Psycho (Version Française)

By smokingwhilereading

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/!\ Je ne suis que la traductrice de Psycho - les deux auteures sont Américaines. Il y aura des scènes narran... More

Avant-goût.
Chapitre Un.
Chapitre Deux.
Chapitre Trois.*
Chapitre Quatre.
Chapitre Cinq.*
Chapitre Six.
Chapitre Sept.*
Chapitre Huit.
Chapitre Neuf.*
Chapitre Dix.*
Chapitre Onze.*
Chapitre Douze.
Chapitre Treize.
Chapitre Quatorze.
Chapitre Quinze.
Chapitre Seize.
Chapitre Dix-sept.
Chapitre Dix-huit.
Chapitre Dix-neuf.

Épilogue.

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By smokingwhilereading

Cinq ans plus tard

La pluie qui tombait dehors tambourinait sur le toit de la maison de Carissa. Il pleuvait depuis presque cinq jours de suite, et cette nuit était pleine de tonnerre et d'éclairs elle aussi. Ce n'était pas ce à quoi elle s'était attendue pour un soir d'octobre avant son anniversaire, et clairement pas non plus la façon dont elle avait voulu se réveiller - surtout à deux heures du matin. Avoir vingt-sept ans n'était certainement pas aussi fabuleux que ça aurait dû l'être.

Elle se redressa dans son lit et étira ses bras, puis son cou, puis prit finalement le temps d'examiner le ciel à l'extérieur. Il était d'un gris sombre, un orage déchaîné bouillonnant au-dessus de l'océan. Les palmiers s'agitaient avec le vent et menaçaient de s'envoler au loin si la brise s'intensifiait assez. Le rugissement assourdissant du tonnerre, ainsi que le flash éblouissant des éclairs, créaient un spectacle qui en mettait plein la vue quand le sommeil sembla la déserter.

Malibu était assez effrayant quand les orages se manifestaient parce que les habitants parlaient de leur peur des ouragans qui s'empareraient de toutes leurs possessions. Carissa regarda autour d'elle dans sa chambre et se rendit compte qu'elle n'avait vraiment pas beaucoup de choses à l'intérieur. Ses vêtements remplissaient l'armoire, sa coiffeuse était ornée de quelques petites boîtes contenant des bougies, et son téléphone portable reposait sur sa table de chevet. Elle le saisit et regarda l'écran, et n'y vit ni messages ni appels manqués de son mari. Carissa grogna et le replaça où il était initialement, espérant recevoir l'un ou l'autre bientôt. Elle aperçut son alliance quand elle reposa sa main sur le matelas, et chanta les louanges du diamant fixé juste au centre de l'anneau de mariage en argent.

Elle fit courir sa main à travers ses cheveux longs bruns et inspira lentement. Elle retint sa respiration jusqu'à ce que sa tête s'engourdisse; puis elle la relâcha. Elle s'allongea à nouveau sur le dos et se pelotonna sous la couette, la présence de quelqu'un à côté d'elle lui manquait - l'homme aux cheveux bruns et bouclés, aux yeux verts électrisants, et au sourire qui pouvait illuminer toute une ville lui manquait. Elle pensa à lui et sourit au bonheur d'avoir la chance de l'aimer - même maintenant, même encore.

Juste avant qu'elle ne se rendorme, on frappa légèrement à la porte de sa chambre. Carissa se redressa encore et alluma la lampe de chevet, éclairant la pièce d'une lueur faible. Elle regarda la poignée de la porte tourner lentement - soigneusement, comme si la personne de l'autre côté ouvrait un coffre-fort - puis la porte grinça en s'ouvrant.

Là, entre le couloir et sa chambre, se tenait un petit garçon âgé de trois ans. Pendant un instant, elle l'admira: ses yeux noisette profonds scintillaient à la lumière, la peau douce de sa joue était collée à l'embrasure de la porte, et ses cheveux étaient dressés à divers endroits après qu'il se soit tourné et retourné en essayant de dormir malgré l'orage. Il se pencha contre le mur et épia à l'intérieur, cherchant sa mère, et quand ses yeux la trouvèrent il se gratta la tête.

