¿𝗨𝗡𝗔 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗜𝗔 𝗨𝗡𝗜𝗗𝗔?
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APRÈS CETTE rude nuit où les Pogues n'ont pas fermé l'œil de la nuit, à cause de l'angoisse permanente que Rafe ne réapparaisse au château, Kiara et Pope revenaient enfin de leur petite excursion en toute intimité.
Les autres les attendaient déjà depuis un bon moment car ils voulaient à tout prix partir d'ici.
John B et Sarah avaient été perçus à jour. Si Rafe et Barry savaient qu'ils étaient de retour à OBX, toute l'île devait le savoir aussi. Alors ils devaient se planquer et vite.
— Enfin. Hé! Les appela JJ qui arrivait sur le ponton avec Sarah, John B et Isabella derrière lui. Non, l'attachez pas. Arrête!
— Quoi? Lui demande la brune.
— On s'en va.
— Pourquoi?
— De quoi tu parles? Renchérit Kiara après Pope.
— Ça va? Murmure Isabella à sa sœur, qu'elle supportait avec John B pour l'aider à marcher.
— Ouais...
— Vous avez fait quoi hier soir? Demanda John B aux deux tourtereaux.
— On a dormi, lui répond Pope.
— Dormi, c'est ça, se moque JJ voyant très bien qu'il y avait anguille sous roche.
Mais bon... Il ne pouvait pas vraiment leur en vouloir étant donné qu'il a effectué la même activité avec Isabella.
— Nous, on était debout toute la nuit.
— On doit se tirer, insiste John B.
— Rafe sait qu'on est là, leur explique Sarah. Il a failli tuer Izzie. On doit partir.
— Oh mon Dieu, Izzie. Tu vas bien? Lui demande Kiara en apercevant l'inhabituelle teinte au cou de la blonde. Qu'est-ce qu'il t'a fait?
— Il m'a-
— Il l'a étranglée, répond amèrement JJ qui rallumait le moteur du bateau.
— C'est lui qui t'a fait ça, l'interroge la brune en désignant les bleus qu'elle avait.
Mais ce n'était pas que les hématomes provoqués par son frère.
— Hum... Ouais, murmure-t-elle. Une partie.
La brune haussa d'un sourcil et retint un rire, comprenant de qui venait certains bleus qui marquaient son cou.
— On doit filer, allez, l'encourage Isabella, la voyant prête à être charriée par la brune.
— Ok, souffle-t-elle en défaisant la corde du bateau qu'elle venait tout juste d'attacher au ponton.
— SI RAFE et Barry le savent, ça va se répandre, déclare Kiara.
— Tout le monde le saura.
— On aurait dû aller vers le sud, lâche JJ.
— Arrête.
— Pourquoi on m'écoute jamais?
— C'est bon. Je comprends, le calme John B.
— J'ai une idée, réplique Sarah.
— Je pense qu'on a la même, renchérit Isabella en lançant un regard à sa sœur. Il va falloir qu'il fasse un choix.
— Vous nous expliquez? Les interroge Pope ne comprenant pas le jeu de regard entre les deux blondes.
— Je suis là. Notre père devra choisir entre Rafe et nous deux, lui explique Sarah en se désignant avec sa sœur.
— Sarah...
— Il nous choisira, affirme-t-elle.
— On est deux, renchérit Isabella. Il ne voudra pas perdre ses deux filles.
— S'il vous plaît, écoutez. Ward vous ment.
— Il ne sera pas d'accord, ajoute Kiara.
— On sait que ça a l'air dingue, soupire Isabella.
— Oui.
— On sait! S'exclament les deux blondes en même temps à la remarque de Kiara.
— Mais c'est... commence Isabella.
Sarah se tourne vers elle, ne comprenant pas pourquoi elle s'était arrêtée tout d'un coup. Mais en la voyant se serrer les poings sur ses jambes, elle comprit.
Elle avait toujours du mal à appeler Ward son père.
Même si, elle savait qu'il était son père et qu'elle le voyait comme tel, c'était toujours dur de l'appeler comme tel.
Seize années de mensonges et de persuasion que son père ne l'aimait pas. C'est une pilule dure à avaler.
