Chapitre cinq
Il y a 3 ans (New York)
Je marche vers mon appartement, la journée a été longue à l'école et je suis vraiment fatiguée. Cela fait quelques jours que je n'ai pas vu James et je suis un peu inquiète.
Il fait sombre et froid ce soir. Je passe dans les rues et j'entends des voix mais je continue à marcher sans vraiment faire attention. Et puis, j'entends un coup de feu. Je regarde autour de moi et je vois Lorenzo avec une arme à feux dans les mains et derrière lui un homme allongé sur le sol. Je le regarde lui et je regarde le pistolet plusieurs fois.
- "Putain, mais qu'est-ce que vous faites ?" Je lui demande.
- "Tu as vraiment besoin d'une explication ? Ce n'est pas évident ?"
- "Oui, mais pourquoi l'avez vous tué ?"
- "Je ne te dois rien mais je ne peux pas te laisser dire à qui que ce soit ce qui s'est passé ici... alors soit tu me suis toute seule, soit je vais devoir te faire me suivre."
- "Je ne vais pas suivre un meurtrier et un dealer de drogue. Vous êtes fou ?"
Il s'approche de moi et essaie de me prendre le bras mais j'étais plus rapide que lui. Je frappe son bras et le frappe au visage. Puis j'utilise mes jambes pour le faire tomber. Et je prends son arme.
- "Que vas-tu faire avec mon arme ? Me tuer ?" Il sourit. "Et où as-tu appris à faire ça ?"
- "Je pourrais vous tuer mais je devrais cacher votre corps quelque part et je ne sais pas où je pourrais le cacher. Donc, vous allez juste me laisser marcher jusque chez moi. "
- "Pour que tu appelles la police ? Non..." Avant que je puisse voir quoi que ce soit, il se lève et prend le pistolet avant de le claquer derrière ma tête et tout devient noir.
Je me lève avec une douleur à la tête. Je regarde autour de moi et je suis surprise. C'est la plus belle chambre que j'aie jamais vue. Puis je me suis souvenu de ce qui s'était passé hier.
- "Conard !" J'ai crié dans la chambre. Il vient vraiment de m'emmener chez lui. Je me suis levé et je suis allé vers la porte. J'ai essayé de l'ouvrir et j'ai été surprise qu'elle s'ouvre vraiment.
Il y avait de grands escaliers devant la porte et quelques portes sur la gauche. J'ai pris les escaliers et j'ai vu une cuisine. J'avais super faim. Je suis allée au réfrigérateur et j'ai pris une bouteille d'eau et de la nourriture. Puis je suis allé à la grande table et me suis assise sur la chaise. Je n'avais pas l'intention de m'échapper le ventre vide.
- "Je vois que tu te mets à l'aise." J'ai entendu sa voix grave.
- "Pourquoi ne profiterais-je pas de cette grande maison ?" Je lui dis en mangeant. Il rit et s'assied sur une chaise en face de moi.
- "Tu n'as pas l'air d'avoir peur de moi, même si je t'ai en quelque sorte kidnappé..." Il me dit inquiet.
- "Parce que je n'ai pas peur de toi. Que ferais-tu ? Tu me tuerais ? Alors fais-le." J'ai répondu simplement en le tutoyant puisque apparement le respect est mort...
- "Oui, je pourrais, mais tu m'intrigues. Où as-tu appris à te battre ?" Il m'a demandé à nouveau.
- "Tu sais quand je t'ai demandé pourquoi tu voulais tuer cet homme et que tu m'as dit que tu ne me devais pas de réponse ? Je ne te dois pas de réponse non plus." Je lui ai dit en regardant ses yeux sombres.
- Tu as raison, mais si tu ne fais pas ce que je te dis, je te tue".
- "Alors tue-moi maintenant parce que je ne te dirai rien." Je lui souris.
- "Tu as vraiment envie de mourrit toi. Je pense que juste pour t'embêter, je ne vais pas te tuer." Il dit avant de prendre une tasse de café.
- "Alors, qu'est-ce que je fais ici ?" Je demande.
- "Pour l'instant, tu vas rester ici bien sagement. Je ne peux pas te laisser sortir. Et je vais attendre que tu me dises tout ce que je veux savoir."
- "Tu vas attendre longtemps alors. Je ne te dirai jamais. "
- "Nous verrons bien." Il dit avec un sourire confiant.
J'étais allongée dans la chambre et je m'ennuyais. Je n'ai pas mon téléphone et je n'ai rien à faire. Alors, j'ai parcouru la maison. J'ai vu une grande porte noire et je l'ai ouverte. Je pense que c'est la chambre de Lorenzo.
Tout était noir. C'était encore plus grand que la chambre dans laquelle il m'a laissé entrer. Sur un bureau j'ai vu une photo. Je l'ai regardée et j'ai vu un homme avec deux garçons. Je pense que l'autre garçon est
le frère de Lorenzo, il a des cheveux bruns et des yeux bleus. Je regarde alors Lorenzo.
Quand je l'ai regardé, j'ai vu un petit garçon, il ne souriait pas et ses yeux sombres étaient vides.
- "Qu'est-ce que tu fais ici ?"
J'ai presque laissé tomber la photo quand j'ai entendu sa voix furieuse.
- "J'explorais juste la maison et puis j'ai vu cette grande porte alors je l'ai ouverte..." Je lui explique.
- "Sors de la pièce et pose la photo sur le bureau." Il m'ordonne. Je fais ce qu'il me dit et je passe devant lui.
- "Je m'ennuie, c'est pour ça que j'explorais." Je lui dis.
- "Viens avec moi." Avant que je puisse accepter, il était déjà en train de sortir de la pièce.
Je regarde la maison en le suivant. En fait, c'est un manoir. C'est tellement beau. Je me demande comment il a pu acheter toutes ces choses.
Nous arrivons ensuite à une belle bibliothèque.
- "Tu peux venir ici quand tu veux", me dit-il pendant que je regarde la pièce.
- "C'est tellement beau, comment peux-tu acheter toutes ces choses ?"
- "Un chef de mafia est plutôt riche, tu sais..."
- "Oui évidemment... Attends. Quoi ? Non, tu te moques de moi. Tu n'es quand même pas un chef de la mafia?!"
- "Si, je le suis." Il ricane.
- "Merde et tu me le dis juste comme ça ?"
- "Comment voudrais-tu que je te le dise ?"
- "Je suis vraiment dans la grosse merde..." Je me suis murmuré à moi-même.
- "Viens avec moi, j'ai d'autres choses à te montrer."
J'ai déjà mal aux pieds à cause de toute la marche que nous avons faite. Nous descendons les escaliers et j'ai failli m'évanouir quand j'ai vu le salon. Il était magnifique.
Cependant, quelques mètres plus loin, il y avait aussi une cuisine à couper le souffle. Je me demande pourquoi il a deux cuisines mais ça ne me dérange pas.
- "C'est la cuisine principale." Il me dit. "Nous étions dans la partie du manoir réservée aux invités. Donc, ce n'est pas ma chambre que tu as vue..."
- "Je suis sûr que ta vraie chambre est encore plus grande." Je lui dis.
- "Oui, elle l'est."
Il m'a montré quelques pièces de plus, puis il m'a montré sa chambre. Elle était noire et énorme avec un lit king-size au centre de la pièce.
Il m'a ensuite montré une chambre en face de la sienne et m'a dit que je pouvais l'utiliser. C'était une chambre géniale avec une salle de bain dedans et un dressing.
- "Je vais travailler, tu peux explorer les pièces qui sont ouvertes" m'a-t-il dit avant de partir.
______________________________