« Landon? Quelque chose ne va pas? » dit-elle à son fils d'une voix douce.

L'enfant souleva sa couverture - qui traînait par terre - au-dessus de sa tête et avança dans la chambre. Carissa vit une petite tache de pâte sur son tee-shirt et soupira - elle venait juste de laver son pyjama hier au matin et il était déjà sale. C'était une habitude qui, elle en était convaincue, provenait de son père. Le coton bleu, imprimé de petits singes qui dansaient, affichait une éclaboussure orange qui aurait assurément besoin d'un supplément de détergent pour partir.

« Maman, est-ce que je peux dormir avec toi? » demanda-t-il en attendant du côté du lit de son mari la permission de grimper dessus.

Carissa sourit et acquiesça. Elle se tourna et attrapa la jambe prosthétique qui était appuyée sur la table de chevet et la mit, puis marcha jusqu'à la porte et la referma. Elle se pencha pour porter Landon, et le posa ensuite sur le lit. Carissa retourna de son côté et retira sa jambe, puis se saisit d'un oreiller du côté du lit de son mari pour le donner à son fils.

« C'est quoi la lumière dehors? » s'enquit-il tout en regardant sa mère tapoter un oreiller pour lui.

« Des éclairs. De l'électricité dans le ciel. » répondit-elle.

Il s'allongea sur l'oreiller, se recroquevillant tandis que Carissa tirait la couette sur lui.

« Est-ce que papa rentre à la maison? »

Carissa expira et sourit faiblement en observant ses yeux optimistes.

« Bientôt, mon chéri. Avec un peu de chance, bientôt. » le rassura-t-elle, l'embrassant sur le front. « Endors-toi. C'est seulement un orage. Je suis juste là. »

Après ça, Landon ferma les yeux et blottit son visage dans l'oreiller de son père. Carissa lui faisait face et lui frottait doucement le dos, l'aidant à se rendormir. Avec des gestes très subtiles, elle tendit le bras pour attraper son téléphone et regarder l'heure: deux heures dix-huit du matin.

Ses yeux devinrent las à force d'attendre. Des poids en plomb semblaient s'attacher à ses paupières et les obligèrent lentement à se fermer. L'orage se poursuivit tout le restant de la nuit, lui fournissant un bruit coloré sur lequel s'endormir.

Le matin suivant, Carissa se réveilla avec le soleil qui tapait depuis la fenêtre. L'orage était passé et hors de vue - tout comme Landon. Elle balaya la chambre du regard à sa recherche, mais tout ce qui restait de lui était sa petite couverture adorant une fusée étendue sur le lit. Elle se frotta le visage avec les mains et s'empara de sa prothèse, la fixa, puis s'approcha de la porte.

« Landon? » l'appela-t-elle. « Landon, mon chéri, où es-tu? »

La maison était silencieuse. Landon était généralement debout à cette heure-ci, en train de regarder la télévision avec le volume haut pour pouvoir chanter en chœur avec les chansons de ses programmes télévision favoris. Son mari aurait du être à la maison à cette heure-ci aussi, mais son téléphone n'était pas sur sa table de nuit comme il l'était habituellement. Elle s'aventura dans le couloir puis dans les escaliers. Tout était toujours anormalement silencieux.

« Landon, sérieusement... » grogna-t-elle, tournant rapidement vers la cuisine.

Tout à coup, des confettis tombèrent partout au-dessus de sa tête.

Landon était assis sur l'îlot, jambes en tailleur, un nouveau pyjama, avec un chapeau de fête sur les boucles, se forçant lui-même à cacher un sourire merveilleux.

Un gâteau au fromage blanc fait maison avec une bougie de la forme d'un point d'interrogation reposait devant Landon, ainsi que des assiettes de toasts français et de pancakes, et une assiette de bacon et d'œufs - sans oublier un bol de fruits coupés en dés.

