Pendant une semaine j'étais très mal, j'ai pas pleurer non je croit que c'est parce que je ne réalise pas encore la gravité de la situation, mais quoi qu'il en soit je me sentais très mal, le simple fait de me savoir marié à ce type me rendait malade.
Je ne sais pas si ma famille la remarquer, personne n'est au courant pour le moment à part moi, Oumou, et mes parents.
J'ai bien essayer d'en parler à mes autres soeurs mais aucune d'elles n'a prit le temps de m'écouter.
Une après midi après avoir quitter mon travail plus tôt, ma patronne m'avais obliger à m'en aller car d'après elle je n'était pas apte à travailler.
« - Djénéba ! T'as pas l'air bien là.
- Non, sa va.
- Il y a pas de sa va qui tienne, ça fait une semaine que tu es comme ça, arrête et rentre chez toi te reposer un peu .
- D'accord merci. »
Après tout c'est vrai qu'elle à raison, je ne suis pas bien du tout, il suffit de me regarder pour s'en rendre compte.
Je suis habiller comme une clocharde, mes cheveux sont mal coiffée.
Sur mon visage ont peut y voir de la fatigue, sous mes yeux, pleins de cernes.
Je dort peu en ce moment, voir pas du tout.
Le soir je ne fais que de penser, si je ne fais pas attention sa pourrait mal aller pour moi.
Bref, je me gare et sort de la voiture
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J'ouvre la boîte aux lettres, rien de spécial
J'ai pas prit la peine de regarder qui c'était, j'étais trop occupé à lire la lettre que ma banque venait de m'envoyer.
- OH ! Djénéba ? J'te parle là .
Je relève là tête, et vois Djibril un grand de mon quartier, il habite dans mon bâtiment.
Et c'est aussi le gars dont j'étais folle amoureuse autrefois.
Oui, j'étais amoureuse de lui et même au jours d'aujourd'hui il n'est toujours pas au courant.
J'ai su tourner la page, le jour ou je me suis vraiment rendu compte qu'il n'était pas fait pour moi.
J'ai prit conscience qu'ont était bien trop différents.
C'est le genre de type h24 dehors qui fout rien de sa vie.
- Ah, escuse moi je n'y est pas fait attention tu disait ?
- Mdr, parle normal wech, Sa va ?
- Je parle normalement là, oui et toi ?
- Ouais, ça fait longtemps j'tes pas vu.
- Je ne sort pas trop c'est pour ça.
- Hm... Depuis quand ta des lunettes toi ?
- Depuis que je suis petite, mais je les mets que pour lire.
- Hm... En tout cas sa te vas très bien, bon vazi à plus.
- Oui, merci.
Il me fait un clein d'œil et sort de l'ascenseur.
J'ai pas pu m'empêcher de sourire, je croit que c'est bien la plus longue conversation que j'ai eu avec lui.
J'arrive chez moi, mon père me prend encore la tête avec ces histoires de mariage là .
Je le calcule pas plus et va dans ma chambre.
Ma mère m'appelle pour que j'aille faire quelques courses pour elle vite fait.
Donc je remet mes chaussures et sort, vu que c'est à côté , je décide de marchais un peu ça me feras pas de mal surtout que ma voiture déconne un peu en ce moment.
Faut que j'pense a allais la faire réparer.
J'arrive très vite à destination, prend ce que j'ai à prendre, paye et quitte le magasin.
Sur le chemin du retour je croise Fodié ...
C'est la dernière personne que je voulais voir et il a fallut que je tombe dessus.
J'ai fais comme si je ne l'avais pas vu, mais c'est trop tard il m'as déjà repéré, il s'approche de moi avec un grand sourire
- Ah ! Djénéba, mon bébé ! Comment ti vas ?
- Évite de m'appeler comme ça.
- Mais ti es mon femme non ? Fait moi bisou.
Il ouvre ces bras et s'approche de moi, j'esquive et le tchip bien fort.
Non il est fou ce type !
- Pardon ! Mais faut pas me toucher. Croit pas j'suis ta femme aussi, j'te le dis toi et moi jamais ont va se marié ok ? Maintenant lâche moi !
Il m'attrape le bras et me tire vers lui.
- lâche là tu fait quoi ?
Il m'a vite lâché l'autre imbécile là.
J'me retourne et vois Seydou le frère à la meilleure amie de ma sœur kadhija.
Il s'approche et me prend par la taille.
Yéh ! Mon cœur il a fait un tour complet là.
Seydou - Touche là encore et tu vas voir s'que j'vais te faire ! Va si casse toi !
Mdrr Fodié il à fuit tellement vite j'voulais rire mais j'me suis retenue.
Seydou m'a raccompagné jusqu'à chez moi, ont a pas parlé sur le chemin c'est toujours comme sa avec lui.
- Merci pour tout à l'heure .
- Ouais c'est normal .
- Hm...bah salut alors.
- Attend, il te voulait quoi l'autre ?
- Ah... Il ...
