Désolé pour l'attente de ce chapitre
-quelques soucis perso qui ne m'ont pas permise
de poster plus tôt-
J'ai été surprise, pour les votes sur qui vous préférez avec Joyce, vous êtes à égalités!
Autant de vote pour JJ que pour Rafe, tout ça
promet encore plus de suspens pour la suite de ce triangle amoureux !! 😏
***
Après avoir déjeuné tranquillement avec JJ,
Joyce part prendre une douche.
En sortant elle se pose en serviette sur le lit
pendant que lui y va à son tour.
N'ayant rien à faire, elle décide de regarder son téléphone.
Elle voit le prénom de Rafe, et commence à
soupirer puis voit le nombre élevé d'appel
manqués, elle avait aussi 3 appels manqués de
son père.
Elle fronce les sourcils et décide d'appeler
sa messagerie, elle patiente.
Rafe avait laissé d'innombrable messages vocaux.
Elle les écoute un par un, c'était dur, elle sent une boule dans sa gorge.
Puis vient le dernier message qui fut couper par un bruit de klaxon énorme et des bruits de frein, de casse, elle ouvre de grands yeux en panique.
— C'est pas vrai, elle se lève du lit.
Son corps tremble, est-ce qu'elle venait d'assister
à son accident en direct ?
Et si il lui était arrivé quelques choses de grave ?
Tout ces appels, c'était inquiétant, son père l'avait appelé aussi. Elle s'attendait au pire, ses yeux commence à briller elle panique et appel immédiatement son père.
— Répond allez, le téléphone bip, pendant qu'une unique larme coule le long de sa joue jusqu'à ses lèvres
— Allô ? Il décroche.
— Est-ce que t'as des nouvelles de Rafe, dis-moi
que t'as des nouvelles de Rafe ?
— Oui c'est pour ça que j'ai essayé de te joindre ma chérie, soit rassurer il est à la maison sain et sauf.
— Qu'est ce qu'il c'est passé ?? Elle hallucine.
— Il a eu gros un accident mais par chance j'étais en ronde à ce moment là, mais il va bien plus de peur de que mal.
— J'ai eu tellement peur, elle souffle de soulagement.
— Est-ce que tu pourrais passer ?
— Oui évidemment.
Elle se dépêche, prends des vêtements dans le placards, un short ample vert, un débardeur blanc
et attache ses cheveux mouillé en un chignon.
JJ était encore sous la douche, elle décide lui écrire un petit mot sur le lit.
« J'ai eu une urgence, je reviens vite, fais comme chez toi <3 »
Elle enfile ses converses blanches, prend son sac
et part.
Elle met une dizaine de minutes à arriver, elle
ne sait pas pourquoi elle était stressé mais elle
l'était, son père ouvre.
Elle l'enlace puis regarde derrière lui et il n'y
avait personne. Il remarque le regard chercheur de sa fille.
— Il est dans la chambre d'ami, tu peux y aller.
Elle hoche la tête et arpente le couloir, elle
toque avant d'entrée.
Il était assis sur le lit les coudes sur les cuisses entrain de regarder le sol, comme si il l'attendait.
Il relève la tête doucement vers elle, elle remarque son visage tuméfié, elle mord sa joue ça lui faisait du mal de le voir dans cet état.
Il tapote la couverture à côté de lui pour l'inviter
à s'assoir près de lui, toujours dans le silence
elle s'exécute.
Ils se regardent lentement dans les yeux avec beaucoup d'émotions, elle s'approche et le prend dans ses bras en le serrant doucement.
En premier lieu il ne bouge pas, puis il respire et la serre a son tour en fermant les yeux, cela semble l'apaiser quelques instant avant qu'elle se décroche.
— L'espace d'un instant j'ai cru que je t'avais
perdu, elle pince ses lèvres et il remarque ses yeux brillant. Je suis désolé de ne pas avoir été là.
— Ça va, je t'assure, il dit simplement en
retournant regarder le sol.
