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By thirtyheart

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๐—บ๐—ฎ๐˜๐—ต๐—ถ๐—ฒ๐˜‚ ๐—ฝ๐—ฟ๐˜‚๐˜€๐—ธ๐—ถ "๐—ฝ๐—น๐—ธ" โ€ข (face B) chaque femme contient un secret, un accent, un geste, un si... More

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By thirtyheart

𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨

La main tenant fermement ma valise, j'arpentais le long couloir de l'aéroport de New York, le John Kennedy, en regardant partout autour de moi. C'était la première fois que je mettais les pieds sur le sol américain et je ne pouvais pas mentir en disant que je ne me sentais absolument pas perdue.

En même temps, j'avais pris l'avion seule, après avoir reçu sur ma boîte mail un billet de la part d'un certain garçon qui avait décidé de quitter le territoire français pour trouver un peu d'inspi ailleurs. Ça m'avait fait tout drôle un soir, en rentrant à la maison, avec seulement une feuille posée sur la table, où il me prévenait au dernier moment qu'il partait pour New York le lendemain dans la matinée.

Heureusement, pour lui surtout, qu'il était repassé chez nous avant de partir à Orly avec deux-trois de ses potes. Du coup, ça faisait exactement une semaine que l'on était éloignés et qu'on avait plus parlé, il était super concentré pour son nouvel album et j'avais préféré ne pas l'embêter.

Donc qu'il m'envoie un billet, ça signifiait qu'il voulait me voir, et ça faisait plaisir. Quelle idée d'abandonner sa fiancée aussi ?

- Bordel... jurais-je en m'arrêtant devant la grande boutique Cartier, pas loin des arrivées de l'aéroport. Il est où encore ce con ? soufflais-je en tirant de ma poche mon portable.

Esquivant les différents messages de mon opérateur qui me proposait des offres de forfait pour les États-Unis, je cherchais le contact de Mathieu avant d'appuyer dessus et de porter mon téléphone à mon oreille. Les secondes défilaient lentement, me faisant soupirer et croiser un bras sous ma poitrine, gardant alors ma valise à côté de moi.

mr ~ Ouais ? il décrochait enfin.

- T'es où là ?

mr ~ Toi t'es où ?

- Mais tu te fous de moi, je suis au point de rendez-vous ! Je t'avais dit que j'atterrissais à dix-neuf heures et que tu devais m'attendre devant Cartier. Mais bien évidemment comme d'habitude, t'es en retard j'imagine, sei inutile-

mr ~ Prends de l'air MC c'est gratuit. rigolait-il en m'interrompant, me faisant grogner. Qui t'a dit que j'étais pas là ?

- Je te vois pas alors que je suis devant le magasin.

mr ~ Moi je te vois. Sympa ta veste, je savais ap que tu m'avais encore pris mes sapes.

- Quoi ? je fronçais mes sourcils en regardant partout autour de moi. Mais t'es où, je te v-

mr ~ Guette sur ta gauche la miss.

Toujours dans l'incompréhension, je m'exécutais avant de récupérer instantanément mon souffle, découvrant mon blond droit comme un I, à quelques mètres de moi, son portable à l'oreille. D'ailleurs, son sourire s'agrandissait d'autant plus quand nos yeux se croisèrent et je ne perdais pas de temps pour reprendre ma valise et, limite, cavaler vers lui.

Quand son bras encerclait mes épaules quelques secondes plus tard, pour coller mon nez contre son cou, on reprenait tous les deux notre respiration, soupirant longuement de bien être. Ça avait été étrange et long que de dormir seule dans notre grande maison, sans sa présence masculine dans mes bras tous les soirs.

Y avait juste sa chienne Gaïa pour me rappeler l'existence de son maître, sinon y avait moyen que je le zappe.

- Pars plus longtemps la prochaine fois aussi. grommelais-je au moment où il embrassait ma joue à répétition.

Mathieu - Le taff bébé, le taff. se justifiait-il en se décalant légèrement pour attraper mon visage entre ses mains, me scrutant longuement de ses prunelles brunes. T'es large plus belle que les américaines en vrai.

- Je te demande pardon ? il explosait de rire tandis que mon visage virait au rouge sanguin. Ça veut dire quoi ça ?

Mathieu - Que t'es trop, trop belle. je roulais des yeux devant sa voix d'idiot qu'il employait exprès pour m'emmerder. J'rigole hein.

- J'espère bien, sinon ta bague elle vire de mon doigt et je laisserais le mec de l'avion me draguer.

