Deux secondes plus tard, il était dehors, laissant seul avec ses pensées l'australien, courant comme si sa vie en dépendait vers la maison de son rosé qui ne se doutait de rien, prenant sa douche en chantant Up de Kep1er tranquillement.
Le rosé avait reçu un message de T/p lui informant qu'elle rentrerait tard, sans explication, énervant le rosé qui ne put se retenir de lui dire qu'il savait qu'elle était avec le bleuté et que s'il est préférait passer du temps avec son copain secret plutôt que son frère, c'était tant mieux pour elle, mais qu'il était blessé.
PDV DE T/P:
J'étais parti le plus vite possible vers les toilettes de l'appartement d'Heeseung oppa pour m'y enfermer. Je ne voulais pas pleurer devant lui, alors qu'on faisait simplement des maths. Quel genre de fille pleurait sans raison devant des problèmes de racines carrées ? Pas moi.
Moi je pleurais parce que j'avais blessé mon frère sans le vouloir en voulant aider un homme devenu mon ami. Ça faisait maintenant deux mois que je l'aidais pour le lycée mais également parfois pour son job à mi-temps. Après avoir vu son appartement très petit, constitué de seulement trois pièces, je n'ai que pu vouloir l'aider encore plus. Et c'est vrai que j'avais un peu négligé Sun sans m'en rendre compte.
Mais maintenant, il pense que je le remplace par le bleuté. Encore pire il pense qu'on sort ensemble. A cette pensée mes joues rougissaient s'accordant à mes yeux gonflés par mes sanglots. Je n'allais pas mentir, on s'était rapproché, mais pas à ce point.
De mon côté je l'ai toujours trouvé beau mais sa façon de gérer sa vie et son caractère trop taquin m'ont très vite refroidie, marquant un point sur le fait que ce ne sera qu'une amitié. Et puis je pense qu'il a un penchant pour les hommes, ce qui me facilitait la tâche.
Sunoo devait m'en vouloir encore plus car c'est son hyung et qu'ils sont très proches, il a dû se sentir encore plus trahi.
Un sanglot s'échappa un peu plus fort de ma bouche, je plaquai ma main contre celle-ci mais c'était trop tard, le son avait alerté le bleuté qui s'était avancé devant la porte.
Arg pourquoi les pièces sont aussi proches les unes des autres !
-T/p, ça va? Je peux entrer ?
Il m'avait demandé avec toute la délicatesse du monde, je sentis mon coeur fondre un petit peu, m'aidant à freiner mes sanglots et sécher mes larmes afin de sortir dans un état un peu plus potable que précédemment. Je ne voulais pas l'inquiéter.
Je n'avais pas répondu, je m'avançai vers la porte, l'ouvrant. Il m'attendait devant la pièce, le regard fixé sur ma personne.
Une chaleur encercla ma joue gauche, je jetai un coup d'œil et vit la main du bleuté que je repoussai assez fort pour l'enlever et passer à côté de lui pour retourner dans la pièce qui servait de salon, salle à manger et cuisine.
J'ai repris la place que j'avais laissée vacante afin de reprendre. Il m'a rejoint une ou deux minutes après. Sans attendre je repris mon explication sur le problème qui nous attendait sagement.
Je faisais abstraction de la paire d'yeux qui était prêt à me transpercer, il n'était absolument pas concentré sur le cours mais plutôt sur moi. Je ne pouvais pas rester focus dans ces conditions.
-Il s'est passé quoi T/p ?
Il essaya de capturer mon regard qui restait braqué sur le manuel avachi sur la table.
-Rien, ne t'inquiètes pas. Restons concentrés sur cet exercice, il m'a l'air assez dur. Je n'étais vraiment pas forte pour mentir, ma voix n'était pas stable et mes yeux regardaient tout sauf mon interlocuteur.
-T/p...
Il avait posé sa main sur la mienne.
D'où sa venait ça ?
Il ne m'aidait pas à me calmer, au contraire, je paniquais encore plus.
Je retirai doucement ma main pour ne pas non plus le blesser, ce n'était pas mon but, je n'étais pas énervée contre lui mais plutôt contre moi même.
Il ne se laissa pas faillir, il avait déposé de part et d'autres de mes joues ses mains, me forçant à relever mes yeux vers sa personne.
-Ne me mens pas, tu peux tout me dire.
Son ton se fit un plus affirmé que précédemment et ses yeux avaient cette lueur familière qui me permettait d'être à l'aise. Je ne pourrai pas m'en sortir avec lui, il est trop têtu.
-Sun-sunoo, nous a vu ensemble et il m'en veut de lui mentir sur les raisons de pourquoi je ne suis pas souvent là.
