Chapitre huit
Présent (France)
Je change mes plans. J'ai dit à ma mère que j'allais prendre mon appartement et que je ne la reverrais probablement plus. Nous nous sommes dit au revoir et je suis partie.
Je portais une robe rouge courte qui révélait un large décolleté.
Je suis assise sur la chaise du bar et j'essaie de faire une mine d'être ennuyée quand je vois un bel homme qui s'assis à côté de moi.
-"Hey, ma belle, quel est ton nom ?" Il me demande.
- "Je m'appelle Lilith et toi ?" Je demande avec un visage innocent.
-"Je m'appelle William. Tu veux boire quoi ?"
-"Une tequila, s'il te plaît."
William commande deux boissons et me regarde avec des yeux pleins de désir. Le barman nous a donné les boissons. J'ai englouti mon verre avant qu'il ne demande :
-"Tu veux danser ?"
- "Bien sûr !"
Nous avons commencé à danser. J'ai mis mes mains sur ses épaules et me suis rapprochée de lui. Je le regarde et me mords les lèvres en essayant de faire un visage innocent et nerveux.
Il rapproche sa tête pour m'embrasser. J'intensifie le baiser et gémis. C'était un bel homme mais je n'avais aucun désir pour lui.
- "Tu veux venir chez moi ?"
- "Je ne sais pas, on vient de se rencontrer et je ne veux pas te déranger..."
- "J'adorerais te montrer ma maison, tu es le bienvenu."
- "D'accord, je viens." Je dis en souriant.
Nous avons atteint sa voiture, c'était une voiture chère et nous avons roulé pendant trente minutes. La voiture s'est arrêtée et j'ai eu le souffle coupé quand j'ai vu l'énorme maison juste en face de nous.
-"Wow !"
-"Viens avec moi."
William m'a montré le chemin vers sa maison ainsi que quelques pièces de sa maison.
J'ai remarqué un grand vase sur la table. Quand il était loin de moi, je l'ai fait tomber et j'ai haleté. La chute a fait un énorme bruit.
- "Oh mon Dieu, je suis désolée."
Je me suis penchée, mon derrière bien en vue pour qu'il le remarque, et j'ai essayé de recoller les morceaux mais avant, je l'ai regardé.
Mes yeux sont tombés sur son pantalon, on pouvait voir son sexe déjà en érection. Mes joues sont devenues rouges. Je lève les yeux vers lui timidement.
Il fait quelques pas et m'embrasse brutalement. Il touche mes hanches et ses mains retombent sur mes jambes nues, il remonte ses mains jusqu'à mes sous-vêtements. Je respire fort et fais semblant de gémir.
Mais avant qu'il ne puisse les enlever, j'ai attrapé le couteau que j'avais pris avec moi dans le haut de ma robe et je lui transperce le ventre. Il a arrêté de bouger et m'a regardé avec des yeux choqués. Le sang coulait sur le sol.
J'ai une nouvelle maison.
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Il était toujours sur le sol. Il y avait du sang partout. Je savais qui il était. Je savais ce qu'il avait fait. Je connaissais toute sa vie. Et c'est pourquoi je voulais qu'il souffre. Ce n'était pas un homme bon.
Je l'ai emmené dans le sous-sol. Je connaissais chaque pièce de cette maison. J'ai passé des mois à en chercher une.
Ce n'était pas un mafieux. C'était un dealer de drogue. Il consommait de la drogue mais il en vendait aussi. Il les vendait à des hommes. Des hommes qui utilisaient la drogue pour violer des femmes. Et il savait ce qu'il faisait parce qu'il abusait lui-même des femmes.
Je l'ai attaché. Ses jambes et ses bras étaient en forme de X. J'ai pris un couteau. Je savais qu'il n'était pas encore mort. J'ai coupé sa chemise et je l'ai fait tomber par terre. J'ai fait la même chose avec tous ses vêtements.
Il était nu. Je savais ce que je voulais faire. J'ai allumé une cigarette et je l'ai fumée. J'ai giflé son visage. Il s'est finalement réveillé de l'obscurité.
Je pouvais entendre des bruits de protestation sortir de sa bouche.
-" Putain, qu'est-ce que tu fais ?" Il a demandé.
- "Je te fais payer pour ce que tu as fait à toutes les femmes que tu as maltraitées."
J'ai pris ma cigarette et j'ai brûlé son téton avec. Il a crié. J'ai souri. C'était ma chose préférée à faire : la torture.
Je me suis éloigné de lui jusqu'à une table. J'ai attrapé une bouteille d'alcool et je suis revenu vers lui.
-" Non ! Ne fais pas ça ! Je peux te donner de l'argent !" Il m'a supplié.
Cependant, je n'étais pas d'humeur à parler et à négocier. J'ai ouvert la bouteille et ai laissé l'alcool tomber sur son estomac, qui saignait encore de ma précédente coupure.
Il a crié plus fort.
J'ai arrêté de verser l'alcool sur lui. J'ai ouvert sa bouche et mis la bouteille dans sa bouche. Je l'ai laissé s'étouffer avec le liquide et la bouteille et je l'ai laissé dans sa bouche. J'ai pris un pistolet sur la table et j'ai visé son œil gauche. Je lui ai tiré dessus. Ça a dû faire mal. Il s'est étouffé davantage avec la bouteille, en faisant des bruits.
