- Tu.. tu as un cancer.
Mes yeux s'écarquillèrent. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Dans tout les cas, si j'en avais vraiment un, je m'en serais aperçu il y a fort longtemps.
- Tp... je ne rigole pas, lâcha mon frère entre deux sanglots.
Son ton était bien sérieux. Je m'arrêtai de rire. En avais-je vraiment un ? Qu'allais-je devenir ? Et Gilbert était-il au courant ? Mes yeux commencèrent à se remplir. Ce n'était pas possible. Je suis bien trop jeune pour en avoir un !
- Non.. NON ! Ce n'est pas possible ! JE NE PEUX PAS EN AVOIR UN ! Commençai-je à m'énerver, en criant.
- Je suis malheureusement désolée ma chère, mais cela fait bien trop longtemps que tu ne le sais pas. D'après mes examens, tu l'aurais depuis déjà 3 ans. Vous avez bien fait de venir, William, dit l'infirmière.
Depuis déjà 3 ans ? C'était littéralement impossible ! Les larmes coulaient en vint sur mes joues.
- Tp.. j'aimerais te dire quelque chose d'autre... commença l'infirmière.
- Je vous écoute... dis-je avec la force qu'il me restait.
- Cela fait bien trop longtemps que tu l'as. Si nous l'avions découvert avant, nous aurions pu faire quelque chose. Mais il est trop tard. Avec les examens que je t'ai fait passé, j'ai découvert que cela faisait 3 ans que tu l'avais, mais...
- Mais..?
- Il ne te reste plus que 3 semaines... avant la fin, continua-t-elle.
Étais-je en train de rêver ? Quand ma vit prenait enfin un sense, elle allait se terminer ? C'est IMPOSSIBLE! Cela ne peut pas se finir.
Des sanglots s'échappaient de ma gorge. Je ne pouvais m'arrêter de pleurer. Comment..? Comment avions-nous fait pour ne pas nous en rendre compte plus tôt ? Tout aurait été si différent... J'étais enfin en couple avec Gilbert, une relation que n'importe qui pouvait rêver d'avoir. Et ça allait se terminer ?! Impossible. C'était impossible. Je ne peux pas y croire. Je vivais une vie tellement saine. Pourquoi cette chose horrible viendrait désordoner ma vie ? Pourquoi...?
L'infirmière repartit. Me laissant moi et mon frère. Un silence régnait. A part nos sanglots et nos pleurs. Pourquoi tout doit s'arrêter maintenant ? Pourquoi quand ma vie est si bien ? pourquoi..
Revenons à aujourd'hui
Gilbert se tenait à mes côtés, c'était le moment de lui dire. De tout lui confier. J'ai peur. Notre relation était si parfaite. Quand je vais lui dire, comment va-t-il réagir ? Va-t-il me croire ? Va-t-il pleurer ou s'en foutre ? Je ne sais pas. Mais c'était le moment de lui dire, de lui avouer. Il avait déjà remarqué que quelque chose n'allait pas. A chaque fois, il me retrouvait les yeux gonflés, non joyeuse. Il me questionnait souvent. Mais c'était enfin le moment.
- Gilbert.. j-j'aimerais te dire quelque chose. Comme tu l'as remarqué, je suis différente depuis maintenant deux semaines... mais il y a bien une raison à ça.. ce n'est en aucun cas quelque chose en rapport avec notre relation, au contraire... Je faisais des malaises bien trop souvent, donc mon frère à décidé de m'amener chez le médecin. En me réveillant, mon frère était dans le même état que je le suis maintenant. Je me posais pleins de questions..
Je marqua une pause, le temps de reprendre mon souffle et de me calmer.
- Continue, mon cœur, me dit-il.
- Je- j'ai un cancer... dis-je en éclatant en sanglot.
Sa bouche s'entrouva. Il en sut quoi dire.
