Chapitre sept
Il y a 3 ans (New York)
Nous descendions les escaliers et Lorenzo était derrière moi. Il faisait sombre et froid. Après un moment, nous arrivions enfin au bout de l'escalier et j'ai vu une grande porte grise.
Lorenzo s'approche de la porte et à côté d'elle il y avait une tablette. Il pose sa main dessus et la tablette devient verte. La porte s'est ouverte et Lorenzo a poussé mon dos avec sa main pour que j'entre dans le sous-sol.
Je me fige à son contact et m'éloigne rapidement de lui.
-"Je ne vais pas te manger, tu sais..." Il rit. Je ne dis rien.
De grandes portes remplissaient le couloir.
- "Il n'y a que des hommes ou il y a des femmes et des enfants ici ?" Je lui demande.
- "Des hommes et des femmes oui, mais la plupart du temps, il n'y a pas d'enfants."
-"On peut repartir ? Je me sens mal à l'aise". Je lui demande.
- "Si tu veux partir, tu dois me dire de quoi tu as rêvé hier."
- "Je te l'ai dit, je ne m'en souviens pas."
- "Je ne te crois pas, alors soit tu me le dis, soit tu viens avec moi."
-"Je ne me souviens pas mais d'accord, je te suis." Il se dirige vers une porte et je le suis.
Il l'ouvre et je recule quand je vois du sang sur les murs. Lorenzo attrape un couteau et me le donne.
-"Pourquoi tu me le donnes ?"
-"Parce que tu vas l'utiliser." Il dit avant de marcher vers un homme dans l'ombre de la pièce.
Je m'approche d'eux et vois l'homme attaché sur une chaise.
"Dis-moi pour qui tu travailles." Lorenzo demande à l'homme.
-"Tue-moi déjà parce que je ne te le dirai pas". L'homme a dit avant de me regarder et de sourire en coin.
Il me regarde comme s'il était sur le point de me baiser.
"Qui est-ce ?" Il demande en se mordant les lèvres et en regardant mes seins.
-"Personne, maintenant réponds à ma question." Lorenzo dit avec un visage froid et prend une paire de pinces avant d'arracher les ongles du prisonnier. L'homme hurle de douleur.
-"Lilith, utilise ton couteau." Il ordonne.
Je respire difficilement car l'homme me regarde toujours en souriant. Mes mains tremblent à cause de la peur.
-"Ne t'inquiète pas, je suis là avec toi." La voix de Lorenzo me dit.
-"Décharge toutes tes émotions sur lui."
Je respire à nouveau et ferme les yeux avant de me concentrer sur mes émotions. Une larme a coulé sur ma joue avant que je ne l'essuie.
Je regarde à nouveau l'homme dégoûtant et avec mes mains, j'enlève son pantalon en le regardant dans les yeux. Il sourit encore plus.
- "Tu la veux, n'est-ce pas ?" demande le prisonnier en regardant son sexe.
Mais je ne dis rien et j'enlève son boxer. Je prends le couteau et lui transperce la jambe. Il crie à nouveau. Avec ma main, je prends sa bite déjà en érection et je le masturbe. Il gémit.
Ensuite, je reprends mon couteau et lui coupe la bite en entendant ses cris. Je le frappe au visage et lui griffe l'autre jambe.
- "D'accord Lilith, c'est assez. Je ne veux pas qu'il meure, pour l'instant." Lorenzo dit. Mais je ne l'écoute pas. Je plante le couteau dans ses hanches.
Avant que je puisse faire autre chose, je sens une main sur mon bras. Par réflexe, je me retourne et le frappe à la poitrine.
-"Arrête, calme-toi." Il dit calmement. Mon corps entier tremble.
-"Hé, c'est bon. Tu y es allé un peu fort avec lui mais je ne serai pas en colère." Il dit en posant ses mains sur mes épaules.
- "Ne me touche pas !" J'ai crié avant de m'éloigner de lui.
- "Ok, suis-moi." Il me dit en marchant près de la porte.
- "Vise la cible et respire calmement." Il dit en se positionnant derrière moi et en mettant mes bras dans la bonne direction.
Je n'aime pas qu'il soit si près de moi mais je me calme et je fais ce qu'il me dit.
- "Tire !"
Je respire fort avant d'enlever la sécurité et je concentre mes yeux sur la cible puis je tire. Le bruit fort me rends presque sourde.
- "Bien ! Es-tu sûr que tu n'as jamais fait ça avant ?" Il demande en tournant mon corps pour me faire face.
- "Oui, je suis sûr." Je murmure, perdue dans ses yeux sombres.
- "Pourrais-tu arrêter de me mentir pour une fois ?"
-"Je ne mens pas." Je le regarde intensément dans les yeux. Je dois gagner sa confiance."On a fini ?"
-"Oui"
- "Je ne peux pas voir d'autres personnes que toi? Je veux savoir ce que vous faites."
-"Oui, tu peux, ce soir tu verras ce que c'est de travailler dans une mafia." Il a dit en souriant.
J'étais un peu stressé. Qui va être là ?
J'ai besoin de savoir ce qu'ils font. Je dois voir qui a le pouvoir et ensuite je m'échapperai. Si je ne le fais pas, il va me suivre et me kidnapper à nouveau. Je ne sais même pas pourquoi il me garde ici. Mais je ne resterai pas. Ce n'est pas dans mes projets d'être la possession d'un homme.