Devant son regard tout noir, je pouffais de rire avant d'enrouler plus fortement mes bras autour de son cou, ne perdant pas un instant pour écraser mes lèvres contre celles de Mathieu qui souriait en plaquant ses mains sur le bas de mon dos. Ça aussi, ça m'avait bien manqué.

Mathieu - En vrai, c'était nul sans toi. m'avouait-il quand on prenait le chemin inverse afin de monter dans une voiture que le blond avait loué exprès pour le séjour.

- Ah bon ? T'as fait quoi ?

Mathieu - Juste bosser mes textes et c'est tout, j'ai même pas visité la ville.

- T'inquiètes pas, je suis venue exclusivement pour ça.

On se souriait mutuellement avant que cet homme gentleman ne m'ouvre la portière du bolide allemand noir, garé juste devant le premier parking. Directement, je mettais ma ceinture et profitais de cet instant pour prévenir Lilya que j'étais bien arrivée. Elle avait une phobie monstre des avions et c'était limite si elle ne m'avait pas empêché de partir à New-York, sous peine que ses possibles enfants n'aient plus de marraine.

Elle délirait.



(...)



Mathieu - C'est toujours la même avec les gonzesses.

- Je t'entends. râlais-je depuis la salle de bain, m'appliquant sur le lissage de ma dernière mèche.

Mathieu - J't'avais dit neuf heures dernier carat. Il est neuf heures dix là.

- Ça va, y a pas le feu.

Mathieu - Tu vas voir quand notre réservation elle va sauter, j'vais t'emmener graille dans le Bronx aussi.

Je pouffais de rire en secouant la tête avant de débrancher mon lisseur et de poser une dernière couche de rouge à lèvres carmin sur ma bouche. Vu que c'était ma première soirée ici, Mathieu m'avait proposé qu'on se fasse un resto et pour l'occasion, j'avais sorti ma plus belle robe. Savait-on jamais si je tombais sur un bel américain bien fortuné.

- T'es toujours obligé d'être grincheux, l'air de New-York t'a pas fait changé. lui faisais-je remarquer en déboulant dans le salon, fourrant quelques petits trucs dans ma pochette. Dis au fait, tu trouves pas que ça fait too much ?

Grimaçant légèrement, je posais mes mains à plat sur mes hanches puis sur mon ventre, m'inspectant sous tous les recoins en essayant de trancher un avis clair sur ma tenue. Certes on était aux États-Unis, certes les gens avaient l'air plus relax par rapport aux tenues chics et aux trucs bling-bling, mais ce n'était pas pour autant que je voulais passer pour une cruche à hauts talons.

Quelques secondes plus tard, je levais la tête vers Mathieu qui était assis sur le canapé du petit salon et, à qui, les yeux semblaient faire défaut. Un coup il fixait ma taille et la seconde d'après, ses prunelles brûlantes venaient s'aimanter aux miennes. Il avait carrément lâché son portable du regard et ça, c'était une grande victoire pour moi.

- Alors ?

Mathieu - Ça te va bien. déclarait-il finalement en acquiesçant, passant sa main dans ses cheveux en se penchant légèrement en arrière, m'analysant de manière plus approfondie.

- D'accord mais ça fait pas trop ?

Mathieu - Trop quoi ?

- Bah je sais pas. Trop, trop quoi !

Mathieu - J'sais pas ce que ça veut dire mais moi je t'aime bien comme ça, 'fin t'es canon.

- Je t'ai vu sortir une chemise de ta valise, j'ai su qu'il ne fallait pas que je merde sur le coup. plaisantais-je en suivant des yeux le rappeur qui se levait du canapé avant de faire quelques pas pour être tout pile à quelques centimètres de moi, son ventre touchant le mien et ses mains se liant aux miennes. Et j'ai bien fait de mettre des talons. riais-je en remarquant que même avec mes chaussures, Mathieu restait un peu plus grand que moi.

Mathieu - Tu t'es mise à mon niveau, pour une fois. je roulais des yeux en râlant avant que cet idiot s'amuse à caler sa main autour de mon cou afin de me secouer un tout petit peu pour au final me lâcher une poignée de secondes plus tard. T'as de la chance d'être une be-bom sinon tu s'rais déjà avec ma main autour de ton cou à force de tout le temps faire la chieuse comme ça.

- D'ordinaire ça ne te gêne pas.

J'adressais un clin d'œil complice à mon futur mari qui se mettait à ricaner avant d'embrasser le bout de mes lèvres, me tapotant la fesse pour me faire comprendre qu'on devait bouger. Perchée sur mes petits talons, je resserrais la ceinture de ma robe autour de ma taille et remettais bien mon sac sur mon épaule, attendant Mathieu qui recentrait sa chaîne autour de son cou.