Finalement, j'ai repris mon couteau et je suis allé vers son dos. J'ai touché ses épaules, son dos et le bas de son dos avec. D'une main, j'ai attrapé sa fesse et j'ai ouvert son cul. J'ai pris le couteau et avec le côté tranchant, je l'ai pénétré fortement.
Il a bougé et a essayé de se libérer mais il a échoué. Je l'ai fait encore et encore jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. C'est là que j'ai su qu'il était mort.
Je l'ai laissé pourrir dans la cave, je suis sorti et j'ai fermé.
Cet homme n'avait plus de famille et la maison était près de la forêt, sans voisins à des kilomètres à la ronde. Son père était un homme riche et William a hérité de l'argent de son père. Donc, je n'ai pas à m'inquiéter de tout ça. Personne ne saura qu'il est mort parce qu'il n'avait personne.
J'ai une nouvelle maison.
Maintenant, j'ai besoin d'hommes et de femmes. Je dois faire des connaissances dans la mafia et créer mon propre réseau. Je sais qu'en tant que femme, ce sera plus difficile, mais j'y arriverai.
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Chaque jour est le même. Je me réveille dans ma nouvelle maison plus heureuse que je ne l'ai jamais été. Je recommence à rencontrer de nouvelles personnes. A recréer ma propre mafia.
Je ne veux pas être dans la mafia pour tuer ou torturer des innocents. Je ne tue que les hommes les plus dangereux et les plus dégoûtants de ce monde.
Et c'est pourquoi je ne serai pas prise au sérieux.
Lorenzo m'a appris qu'il y a des événements mafieux plusieurs fois dans l'année. Mais en France, il y en a moin et je ne peux pas encore aller en Italie. Donc je reste ici. Je ne veux pas qu'il me trouve avant d'avoir assez de monde et pour l'instant, je suis seule.
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Donc je suis là, portant une robe blanche moulante avec une fente sur une de mes jambes. J'ai attaché mes cheveux en un chignon. J'ai conduit ma voiture blanche et je suis allée à l'événement spécial.
Je marche vers le manoir devant lequel se trouvent de grandes fontaines.
- "Qui êtes-vous ?" L'homme de la sécurité me demande.
-"Lilith, ouais je sais que vous ne me connaissez pas et tout mais soit vous me laisses entrer soit vous verez qui je suis. Alors?"
- "Je ne peux pas vous laisser entrer si vous n'êtes pas sur la liste."
- "D'accord, alors laissez-moi rencontrer votre patron". "
- "Mais il n'est pas..."
-"Il n'est pas quoi ? Je veux le voir maintenant. Si vous ne voulez pas mourir maintenant, amènez-le ici."
J'ai attendu devant ce manoir pendant que les gens me regardaient de travers.
-"C'est vous qui avez demandé à me voir?" Une voix a demandé derrière moi. Je me suis retournée et j'ai vu un jeune homme.
- "C'est moi. Je veux entrer, mais votre chien ne voulait pas me laisser entrer."
Il glousse.
- "Il a juste fait son travail, vous savez. Comment, d'ailleurs, avez-vous su ce qui se passait ici ?"
- "Longue histoire mais je veux juste rencontrer des gens. Je suis nouvelle dans la mafia, alors..."
- "Ok, je pourrais vous laisser venir mais pourquoi le ferais-je ?"
- "Parce que si vous ne voulez pas que je tue tout le monde dans cette putain de maison, vous devez me laisser entrer."
Il rit. - "Vous seule, vous tueriez tous ces mafieux, hommes et femmes ? "
- "Vous voulez que je vous montre ?"
- "Vous êtes très sûre de vous pour une petite femme. Mais je veux voir ce dont vous serez capable dans le futur, alors, venez avec moi, je vais vous montrer à mes invités. Et au fait, je suis Adam."
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Nous sommes allés dans la pièce où il y avait tous les invités.
- "Bonjour à tous, bienvenue dans ma maison, j'espère que vous passerez un bon moment et aussi, j'ai rencontré une belle fille et je pense qu'elle serait utile et réussirait dans notre monde. Son nom est Lilith et elle n'a visiblement peur de personne, elle a même menacé de me tuer devant ma maison. Je veux qu'elle ait sa chance et c'est pourquoi elle va nous parler à tous. Alors bienvenue à vous tous et bienvenue à vous, Lilith."
Je le regarde et le remercie sincèrement.
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Tout le monde a quelqu'un dans sa famille qui est italien. J'ai déjà parlé à quelques personnes, certains m'ont juste donné des conseils et proposé des arrangements.
- "Hé, je ne pense pas que nous nous soyons rencontrés." Un homme dit derrière moi. Je me suis retourné pour voir un vieil homme aux yeux verts. On pouvait voir une dent en or quand il souriait. Il avait une quarantaine d'années.
- "Non, nous ne nous sommes pas rencontrés."
- "Je m'appelle Alberto." Il sourit. J'ai murmuré un "d'accord" et je me suis éloignée, sans me soucier de ce qu'il voulait.
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