- Hey.. tu es forte, on va trouver une solution de t'inquiète pas.. je suis sûre qu'ils ont des médicaments ou d'autres choses pour que tu t'en sor-
Je le coupa.
- Gilbert tu ne comprends pas... cela fait 3 ans que j'en ai un.. dis-je pleurant toutes les larmes qu'il me restait.
- Quoi?! Non cest impossible, Tp tu blagues la ?!
- AI-JE UNE GUEULE A BLAGUER, GILBERT ?!
Je criais. Bien trop fort, je n'aurais pas du.
- Désolée... mais ils ont essayé de faire quelque chose, mais il était bien trop tard... il ne me reste maintenant que quelques jours, dis-je.
- Oh mon Dieu, c'est impossible. Tp je t'aime trop pour que tu partes de la sorte. Tu ne peux pas partir. Tu es bien trop forte, tu vas combattre. Tu m'entends ?! Je te vengerai. JE NE PEUX PAS TE PERDRE MAINTENANT!
Il pleurait, il n'arrivait plus à respirer. Il était déboussolé.
Il s'écroula par terre. Les mains sur la tête.
- NON, NON, NON NON! SALOPERIE!
Je pleurais en vint. Je n'arrivais pas à faire sortir un seul mot de ma bouche, je suis à bout de force.
Il se releva, les yeux rouges, gonflés. Il se rapprocha de moi et me prit dans les bras. Me serrant de toutes ses forces.
- Je t'ai aimé, je t'aime, et je t'aimerai, à jamais Tp, tu m'entends ?!
- Moi aussi Gilbert, et ne t'en fais pas je veillerai sur toi de la haut, n'en doute pas. Je ne t'oublierai jamais.
- Moi non plus Tp.. je t'aime.
- Moi aussi je t'aime. Mais tu dois me promettre quelque chose... une fois que je serai partie, il faut que tu retrouves quelqu'un, une fille incroyable qui te redonnera le sourire, à qui tu mettras la bague au doigt, à qui tu feras des enfants, des minis Blythe, dis-je pleurant.
Il poussa un rire nerveux.
- Je n'y arriverai pas Tp. Tu es trop importante, je trouverai jamais quelqu'un de meilleure que toi, dit-il les larmes aux yeux.
Il me faisait tellement de peine. Mais il devra m'oublier. J'allais partir, il ne faut pas qu'il gâche le reste de sa vie à rester bloquer sur moi. Il faut qu'il trouve quelqu'un qui le rendra heureux. Plus heureux que je ne le rends.
- Tu vas me manquer Gilbert, tu sais.
- Toi aussi Tp, je t'aime tellement.
- Moi aussi je t'aime.
Pdv Gilbert:
Et voilà, cela faisait 5 jours que Tp m'avait annoncée son cancer. Je n'arrive toujours pas à y croire. Je devais lui passer la bague au doigt, on devait avoir des enfants, mais tout cela ne va pas se produire, car elle s'en va. Pour l'éternité. C'est trop dur à accepter. J'en pleure chaque fois, chaque nuit. Elle me hante. Il ne lui reste plus que 2 jours, d'après les médecins. Mais je sais qu'elle va y arriver, qu'elle va le combattre. Elle est forte ma Tp. C'est trop dur. Je ne peux pas la voir partir.
Comment ai-je fait pour ne pas m'en douter ? Avec tous les malaises qu'elle faisait? Je suis con, bien trop con.
Je suis allongé dans mon lit. Tp est à l'hôpital, elle a refait un malaise. Son frère me l'a annoncé, d'ailleurs il devrait arrivé, on va aller lui rendre visite. Elle est forte. Elle va tenir, je vais profiter de ces deux derniers jours comme je l'ai fait avec les 3 derniers. J'ai peur, je ne peux pas m'imaginer sans elle. C'est impossible.
On sonna à la porte.
- Salut Gilbert, prêt? Dit-il avec une petite voix.
- Oui, je mets mon manteau et j'arrive.