Mathieu - Allons-y madame Polak. je pouffais de rire en enroulant mon bras autour du sien alors qu'on quittait la petite location dans un appartement new-yorkais.

À la base, Mathieu avait réservé un autre logement pour la petite semaine qu'il passait seul avec deux gars de son staff et vu que, d'après lui, c'était pas super romantique comme endroit, il avait préféré nous faire crécher autre part.

Et je ne regrettais pas du tout son choix, l'immeuble où on était envoyait du lourd.

- Putain arrêtes je vais avoir des marques ! m'exclamais-je quand cet abruti s'attaquait à mon lobe d'oreille une fois que l'on se retrouvait dans la grande cabine d'ascenseur.

Mathieu - Tu sens trop bon. me complimentait-il en encerclant mes hanches de ses bras, collé à mon dos, son biceps droit soutenant ma joue.

- Merci mais c'est pas une raison pour me manger. rigolais-je en me tortillant de partout. Mathieu t'es relou, je sais que je t'ai manqué mais c'est pas une raison.

Mathieu - Tu m'as grave pas manqué. j'arquais un sourcil en le dévisageant à travers le miroir de la cabine face à nous. Bah quoi ?

- Tu mens mal chéri.

Mathieu - C'était cool sans femme, juste entre couilles.

- Alors je rentre à Paris du coup et je te laisse ?

Mathieu - J'dis pas non. il riait quand je le fusillais violemment. Ils m'avaient pas manqué tes vieux regards noirs d'italienne vénère.

- Ça tombe bien, ta tête de polonais ne m'avait pas manq- Mais t'es fou, ça fait mal ! grinçais-je quand il enfonçait encore plus ses dents sur mon oreille. Je vais te tuer, lâches moi !

Mathieu - Mais toi, heureusement qu'on est pas en France sinon j'me serais déjà fait pété par les bleus. je ricanais tandis qu'il affaiblissait sa prise sur mon lobe. T'es une ouf de crier ça.

- C'est toi qui cherche. D'ailleurs je me demandais, t'as fait comment pour gérer ton anglais ? Genre pour demander de l'aide ou les trucs dans ce style. le questionnais-je au moment où la cabine s'ouvrait, nous laissant avancer dans le grand hall d'immeuble.

Mathieu - Avec les nanas y a pas besoin, t'utilises le langage des sourires et c'est réglé. je faisais monter pour la centième fois mes yeux au ciel, n'ayant même plus la foi de répliquer. En plus elles connaissent bien ce langage ici.

- C'est bon, t'as fini ? crachais-je alors qu'il se mettait à nouveau à rire. Vas-y fais le malin, fais le malin, ce soir tu vas te coucher sur le canapé avec le petit plaid sur le dos. le "menaçais"-je tandis qu'on s'installait dans la voiture de location.

Mathieu - T'aurais trop froid sans mes bras autour de ton corps.

Il n'avait pas tort sur ce coup.

(...)

le lendemain

Faisant défiler mon fil Twitter sous mes yeux, je bataillais pour ne pas me rendormir malgré que la tentation soit forte. Puis quand Mathieu sortait enfin de la salle de bain où il revenait d'une douche, je retrouvais instantanément un peu de boost et d'adrénaline.

Mathieu - Alors ? Je t'avais dit que c'était mieux le matin qu'en journée, y a moins de monde.

- Dernière fois que tu me fais courir dans Central Park à sept heures du matin. grognais-je en me renfonçant dans le matelas, juste après avoir reposé mon téléphone sur ma petite table de chevet, laissant Mathieu plonger sous la couette pour venir me serrer dans ses bras.

Mathieu - Arrête, c'était cool. Surtout l'after. j'esquissais un sourire avec les yeux clos, me souvenant de notre récent échange dans la douche qui remontait à une dizaine de minutes. On fait quoi aujourd'hui ?

- Dodo. annonçais-je en entourant me bras autour de son cou, l'enlaçant comme une grosse peluche.

Mathieu - Pas toi qui m'avais dit que tu voulais qu'on visite ?

- La seule visite que j'accepterais c'est à Brooklyn.

Mathieu - Carrément tu choisis le pire quartier à voir en Amérique. Tu veux pas genre Manhattan ou... J'sais pas... Times Square ?

- Au pire on commence par visiter les studios Hollywood. proposais-je innocemment en me décalant légèrement, laissant Mathieu se mettre sur le dos afin que je puisse croiser mes bras sur son ventre nu et le regarder dans les yeux, sa main caressant doucement mes cheveux.

