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𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨

À peine mon réveil s'était mis à sonner que j'avais déjà ressenti le stress s'emparer de tout mon corps

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À peine mon réveil s'était mis à sonner que j'avais déjà ressenti le stress s'emparer de tout mon corps. J'avais l'impression de faire ma première rentrée comme à Turin en maternelle.

Mon sac était prêt depuis la veille, j'avais préféré le préparer en avance pour éviter de perdre inutilement du temps le matin. Après avoir pris un gros petit-déjeuner qui permettait à mon ventre de ne pas gargouiller en classe, j'avais sauté sous la douche en mettant de la musique italienne pour me mettre de bonne humeur et surtout pour me détendre.

Marcus m'avait envoyé un message pour me souhaiter bonne chance et j'en avait reçu un également de la part de ma mère. J'avais dû affronter ce moment fatidique où je lui avais avoué que je n'étais plus en école de médecine mais j'avais directement embrayé sur le fait que j'en avais trouvé une nouvelle.

Au début, elle n'avait pas trop bien compris pourquoi je lui avais menti mais vu que j'avais réussi à tout arranger, elle s'était un peu détendue sur la question.

Quand sept heures cinquante-cinq venait à sonner, j'attrapais en coupe-vent une veste légère ainsi que mon sac à dos et quittais mon appartement en prenant soin de bien refermer à clé derrière moi. Mathieu devait arriver d'une minute à l'autre et je ne voulais pas le retarder, c'était déjà assez sympa de sa part de m'emmener à l'école. J'étais comme sa gamine quoi.

En poussant la grande porte de mon bâtiment, j'écarquillais les yeux en voyant le scooter de Mathieu avec le blondinet dessus.

- Santo cielo. m'exclamais-je avant d'avaler une boule dans ma gorge alors que Mathieu souriait de toutes ses dents. Je te dis que je n'aimais pas du tout les trajets à deux roues.

Mathieu - T'aurais su que je comptais me ramener en scoot si t'avais eu mon numéro. il haussait des épaules en gardant son stupide air d'arrogant. Allez, mets ton sac sur tes deux épaules, on y va.

- Tu l'as fait exprès. grognais-je en mettant bien mon sac avant de marcher jusqu'à lui pour taper dans son poing.

Mathieu - Exactement. Pas de numéro, pas de voiture.

- T'es chiant, demain j'irais en bus.

Mathieu - Vas-y, c'est pas la mort.

- Bien sûr que si. Tu sais pas le nombre de personnes qui se tuent dans des accidents de moto ?

Mathieu - Je suis quelqu'un de prudent sur la route. j'arquais un sourcil en le dévisageant, pas du tout convaincue par son affirmation. Bon peut-être pas mais je ferais attention pour toi si tu veux.

- T'as intérêt. le prévenais-je en calant le casque sur ma tête. Tu t'arrêteras au Starbucks, je te paierai un café.

Mathieu - C'est sympa mais j'ai déjà pris ma dose ce matin.

𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant