : à compter de cet événement, mon père sera pour toujours considéré comme un criminel. Même si le prince régent lui a offert le choix de quitter l'île afin de lui épargner la justice du pays, nul doute que ce secret ne le restera pas bien longtemps. Ernesto Rossi demeurera celui qui a causé la mort de la bien-aimée princesse consort du Sweetenstein.

Soudainement, deux bras chauds m'encerclent dans une étreinte puissante. Plaquée contre le torse de Zaccaria, je laisse mes larmes se tarir et profite honteusement du réconfort qu'il m'octroie. Cet enlacement me fait rêver depuis plusieurs mois, mais il arrive à un moment catastrophique de mon existence. Je suis en train de tout perdre et je savoure le câlin de pitié que m'offre mon fantasme ambulant. Je suis pathétique ! C'est pour cela, je crois, que lorsqu'il relâche sa poigne, je m'accroche spontanément à ses avant-bras et relève le nez vers son visage. Ses yeux si clairs sont fixés sur moi et je jurerais avoir vu de l'inquiétude au fond de ses iris avant que sa nonchalance habituelle ne la chasse. Les commissures de ses lèvres s'incurvent légèrement pour prononcer un mot, mais je refuse de laisser ses acerbes piques verbales m'atteindre comme à chaque fois qu'il m'adresse la parole. Sans réfléchir, je me hisse sur la pointe des pieds et pose ma bouche sur la sienne.

D'abord surpris, Zaccaria se raidit puis son corps se moule contre le mien, signant son adhésion à mon étreinte maladroite. Ses lèvres se font tendres et acceptent ma caresse avant de me rendre la pareille. Sa langue s'enroule autour de la mienne et m'offre un premier baiser inoubliable. Quelques secondes s'écoulent, durant lesquelles j'ai le sentiment de léviter, puis le prince interrompt son exploration intime. Les yeux dans les yeux, nous nous observons silencieusement jusqu'à ce que ses paupières coupent le lien intime que nous avons subrepticement créé. Lorsqu'il les ouvre de nouveau, je sais que le détestable Zaccaria a repris possession de ses moyens. La suite me donne raison puisqu'il se dégage vivement de mes mains, toujours posées sur ses avant-bras, et recule d'un pas avant de lâcher avec un dégoût perceptible :

Quelle étrange expérience ! J'ai déjà embrassé des filles d'écurie, mais c'est la première fois que je bécote celle d'un criminel sur le point d'être banni du Sweetenstein avec toute sa famille. C'est une... curieuse sensation.

Zaccaria n'a pas encore terminé sa phrase que je m'enfuis en courant. Ses mots me poursuivent et s'impriment dans ma mémoire au fer rouge. Qu'est-ce qui m'a pris à moi, la nana insipide et boulotte, d'étreindre le bad boy du pays ? Comment ai-je pu croire un instant qu'il avait participé à ce baiser parce qu'il lui plaisait ? Bien sûr que non, je n'étais qu'une expérience pour lui, une curiosité ! Telle la bête de foire que je suis en train de devenir, car une chose est sûre : si mon père est perçu comme le pire criminel du Sweetenstein, je resterai à jamais la fille de l'assassin de la princesse consort.

👑👑👑👑👑

Coucou mes sweet readers!

Voici donc le prologue de Scandale au Sweetenstein, il est long mais je n'ai pas eu le cœur à vous le couper. Je pense que vous ne m'en voudrez pas 🤣

Nous commençons par un petit flashback, huit ans plus tôt, lorsque Luisa/Lou voit son monde s'effondrer. Après avoir lu le tome 1, vous saviez que sa famille avait été bannie et que son père avait été reconnu coupable de négligences ayant entraîné la mort de la princesse Clémance. Maintenant, vous avez pu assister à cette scène dramatique. Que pensez-vous de ce qu'a vécu la jeune Luisa ?

Elle nous fait part de ses rêves d'adolescente et de ses complexes. Puis Luisa décrit sa relation avec Sacha, son meilleur ami. Ils sont adorables, tous les deux, vous ne trouvez pas?

Pourtant, il semble évident qu'ils n'ont gardé aucun contact après le départ précipité de Lou et que le prince ne l'a même pas reconnue lors des festivités données en l'honneur de son frère dans le tome 1. Avez-vous des hypothèses à ce sujet?

Que dire de notre très cher Zaccaria ? Si adulte, il en a énervé plus d'une, que penser du jeune homme qu'il était alors?

Ce premier baiser sera-t-il prédictif de leur relation à venir? En tout cas, le crush de la Lou adolescente était vraiment fort... Aura-t-il perduré dans le temps?

Je vous laisse le découvrir dans la suite de l'histoire.

Stella No.

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