Mathieu - T'as une idée dans la tête, j'le sais MC alors vas-y, balance.

- Je veux voir les lieux de tournage de Brook-

Mathieu - Vie de ma mère qu'est-ce que t'es chiante avec ta série d'mes couilles. grognait-il en enfonçant l'arrière de son crâne dans son oreiller alors que je m'indignais.

- Mais allez pulcino ! m'exclamais-je en lui grimpant carrément dessus, encadrant le bas de son visage avec mes paumes de main, sautillant sur son bassin telle une enfant qui voulait absolument une nouvelle poupée.

Mathieu - Déjà c'est pas en bougeant sur moi comme aç que j'vais accepter. rigolait-il en me regardant faire. C'était avant que tu pouvais m'acheter avec ça mais maintenant c'est fini, j't'ai cerné chérie.

- Pourquoi tu veux pas ? boudais-je en rapprochant ma face de la sienne, nos lèvres étant à quelques millimètres de rentrer en contact.

Mathieu - On va pas passer l'après-midi sur des lieux de tournage, y a mieux à faire j'pense.

- Sauf que y a pas juste ma série là-bas, c'est aussi l'endroit où d'autres films ont été tournés, ça fait toujours une sortie entre amoureux mignonne. Allez s'il te plaît, bébé. le suppliais-je presque en laissant mon corps se fondre au sien, me laissant totalement tomber sur lui. S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te-

Mathieu - Alors ce soir on fait Times Square.

- Deal. souriais-je en embrassant à plusieurs reprises le bout de ses lèvres, un rictus amusé montant à la bouche de mon fiancé. Tu vois quand tu veux me faire plaisir.

Mathieu - Vas-y, fais comme si j'me saignais jamais pour toi aussi.

- Je suis pénible hein ? riais-je à nouveau en ne ronchonnant pas quand ses mains s'aventuraient sous le pantalon de pyjama fluide que je portais, trouvant toutes seules le chemin sur le bas de mes reins.

Mathieu - Ouais. T'as beau être la plus belle, tu restes quand même reloue. je mordillais gentiment son menton, lui faisant pincer l'arrière de mes cuisses dans un rire. Je vais m'marier avec une meuf chiante.

- T'as trop pas de chance.

Mathieu - Hmm. il abaissait légèrement ses paupières pour simplement me regarder du bout de ses prunelles. Mais ça me dérange pas.

- J'espère bien. Sinon cours toujours pour que j'accepte de porter tes enfants.

Mathieu - Fais gaffe, on a un planning précis pour notre future miff. je pouffais de rire, me rappelant de notre discussion du mois dernier. Trois.

- On avait décidé deux Mathieu.

Mathieu - T'avais décidé deux, précise bien.

- Mais c'est toi ou moi qui souffre derrière ? m'indignais-je en essayant de me relever une milliseconde avant que les mains de mon blond sur mon corps ne me ramène contre lui. T'es culotté quand même, tu vas voir quand je vais te plaquer pour rentrer à Turin.

Mathieu - T'oseras jamais, t'en trouveras pas deux comme moi, je te le dis. j'arquais un sourcil devant sa hausse de confiance soudain.

- Qui sait, j'arriverais peut-être à faire comme ma cousine et à me trouver un petit footballeur à m'occuper. Avec un peu de chance il sera moins ours grincheux que toi. je pouffais de rire en le sentant grogner contre la peau de mon cou qu'il était en train d'aspirer. Bon allez debout, on va faire un tour ?

Mathieu - Hé deux secondes, j'suis bien là.

- On va pas passer toute la journée au lit quand même.

Mathieu - On pourrait, je suis pas contre. sans réagir, je le laissais faire passer mon haut de pyjama au-dessus de ma tête avant que je ne me retrouve simplement en soutien-gorge et pantalon fluide. T'es bien comme ça. déclarait-il en détaillant mon visage alors que je m'installais sur son bassin, m'amusant à faire rouler mes paumes de main sur son torse nu. Je vais m'endormir bébé si tu continues. finissait-il par articuler en fermant ses yeux.

- Non, non ! Dors pas !

Mathieu - Guette les caresses que tu me fais, c'est pour taper un coma éthylique là.

- N'importe quoi. rigolais-je en roulant des yeux. Je vais ouvrir le volet, ça va te réveiller d'un coup.

Mathieu - Vas-y viens on reste pénard au lit. Ja-a-a-a-de. laissait-il traîner mon nom en longueur alors que je me décalais de son bassin pour récupérer la petite télécommande posée sur ma table de chevet. T'es chiant- Aïe wesh ?!