Il attend quelques instant puis finit par relever ses yeux brillant lui aussi.
— En fait pour être honnête ça va pas du tout, il mord ses joues, ma vie est complètement foirée et
je vois pas le bout du tunnel.
— Non, Rafe, elle pose immédiatement sa main sur la sienne, il y a toujours de l'espoir. Elle inspire.
Tu sais quand j'ai écouté tes messages vocaux ça..
— J'étais complètement déchiré, il coupe, tout ce que j'ai dit c'était la merde, ça n'a aucune importance, laisse tomber Joyce, il secoue la tête.
— Peut-être que tu pense seulement à moi quand
tu es dans des états seconds, mais j'aurai espéré
que tu puisse me dire ça quand tu es sobre, ça m'a touché.
— Je pense tout le temps à toi Joyce, il l'a contredit. C'est bien ça le problème, je ne supporte pas le fait de plus faire parti de ta vie, ça me rend malade. Il avoue. C'est peut être égoïste car je suis la cause de tout ce merdier mais j'y peux rien. C'est comme si.. si t'étais devenu ma pire addiction.
— Rafe, ce n'est pas parce qu'on est plus ensemble que je ne t'aime plus, tu comptera toujours pour moi tu comprends ? Je n'ai jamais voulu t'abandonner, je voulais juste que tu comprennes que je souffrais.
— Tu ne me déteste pas ? Il lance, ses yeux c'était ouvert en grand.
— Même si je le voulais je n'y arriverai pas, j'ai déjà essayé, elle laisse un petit ricanement passé légèrement entre ses dents et il sourit en se
grattant la nuque.
— Et maintenant? Il demande.
— Tu as besoin d'aide, et je compte pas
te lâcher jusqu'à que tu aille mieux.
Il plonge sa tête en arrière en fermant les yeux.
— Fais pas ça, je t'en pris.
— Faire quoi ? Elle fronce les sourcils.
— Jouer les putains de psy avec moi, il passe
ses mains sur son visage.
— Je ne veux pas jouer les psy Rafe, elle se défend.
Je veux juste être là pour toi comme une amie.
— C'est bien ça le souci on est pas des putain
d'amis Joyce!
— Et pourquoi pas ? Elle hausse les épaules. On pourrait le devenir!
— Parce que je ne veux pas être ton ami !
C'est au dessus de mes moyens, ok ?
— J'y crois pas, t'es tellement toxique ! Elle
s'indigne en levant les bras.
— Je suis toxique ? Il met son doigts sur son torse de désignant.
— Oui complètement plus que toxique même !
Tu ne peux pas me dire que je te manque et ensuite me repousser quand je fais un pas vers toi, qu'est ce qui ne vas pas chez toi ? Elle le mitraille du regard.
— C'est ça ton diagnostic alors je suis « toxique » ? Il crache. Parce que j'ai un père abusif qui ne m'a jamais vraiment aimé? Parce que j'ai toujours été en compétition avec ma soeur ? Parce que je suis accro à la drogue pour m'évader de ma vie de merde ? Ou parce que je suis simplement un gros connard, hein ? Il se lève et s'approche d'elle, une tension s'installe.
— Je ne vais pas abandonner aussi facilement Rafe, je vais pas te laisser t'apitoyer sur ton sort, je vais pas te laisser continuer à gâcher ta vie, et assister à un ultime drame parce que j'aurai rien fait alors
que je savais clairement que t'avais besoin d'aide, ça, non, alors tu pourras me repousser comme tu veux, je te laisserai pas finir comme ma mère, elle insiste et sa voix se brise à la fin de sa phrase.
— Je ne suis pas ta mère.
— Je sais, elle passe une main devant son menton qui tremble, elle est morte, parce que mon père et moi on a pas su l'a sauver de sa dépression.
— Oh Joyce je.. un élan de culpabilité l'envahît.
— À plus tard Rafe.. Elle lui tourne le dos et sort de la pièce immédiatement.