— C'est notre père, continue Sarah pour sa sœur. On le connaît et on sait qu'il nous aime, toutes les deux.
— Il nous faut juste deux heures, leur demande Isabella.
— Izzie...
— Je sais ce que je fais, JJ, lui affirme-t-elle en se levant.
— J'ai confiance en toi, lui murmure le blond en la tirant un peu à l'écart des autres alors que John B avait une conversation avec Sarah. J'ai juste pas confiance en lui. Et en Rafe. Et s'il te trouvait et qu'il recommençait.
— Il ne recommencera pas. Pas devant mon père.
JJ détourna le regard des yeux de la blonde, toujours pas confiant, ni serein, par cette idée de retourner dans la gueule du loup.
Voyant toutes ces émotions traverser les yeux océans du blond, Isabella posa sa main sur sa joue pour l'inciter à la regarder. Il replongea son regard dans celui de sa petite amie, qui s'avança aussitôt pour l'embrasser tendrement et ainsi le rassurer.
— Ça va aller. Je reviens au plus vite, je te le promets.
Il acquiesça seulement, elle lui planta un dernier baiser sur la joue avant de partir rejoindre sa sœur sur le HMS Pogue, pour retourner chez elles.
༄༅༅༅༉
ELLES APERCEVAIENT enfin le Druthers, amarré sur le ponton qui longeait le marais jusqu'au jardin qui entourait la demeure des Cameron.
Sarah arrêta le bateau juste derrière le bateau de son père et elle jeta un œil à la maison dans laquelle elle vivait paisiblement avant cette course folle, alors que Isabella s'occupait d'attacher le bateau.
Sarah appréhendait son retour chez elle. Elle se demandait comment ils allaient réagir et surtout comment son père allait réagir. Et même s'il allait tenir sa promesse.
Et s'ils avaient raison? Et si mon père m'avait encore menti?
Avec des si on pouvait refaire le monde. Non, le seul moyen d'être sûr de ce qu'allait faire Ward, c'était d'aller le voir et de le lui demander.
— Tu es prête? Demandait Isabella à sa sœur.
Cette dernière se tourna vers Isabella pour la regarder avec un mince sourire avant d'acquiescer. Isabella lui tendit sa main que Sarah prit avec joie, ainsi elle savait qu'elle n'était pas toute seule, puis elles descendirent toutes les deux du bateau et marchait en direction de leur maison.
Au fur et à mesure qu'elles avançaient, le cœur de Sarah accéléraient et son cerveau paniquait.
Et s'il avait décidé de ne rien faire? Et s'il envoyait John B réellement en prison? Et s'il essayait de nous garder avec lui, avec Izzie, comme sur le tarmac?
— Non, lâchait elle, soudainement angoissée.
— Sarah?
— Je- Je peux pas... Je sais pas-
— Hey, hey, l'arrête sa sœur en prenant ses deux mains. Ça va aller. Je suis avec toi. On ne retournera pas avec lui, ok?
— Ok.
— Bien, murmurent les deux blondes avant de se remettre en marche.
Elles tenaient chacune fermement la main de l'autre, pour ne pas se sentir seules. Leurs mains raffermirent leur prise quand elles entendirent toutes les deux leur nom être prononcé par la voix de leur père.
Leur regard se posa sur ce dernier qui avait un grand sourire aux lèvres, avant de se mettre à courir jusqu'aux filles. Il ne croyait pas pouvoir revoir ses filles après tout ce qu'il s'est passé, plus spécialement Sarah qu'il savait blessée par Rafe.
— Sarah? Sarah! Izzie! Mon Dieu, mes chéries! Oh, mon Dieu!
— Reste là! S'exclame Sarah avant que son père n'ait le temps de les toucher.
— Ne t'approche pas plus, renchérit Isabella.
— D'accord. Je suis juste... Je recule, leur dit il en levant les mains en l'air en signe de reddition. Je suis juste... Je suis si heureux. Désolé.
— Où est Rafe? Demandaient les deux blondes en parfaite synchronisation, en plus de vérifier les alentours du regard.
— Je ne sais pas. Il n'est pas là, les rassure Ward. Tu vas bien? Demande-t-il en s'adressant à Sarah.
— Bien sûr que non. Et Izzie non plus ne va pas bien.