-Tu sais tu peux lui dire, que tu m'aides. J'y ai réfléchi et j'allais le dire aux autres, j'en ai marre de leur cacher une partie assez conséquente de ma vie. Je suis sûr qu'il comprendra, hein.
Il avait une aura tellement rassurante que je hochai la tête peu convaincue pour la dernière partie mais assez heureuse que le bleuté n'ait plus de secret pour ses amis.
Je le sais, ça le dérangeait plus qu'il ne voulait le montrer. Il allait enfin se libérer et je suis persuadé que cela pourrait améliorer sa condition. Le soutien de ses proches est l'une des meilleures choses qu'il nous ai donné.
L'atmosphère se calma un peu. Heeseung me regardait encore, je vis son sourcil se lever quand il remarqua ma moue.
J'avais oublié un détail, assez important. Sun pense que nous sortons ensemble.
-Il y a autre chose ?
-Hum, oui
-Vas y je t'écoute.
Nous étions chacun de travers, nos corps tournés vers celui d'en face. Il rapprocha sa chaise, mes jambes étaient situées entre ses jambes ouvertes et mes genoux touchaient sa chaise.
Super, meilleure situation pour lui dire ça. Je fixais mes mains qui se tordaient entre elles sur mes cuisses.
-Euh, Sunoo pense que...euh, qu'on sort ensemble. J'avais chuchoté la fin de la phrase.
-T/p, peux-tu répéter ? Je n'ai pas entendu.
J'avais entendu à sa voix qu'il souriait, peut-être à ma gêne plus qu'apparente. Moi ça ne me faisait pas rire, il m'avait irrité. Alors d'un coup de nerf je relevai la tête vers lui tout en répétant ce qu'il avait très bien entendu.
-Il pense qu'on est ensemble.
Je me stoppai en apercevant son visage. Je m'attendais à tout sauf ça. il n'est ni gêné, ni énervé, ni confus, non, dans ses yeux brillaient un éclat de malice que je ne comprenais pas encore.
-Et ça te dérange qu'il pense ça?
Il avait dit ça d'une voix grave que je n'avais jamais entendu, me laissant sentir des frissons tout au long de ma colonne vertébrale.
Mais qu'est-ce qu'il se passait ?
Je restai muette, devant sa question. Ayant comme seule réponse ma tête choquée et mon silence, il avança sa tête très lentement, trop lentement. A mi-chemin entre lui et moi, il me répéta sa question.
-Est-ce que, T/p, ça te dérange qu'il pense ça?
Toujours aucune réponse, comment voulait-il que je lui réponde alors qu'il empêchait mon cerveau de fonctionner normalement en se rapprochant autant de moi. Mes yeux ne quittèrent pas les siens, toujours cet éclat de malice dans les yeux qui étaient également plantés dans les miens.
Sa tête était en face de la mienne, je pouvais entendre son souffle sur mes lèvres et j'étais persuadée qu'il pouvait entendre mon cœur qui essayait de s'enfuir de ma cage thoracique.
Doucement ses orbes descendirent vers mes deux bouts de chair et refirent demi-tour vers mes yeux.
-Car on peut toujours s'arranger pour qu'il ait raison.
Un rictus se dessina au coin de ses lèvres.
C'est bon s'en était trop pour moi.
Sans réfléchir je me jetai sur ses lèvres.
Notre premier baiser, n'était pas calme, doux et plein de tendresse.
Non, il était plein de désir et d'amour.
Il plaça ses mains sur le haut de mes cuisses pour se stabiliser, me faisant lâcher un petit soupir de satisfaction après ce contact.
La position ne lui convenait apparemment pas parce qu'un petit grognement se fit entendre et il me prit par la taille, me souleva et me posa sans la moindre délicatesse sur la table, un cri de surprise m'échappa le faisant sourire contre mes lèvres.
Pourquoi les papillons qui avaient décidé de faire du tango dans mon ventre à la seconde où nos lèvres se sont rejointes, ont décidé de faire une guerre maintenant qu'il était entre mes jambes ?
Pour cause de manque d'air, nous devions nous séparer, ne laissant qu'entendre nos respirations saccadées. Nous avions planté nos yeux dans ceux de l'autre, nos fronts rejoints.
Dès qu'il avait put, il s'empara de mes lèvres, les mordillant un peu, mon Dieu il se passait quoi là ?
Après avoir léché ma lèvre inférieure, je lui laissai l'accès à ma bouche, il était apparemment plus qu'impatient.
Je ne sais pas ce qu'il se serait passé si M.Bang n'avait pas toqué à la porte pour savoir s'il avait du riz à lui prêter...
______________________________________________________________
Désolée de vous coupez là
Mais pour l'instant les lemons c'est pas pour moi...
J'ai faillis oublié de poster 💀
Bisouuuuuuuuuus