Je n'ai besoin de personne. A chaque fois dans ma vie, j'ai survécu par mes propres moyens. Mais je dois faire attention à Lorenzo. Il est intelligent et c'est un chef de la mafia.
Je porte une robe rouge courte avec une paire de talons. J'ai attaché mes cheveux dans un chignon.
Un des pouvoirs des femmes est que les hommes sont faibles quand il s'agit de nous. Quand nous nous habillons, ils pensent que c'est pour eux, mais en réalité, c'est pour nous. Nous nous sentons puissantes et nous le sommes.
Quand on est sexy, ils ne peuvent penser à rien d'autre qu'à nous baiser. Mais nous, nous pouvons nous concentrer sur tout le reste.
Dix minutes après que Lorenzo m'a dit d'aller dans le salon, je descends les escaliers.
Je regarde droit devant moi et je vois quatre inconnus assis devant la grande table. Et quand ils me voient, je leur souris de manière séduisante mais je regarde plus longtemps dans les yeux de Lorenzo.
-"Lilith, je ne t'ai pas dit de venir à neuf heures ?" Il me demande avec sa voix roque.
- "Oui mais je ne suis pas tes ordres parce que je ne travaille pas pour toi, tu te souviens ?"
- "Ton attitude va te tuer un jour."
- "Peut-être que j'aime le danger. Tu ne fait pas les présentations ?"
-"Voici Alessandro." Il me dit en désignant un jeune homme aux cheveux blonds ondulés.
-"Matteo." Il a les cheveux noirs et les yeux bleus avec beaucoup de tatouages sur les bras.
-"Eduardo." Cheveux bruns et yeux sombres et porte un jean et un t-shirt alors que tout le monde porte des costumes.
-"Et enfin, Leonardo." Je regarde et je vois un homme séduisant, plus grand que les autres invités, avec des cheveux noirs et de beaux yeux verts. Il porte un costume noir mais sa cravate est un peu desserrée, ce qui permet de voir sa poitrine musclée.
- "Bonjour tout le monde, je suis Lilith et ce bâtard m'a kidnappé il n'y a pas longtemps."
- "Lilith ! Parle-moi encore une fois comme ça, et tu verra"
-"Quoi ? Je t'ai fait de la peine ?" J'ai dit en souriant.
-"Je l'aime bien, où l'as-tu trouvée ?" Leonardo a dit en souriant et en me regardant.
-"Tout le monde se tait avant que je vous tue tous !" Lorenzo a crié. Je leve les yeux au ciel. Qu'est-ce que j'ai dit ? Les hommes sont si faibles quand il s'agit de nous.
-"Alors, de quoi s'agit-il ?" Je demande.
-"Nous sommes ici pour des affaires." Je laisse échapper un soupir, essayant de ne pas paraître intéressée.
Pendant qu'ils parlaient, j'écoutais attentivement. Je me suis répété plusieurs fois dans ma tête les endroits auxquels ils faisaient référence.
Maintenant je sais que les quatre hommes font partie de la mafia de Lorenzo. Matteo est le hacker, c'est aussi celui qui reste silencieux la plupart du temps.
Alessandro est l'intellectuel. Eduardo est le dealer et Leonardo est celui qui torture. Lorenzo est le patron et celui qui se bat.
J'ouvre mes jambes et j'agrandis ma poitrine. Je lèche mes lèvres et regarde la fenêtre à côté de nous.
-"Je m'ennuie, Lorenzo." Je dis avec des yeux séduisants.
-"C'est toi qui m'as demandé de venir, alors tu restes."
- "Tu n'es pas mon patron, je peux faire ce que je veux !" Je réponds.
- "Je ne suis pas ton patron mais tu m'appartiens donc si je te dis quelque chose tu m'obéis !"
Je me lève et vais là où Lorenzo est assis.
- "Je ne t'appartiens pas. Tu penses que parce que tu m'as kidnappé, je suis à toi mais bébé je ne le suis pas. J'étais gentille avec toi jusqu'à maintenant. Tu verras bientôt qui je suis vraiment." Je le dis d'une voix calme.
-"Maintenant, je vais dans ma chambre parce que je suis fatiguée de toute cette merde et si quelqu'un veut venir avec moi, ma chambre est en face de la sienne". Je dis en regardant dans les yeux de Leonardo.
C'est alors que Lorenzo a perdu la tête. Il se lève et prend mon bras avec sa main tout en m'emmenant vers la cuisine et en me poussant contre le mur. Il m'étouffe ensuite avec sa main en me regardant dans les yeux.
-"Maintenant, arrête ce jeu avant que je ne fasse quelque chose que tu n'aimeras pas. Tu m'appartiens et personne ne te touchera, compris petite pute ?"
-"Si je veux baiser avec quelqu'un, je le ferai. Maintenant, lâche-moi, putain."
Mais ça le rend encore plus furieux alors il me pousse plus fort contre le mur et m'étrangle jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer.
-"La seule personne avec qui tu peux baiser, c'est moi. Et même si tu veux baiser quelqu'un d'autre, personne ne le fera parce qu'ils savent que tu es à moi." Il chuchote à mon oreille. Une larme a coulé sur ma joue à cause de l'agression. Il est trop près de moi.
"S'il te plaît, lâche-moi." Je le supplie presque. Il regarde la larme et fait un pas en arrière. Et je marche vers ma chambre, soudainement épuisée.
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