— Quoi? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé, Izzie?
— Quoi? Ça se voit pas, siffle cette dernière en élevant un peu la tête pour mettre en valeur son cou marquée de strangulation.
— Oh... Je suis désolé, mes chéries. Je-
— Tu as vu ce que Rafe a fait, l'interrompt Sarah.
— Il ne voulait pas, chérie. C'était un accident.
— Et étrangler Izzie, c'était un accident aussi?
— Je suis sûr qu'il ne le voulait pas, je suis même sûr qu'il n'allait pas le faire jusqu'au bout.
— N'en sois pas si sûr que ça, pouffe Isabella.
— Je ne pensais jamais te revoir, reprend Ward en s'adressant à Sarah. Et vous voilà, toutes les deux, souriait il, heureux de revoir ses filles adorées. Vous êtes... dans votre jardin. Chez vous.
— On ne revient pas, rétorque Sarah.
— Mon ange, vous êtes là-
— N'avance pas, réplique Isabella en le voyant s'approcher d'elles.
— Je ne bouge pas. Je reste là. Je ne supporte pas de vous voir souffrir... Je veux juste vous protéger et je ne peux pas si vous êtes avec lui. C'est lui qui vous a mis là-dedans. Vous n'imaginez pas ce que j'ai vécu. Je pensais que... tu étais morte, Sarah.
— Tu te souviens du soir de la tempête? Lui demande cette dernière.
— Oui.
— À la radio, tu m'as promis que si je revenais, tu dirais la vérité. Tu te souviens?
— On va témoigner contre toi, déclare Isabella face au silence de Ward. Dire que tu as menti, que Rafe a menti et que Rose a menti.
— Chérie.
— Convaincs Rafe de se rendre, continue Isabella.
— Je ne ferai pas ça, lâche Ward en secouant négativement de la tête.
Aucune des deux filles ne comprenaient l'attitude de leur père. Lui qui d'habitude voulait que justice soit faite pour tous, accorder une chance aux autres et aider du mieux qu'il peut. Le voilà prêt à envoyer un innocent en prison pour meurtre.
— Pourquoi? Lui demandait Sarah. John B n'a pas tiré sur Peterkin et il n'a certainement pas agressé Izzie.
— Il n'a pas tué Peterkin, mais elle est morte par sa faute.
— Quoi? S'exclament Sarah et Isabella, choquées des paroles de leur père.
— J'ai proposé de l'aider pour les petites choses qui était déjà à moi, et il a dit non. Vous savez pourquoi? Parce qu'il est cupide, comme son père. Il est tellement attiré par tout cet or qu'il ne partagerait pas avec le seul qui pourrait l'aider. Si attiré par cet or qu'il a mis son camion devant notre avion au risque de nous tuer, tous les trois. Voilà pourquoi on était là. Et Peterkin aussi. Voilà pourquoi c'est arrivé. Lui.
Sarah ne croyait pas un mot de ce que lui racontait son père à propos de John B.
C'était totalement faux.
Elle le savait car quand elle s'est fait tirer dessus, la priorité numéro une de John B c'était de lui trouver un médecin et d'éviter qu'elle ne meure. Il avait laissé Cléo et Terence prendre le camion rempli d'or et elle se rappelait de ce qu'il lui avait dit quand elle avait supposé l'idée qu'ils partiraient avec leur or : « J'en ai rien à faire de l'or, le plus important c'est toi. »
John B n'était pas cupide. Loin de là. Tout ce qui l'importait et qui passait toujours en premier c'était ses amis et elle, sa famille.
— Non, protesta Sarah. C'était Rafe. Et il va se faire prendre, et il va vous traîner avec lui.
— Chérie, il ne le fera pas car je l'empêcherai. Vous ne comprenez toujours pas. Les filles, cette famille, tout ça... Je n'avais rien avant. Rien de tout ça. Et si vous pensez que je ne suis pas prêt à tout pour qu'on reste tous ensemble, alors vous n'avez pas fait attention.
— Alors attends toi à avoir une famille brisée, siffla Isabella. Parce si tu ne dis pas la vérité, tu ne nous verras plus.
— Tu ne le penses pas. Aucune de vous deux.
— Tu veux parier? Le défie Isabella.