J'allais lui expliqué mais quelqu'un m'appelle, je me retourne et vois mon père.
Mon père - MA' MONTE !
- Oui attend !
Mon père - ALLÉ MONTE TOUT SUITE , SÉTOU SASSA !
Je souffle et me tourne vers Seydou
- bon j'dois y allé salut
Seydou - ta pas répondu à ma question
Mon père - MA' J'AI DIS MONTE !
Seydou - SALUT TONTON SAVA ?
Mon père - OUI , OUI ! ET TON PÈRE ?
Seydou - OUAIS IL VA BIEN ATTEND DEUX SECONDES ELLE VA MONTÉ T'INQUIÈTE !
Il a rien dit et à fermé la fenêtre par contre il a pas bougé.
Seydou - alors ?
- Non c'est rien laisse
Seydou - Ok bah j'y vais alors, fait attention à toi et si t'as un problème tu sais ou me trouver
- Oui
Ont se sert la main et je monte direct chez moi, mon père m'attendais devant la porte.
- Je veux plus te voir avec lui ! Fodié ma appeler c'est la dernière fois que tu lui manque de respect comme ça!
Je ne dis rien et apporte les courses à ma mère.
J'vais poser mes affaires et me pose au salon avec mes sœurs.
Coumba - sa va ma belle ?
- oui tranquille et vous ?
Elles - Ouais !
Alima - Ont t'a vu avec Seydou !
- Et ?
Assa - Bah ! Vous sortez ensemble ?
- Non ! T'es folle !
Assa - Arrête ont vous a cramé.
Khadija - Mais pire !
- N'importe quoi !
Je me lève et quitte la pièce.
Bref un autre jour j'allais cherché ma voiture quand j'ai croisé khadija dans le bus, je l'accompagne chez sa pote Mariama, bref j'lui dis Salut et me pose au salon avec son petit frère Mara.
Ce petit j'laime trop il me fait trop rire, j'crois qu'il est pas tout seul dans sa tête.
Mara - Avoue j'suis beau !
- Non même pas regardé tes dents !
Mara - mais t'es sérieuse là Djéna ? Regarde moi bien ! J'suis sur que si j'avais ton âge tu serais folle de moi.
- arrête moi ça !
Mara - mais avoue seulement ! En plus t'aurais voulu te marié avec moi obliger.
Je rigole et le frappe sur la tête, au même moment Seydou entre dans le Salon.
Seydou - arrête de raconter de la merde! Djénéba, viens voir vite fait.
Mara - ti vois pas qu'ont parle là ?
Seydou - ta gueule j'vais te niquer tu va voir ! Viens toi !
Et il part, Mara me regarde.
Mara - tu lui as fait quoi ?
- bah rien pourquoi tu dit ça ?
Mara - il a l'air grave vénère !
- et pourquoi j'lui aurait fait quelque chose ?
Mara - parce que t'est une sorcière !
Je lui lance un coussin, il rigole.
Mara - Vazi avant qu'il vienne te niquer ici ! Quand le roi parle le peuple obéi.
- mdr nique toi c'est mieux
Je me lève et vas dans le couloir mais il était pas là, je vais dans sa chambre et le vois par la fenêtre, je ferme la porte.
- Ouais ? Tu voulais ?
- tu comptais me le dire quand que tu vas te marié ?
- hein ? Comment tu sait ?
- J'ai entendu khadija le dire
Ah donc elle est au courant ? Donc les autres aussi ? Alors pourquoi aucune n'est venu m'en parler ?
- Et avec qui tu va te marié ?
- ...
Il s'approche de moi.
- m'énerve pas plus et répond !
- je... Fodié
- Quoi ?! Tu rigole là ? C'est pour ça t'étais avec lui la dernière fois ?
- Oui... C'est mon père qui a décidé.
- ...
- ...
- Ok bah félicitations j'espère sa va durer entre vous.
Il retourne vers la fenêtre.
Ah donc c'est tout ce qu'il a à dire ? Bizarrement sa ma fait mal, en vrai tout le monde s'en fout de moi et de ce que je ressent !
J'en es marre ! Je sort de la chambre en referment la porte.
Je rejoins Mara au Salon.
Mara - ta quoi ? Il ta fait quoi ?
- rien c'est bon.
Quelques minutes plus tard Khadija me rejoins et ont part chercher ma voiture pendant tout le chemin j'ai pas lâché un mot arriver chez moi j'ai craqué, j'ai pleuré dans ma chambre.
Donc tout le monde savais, voyez que j'étais mal mais ils ont fait comme si de rien était.
Je me sent seule si seulement Goundo était là.
J'attrape mon portable et compose sont numéro.
Messagerie.
Je sais qu'elle n'as pas changé de numéro, à chaque fois je l'appel mais elle ne répond pas.
Elle a toujours était là pour moi ma sœur mais depuis qu'elle est partie elle ne m'a jamais contacté, elle me manque !
J'ai l'impression que personne ne m'aime, tout le monde se fiche de moi.
Je vous passe jusqu'au jour du mariage