Je fis demi-tour et partis me hoter de mon manteau et de ma fidèle casquette. Et nous partîmes.
Nous sommes enfin arrivés. Nous allons à l'accueil pour demander à voir Tp.
- Attendez une seconde, nous dit l'infirmière. Patientez sur les sièges, je vous pris.
Nous fîmes ce qu'elle demanda. On s'assit sur les sièges, attendant la permission d'aller la voir.
Cela faisait bien une heure que nous attendions le médecin. J'ai bien même fahi m'endormir.
- Au fait, Gilbert. Ma sœur t'aimait beaucoup tu sais, elle a eu de la chance de tomber sur quelqu'un comme toi, me disa William.
- Merci... tu sais William, je suis sûr qu'elle va s'en sortir. Elle est forte.
Il me sourit en guise de réponse. De son côté, il n'avait pas l'air d'y croire.
William coupa le silence:
- Je vais me chercher un café j'arrive dans 10 minutes.
- D'accord, répondis-je.
Il sortit de la pièce pour aller dans une salle où se trouvait un distributeur, puis la prote se ferma.
Un médecin entra dans la pièce en disant:
- La famille de tp Lightwood?
Je me leva un sourire aux lèvres pour aller la voir, j'allais franchir la porte quand le médecin m'arrêta. J'arqua un sourcil.
- Monsieur... Blythe ? Cest ça ? Vous étiez son petit ami?
Pourquoi parle-t-il au passé ? Que s'est il passé ?
- Euh oui c'est ça.
- Je- um.. Comme vous le savez, Mlle Lightwood, avait un cancer.
J'aquiesçai.
- Et bien.. en refaisant ce malaise sa maladie s'est aggravée.
- Où voulez-vous en venir ? Demandais-je.
- Mlle Lightwood n'a pas survécut.
- Q-Quoi?
Je n'entendais plus rien. Je m'écroula au sol, ne sachant quoi faire. Sa voix résonnait en moi, ses lèvres contre les miennes. Cest impossible... il lui restait deux jours encore !
Mon cœur loupait des battements, j'étais en boule dans la salle, en me balançant tel un enfant qui boudait. Mes genoux collés à mon visage, je les serrais de toutes mes forces, de ma force restante.
- Tp... murmurais-je.
Je n'arrivais plus à respirer, mes poumons manquaient d'air. La chose la plus importante à mes yeux, était partie. Je ne peux pas l'accepter. C'est impossible. Je l'aimais tellement. Elle ne peut pas s'en aller comme ça. Non. Elle ne peut pas.
Deux mains me prirent le visage.
- Gilbert, que se passe-t-il?
C'était William. Qu'allais-je lui dire ? La seule famille qui lui restait venait de s'envoler, de partir.
- Tp... elle ...
Je n'arriverais pas à le dire. C'est trop dur.
- Elle n'a pas survécut, compléta le médecin.
- NON ! NON ! C'EST IMPOSSIBLE, disait William en s'écroulant sur le sol.
C'est impossible. Elle est la. Toujours la. Je le sens. Elle ne peut pas s'envoler, comme ça.
- Tp, si tu m'entends... je t'aime. Je t'aime tellement. Je te supplie de revenir, tu ne peux pas m'abandonner.
C'est trop dur, je n'y arriverais pas. Je ne peux pas. JE NE PEUX PAS !
- Passe le bonjour à mon père... dis-je.
Je pleurais, je ne pouvais m'arrêter, William, criait son prénom en vint. Elle allait nous manquer, plus que n'importe qui.
Tu resteras à jamais dans nos cœurs, Tp.
●•●
Et voilà, j'en arrive à la fin de mon histoire, j'espère qu'elle vous aura plu, comme elle vous aura fait sourire, pleurer,...
Je vais écrire d'autres histoires mais qui ne seront pas sur Gilbert :)
Bonne continuation !
N'hésitez pas à voter ! <3
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:)