— Tu es ma préférée, Sarah. Même toi, Izzie. Rafe le sait pour vous deux. Mais non. Je ne vais pas choisir entre mes filles et mon fils. Je ne peux pas. Mais je peux te dire que tout va s'arranger. Tout ira bien et on sera tous ici. On sera ensemble et on sera une famille.
— Mais tu ne comprends pas, pouffe Isabella ne croyant pas un seul mot de ce que disait son père. Jamais on ne pourra redevenir une famille unie après tout ça. C'est impossible.
— Je ne choisirai pas, insiste Ward.
Sarah relâcha la main d'Isabella pour pouvoir s'avancer de quelques pas, jusqu'à son père et le regarder dans le blanc des yeux.
— Qu'est-ce qu'il t'est arrivé?
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'elle fit demi tour et reprit la main de sa sœur pour repartir en direction du bateau et retrouver les autres.
Le cœur des deux filles étaient en train de se briser petit à petit, au fur et à mesure qu'elles s'éloignaient de leur père.
Père qui appelait en ce moment même la police pour les suivre et ainsi les mener à John B. Père qui leur mettait à nouveau un coup de couteau dans le dos.
༄༅༅༅༉
— TU AS ÉCOUTÉ la cassette?
— Juste quelques secondes, répondit Pope à la question du brun assis à côté de lui. Mais c'est bien Gavin. Ward a dû trahir Limbrey comme il a fait avec ton père. Tu crois que Limbrey et ton père bossaient ensemble?
John B n'en avait strictement aucune idée. Il essayait de rechercher dans sa plus longue mémoire, une trace de cette Limbrey, même une brève mention d'elle de la part de son père. Mais non. Rien.
Puis son regard fut attiré par son bateau, dans lequel il voyait les deux blondes Cameron qui revenaient vers eux.
— Les voilà.
— Sarah! Izzie!
— Vous êtes là!
Ces dernières essayaient de toutes leurs forces de ne pas laisser couler les larmes qui menaçaient de s'échapper depuis qu'elles avaient quitté leur père. Elles ne devaient pas pleurer, il n'y avait pas de raisons. Enfin si on oublie Ward.
Ils allaient trouver une solution pour John B.
Sarah ferait n'importe quoi pour le faire sortir de cette galère et Isabella ferait n'importe quoi pour aider sa sœur et son ami.
— Alors?
— Ça a donné quoi? Leur demande John B.
Isabella ne répondit strictement rien, à la place elle se dirigea directement jusqu'à son blond qui l'observait inquiet. Il se demandait si elle allait bien, s'il lui était arrivé quelque chose ou si elle avait vu Rafe.
Elle ne disait rien et se jeta simplement dans les bras de son blond pour s'y sentir en sécurité et y trouver du réconfort. JJ le comprit aussitôt et resserra ses bras autour d'elle avant de lui embrasser la tempe, pour ensuite plonger son visage dans son cou et lui déposer de petits baisers.
— Vous aviez raison, répondait Sarah. Ça n'a pas marché. Désolée.
— Je suis désolée, murmurait Isabella dans le cou de JJ.
— T'y es pour rien, réplique-t-il en se détachant d'elle. Ok?
Elle acquiesça avec un léger sourire, puis ils rejoignaient les autres qui s'étaient rapprochés de leur futur feu de camp.
— Ça règle la question, reprend JJ. Vous devez partir au plus vite si vous voulez éviter les ennuis.
— Vous aurez besoin de matériel, et vous devrez vous séparer.
— C'est trop tard, lâche Kiara qui avait aperçu au loin des bateaux s'approcher d'eux.
Les sirènes se faisaient déjà entendre attirant l'attention de tout le monde.
— Ils vous ont suivies ici? Sûrement votre père.
— L'enfoiré, sifflait Isabella.
— On doit se tirer.
— Restez sur la plage, les mains en l'air! Retentissait une voix par un mégaphone.
— Allez-y!
— Allez!
— Courez! Allez!
Une course s'entama pour tous les Pogues, fuyant au plus vite la police avec l'espoir de les semer. JJ, Kiara et Pope étaient devant, tandis qu'Izzie et John B étaient un peu en retrait pour aider Sarah à courir avec sa blessure qui était encore fraîche. Ils couraient en direction de la forêt, des plaines pour essayer de trouver une possible cachette ou de les semer dans les hautes herbes.