Un sourire mesquin aux lèvres, je le regardais se cambrer après que mon pied ait atteint sa côte, le faisant genre tel un gamin. Après un énième regard de la mort, Mathieu se relevait pour s'asseoir sur le bord du lit qui était face aux grands rideaux, tandis que je revenais telle une fleur en calant mes mains sur ses larges épaules, prenant place à genoux dans son dos.

Finalement, le petit boudeur finissait par se décrisper vu qu'il attrapait un de mes poignets pour y déposer des baisers doux dessus. Dans le silence, j'appuyais sur deux boutons de la télécommande qui ouvrait à la fois les rideaux et les volets. Telle une gamine, je souriais devant la ville de New York qui se dévoilait peu à peu devant mes yeux, c'était juste trop beau.

- Merci. murmurais-je en contemplant les hautes tours où commençait à se réfléchir le soleil levant.

Mathieu - Pour ? il tournait sa tête vers moi alors que j'étais toujours absorbée par la vue.

- Pour beaucoup de choses. lui avouais-en baissant le menton vers lui afin que nos yeux soient à la même hauteur. Pour le séjour déjà, j'étais jamais venue ici.

Mathieu - C'est pas le seul endroit que je vais te faire découvrir MC. souriait-il alors que ma main passait sur sa nuque pour la caresser doucement. On a encore plein d'pays à visiter avant que que tu me remercies vraiment.

- Oui mais y a pas que ça, je te remercie pour tout, pour l'avant, le présent, et l'après. ses prunelles louchaient sur ma main baguée que je venais de poser sur sa cuisse. J'ai hâte de passer ma vie avec toi.

Mathieu - Tu m'fais tes vœux de mariage ou bien ? se moquait-il avant de se saisir du dessous de mes cuisses pour me faire asseoir sur les siennes. Attends juste deux secondes.

Fronçant les sourcils, je le laissais se pencher en arrière pour prendre son portable et avant même que je lui demande ce qu'il foutait, je me retrouvais prise en photo. Immédiatement, mes yeux s'écarquillaient et je me jetais presque sur le téléphone pour lui arracher des mains.

Mathieu - Wesh attends ! rigolait-il en tombant en arrière sur le matelas alors que je me battais pour récupérer le cellulaire.

- Tu postes ça nul part !

Mathieu - T'es une grosse malade, je vais pas faire partager des photos ma femme en sous-vêtements. Juste, regarde comment t'es belle avec le panorama derrière.

Il me montrait enfin la photo et de mon point de vue, je ne trouvais pas le côté artistique de la photo. C'était déjà un soulagement que de voir que simplement le haut de mon corps avait été capturé et non toute ma silhouette, j'en étais pas vraiment fan pour être honnête.

- Mouais. je haussais des épaules en enroulant mes bras autour du cou de mon fiancé afin de le laisser nous relever du lit, mes jambes s'agrippant à sa taille comme un koala.

Mathieu - Moi j'te trouvais belle dessus et la photo en jette grave. Je vais me marier avec un canon, j'suis prêt à inviter tous les gens que j'aime pas rien que pour leur montrer. je riais légèrement en secouant la tête avant de déposer à plusieurs reprises mes lèvres sur les siennes, juste avant qu'il ne me fasse asseoir sur une chaise du salon.

- Je t'aime. articulais-je contre ses lèvres, le faisant sourire et me garder plus longtemps dans ses bras.

Mathieu - Je t'aime.

Les mêmes papillons dans le ventre qu'une ado de seize ans venaient me chatouiller violemment et les mêmes sensations que j'avais eu à nos débuts avec Mathieu continuaient à me faire du bien, à m'apaiser.

Nos vœux allaient s'échanger dans quelques mois maintenant et j'avais hâte de porter son nom et celui de nos futurs enfants, je ne souhaitais que ça.

J'avais même l'impression que toute cette histoire avait commencé une année plus tôt, tellement le temps m'avait semblé durer un simple et court instant. Et il me restait tellement de choses à vivre encore avec Mathieu, je n'attendais que ça, découvrir le monde à ses côtés.



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yooooo les gars, vous datez ???

bon, ça fait un an déjà que UPDA a vu le jour, j'ai l'impression que c'était y a cinq mois carrément. honnêtement, JE PENSE, que ce sera le dernier bonus ici, cependant j'ai crée une œuvre, depuis janvier, regroupant beaucoup de chapitres sous forme OS où vous pouvez retrouver toutes mes histoires mélangées

d'ailleurs, UPDA en a déjà pas mal là-bas, donc n'hésitez pas si ça vous dit :)

voilà c'est tout pour moi, prenez soin de vous !!

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