— Allez! Allez!
— Sarah, ça va?
— Oui, répondit John B pour elle. Ça va?
— Oui.
— Allez!
Ils allaient même jusqu'à traverser le marais à la nage, mais ce n'était pas assez. Les agents du SBI et la police locale étaient juste derrière eux à les suivre de près, avec leurs armes de dégainées.
— Par ici!
— Derrière l'arbre!
Ils se précipitent tous vers l'arbre pour s'y cacher derrière, sauf que c'était foutu. Ils étaient cernés. John B était cerné.
— Ils nous ont encerclés.
— Pas un geste!
— On fait quoi? Demandait Pope.
— On n'a plus le choix, répond seulement JJ qui essorait son bandana.
Il sortit ensuite son arme et se mit à l'essuyer avec son bandana, il l'essuya de fond en comble afin qu'elle puisse faire feu. Il ne pensait même pas aux conséquences des actes qu'il envisageait de faire, il voulait sauver son ami à tout prix.
Sauf que John B savait très bien que s'il le laissait faire, il allait emmener tous ses amis avec lui. Et plus particulièrement JJ, qui avait déjà chargé l'arme, prêt à tirer.
Il attrapa aussitôt JJ et sa main qui tenait l'arme pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. Il la lui arracha avant de la laisser tomber au sol.
— Levez les mains!
— Ça va aller, murmure John B à son meilleur ami.
— Vous n'irez nulle part!
— C'est parti.
JJ n'en revenait pas de ce que faisait John B, mais il était trop tard maintenant. Des voitures de police s'étaient arrêtées pas loin devant eux, ils étaient pris au piège. Il se dépêcha alors de recouvrir son arme de feuille morte et d'herbes pour éviter que les flics ne la voit et que lui aussi se fasse choper.
— John B! S'écriait Shoupe, arme en main comme tous ses collègues. Montre toi! Au sol. Ne bouge pas!
— Je me rends!
— Ne bouge pas!
— Mains en l'air!
— Les autres, ne bougez pas. Les mains en l'air, leur ordonnait Shoupe.
Ils obéirent aussitôt et levaient les mains en l'air tout en avançant doucement pour se montrer aux policiers.
— Ne bouge pas!
— Shoupe, je veux témoigner.
— Il était temps, soupire ce dernier. Au sol. Ne bouge pas. Personne ne bouge.
— Pas un geste. Je veux voir tes mains.
— JJ, murmurait Isabella assez angoissée.
— Tout va bien, bella. Je suis là, lui chuchote-t-il en faisant en sorte que leur coude se frôle.
Elle lui offrit un mince sourire, légèrement rassurée, mais son regard fut attiré par des gestes brusques.
Thomas était en train de s'en prendre à John B, et cette scène valait plusieurs cris venant de tout le monde. Les adolescents criaient envers Thomas, Shoupe en faisait de même, il lui ordonnait de s'arrêter, et d'autres agents hurlaient sur les adolescents qui étaient révoltés par ce qu'ils se passaient sous leurs yeux.
— Arrêtez!
— Thomas!
— Laissez-le!
— Ça va pas?! Vous allez laisser faire?!
— Arrêtez! Ça suffit!
— Pas un geste!
— Arrêtez!
— Thomas! Arrête!
— Laisse-moi! Criait ce dernier en repoussant Shoupe. C'est pour Peterkin, annonce-t-il au brun avant de lui donner un violent coup de poing au visage arrachant des cris d'horreurs aux filles.
Sauf que Thomas s'était trompé de personne. Il avait frappé le mauvais homme...
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Spécial guest pour le prochain chapitre...
Valentina Zenere pour le rôle de Valentina Martinez
Avant que vous ne fassiez un commentaire par rapport à Elite, certes j'aime cette série. Du moins, j'aimais (c'est devenu trop long pour rien maintenant).
Et j'avais prévu depuis longtemps de la choisir comme personnage car je kiffe comment elle interprète tous ses rôles et je la connais depuis ma tendre enfance (Disney Channel nostalgie🥲)