Deux bras vinrent s'enrouler étroitement autour de sa taille par derrière, et des lèvres familières déposèrent une pléthore de baisers sur la peau de sa joue et de son cou. 

« Joyeux anniversaire, princesse. » la voix matinale et râpeuse de son mari la salua.

Elle rit et se retourna vers lui, rencontrant ses yeux souriants. Il retira quelques confettis de ses cheveux.

« Quel con... tu n'as même pas appelé hier soir. » dit-elle en arquant un sourcil.

Ses mains larges soutenaient son dos tandis qu'elle s'éloignait de ses lèvres qui avançaient. Son expression de visage passa de tendre à un état feint de choc.

« Excuse-moi? Après tout ce dur labeur? C'est tout ce que tu as à me dire? » persifla-t-il, puis se tourna vers son fils. « Ta maman est tellement indifférente à ce que je fais, honnêtement... »

« Seulement parce que ton papa est rentré à la maison à Dieu sait quelle heure. » rétorqua-t-elle tout en enveloppant ses bras autour de son cou et en se penchant vers lui.

Il planta un baiser sur son nez et la fit tournoyer, la conduisant ensuite vers l'îlot plein de nourriture. 

« Landon? Est-ce que tu veux dire à maman ce qu'on a fait ce matin avant qu'elle se réveille? » demanda-t-il à son fils, dont les yeux s'illuminèrent d'enthousiasme.

« On a fait des pancakes... papa m'a aidé à les faire ressembler à des personnes! » s'exclama-t-il, en pointant du doigt l'assiette avec de petites personnes en pancake - une mère, un père, et un enfant.

Carissa sourit en remarquant le mal évident que son fils s'était donné pour enfoncer les moules dans les crêpes épaisses. Elle posa les yeux sur lui et effectivement, son père l'avait laissé manger les restes avec du sirop - son visage était collant.

« Quoi d'autre, mon pote? Qu'a-t-on fait d'autre? »

« On a fait des toasts! Et du ba... euh... ba... » peinait Landon avec un mot qu'il ne connaissait pas encore bien.

« Bacon. » chuchota-t-il dans son oreille pour lui insinuer.

« Bacon. » répéta Landon. « On a fait du bacon, maman. »

« J'adore, Landon, merci. » sourit-elle en l'embrassant sur la joue.

Il fit un câlin à sa mère et sourit de toutes ses dents - une fossette se creusant à gauche de sa bouche.

« Et moi, alors? » fit son mari, particulièrement insolent.

Elle se tourna et croisa les bras, un sourire narquois aux lèvres en inspectant son air comique, qu'il avait manifestement affiché pour amuser Landon.

« Je t'embrasse uniquement si les fruits dans ce bol ont été coupés à la main. »

« Bien sûr qu'ils l'ont été. Nous sommes mariés depuis trois ans; comment peux-tu me poser une question aussi ridicule? »

Carissa repensa à la bague autour de son doigt; et inscrits à l'intérieur se trouvaient les mots: « Tu es la seule. ». Elle soupira et se retourna vers Landon.

« Est-ce que papa a coupé les fruits lui-même? »

Landon regarda son père, qui hochait de toute évidence la tête pour l'inciter à l'imiter. Landon, cependant, secoua la tête et esquissa un large sourire.

« Tu vas élever un menteur. » taquina-t-elle.

Il haussa les épaules, se pencha et l'embrassa. Ils sentaient toujours tous les deux cette hâte que l'autre avait et transmettait - même maintenant, même encore. Il l'embrassa encore plus fort, et Landon se couvrit les yeux en gloussant.

« Je t'aime, Carissa. » susurra-t-il dans sa bouche.

« Je t'aime aussi, Harry. » murmura-t-elle en retour.

Elle s'écarta et attrapa un morceau de melon d'hiver, puis elle le donna à son fils, qui le mâcha pendant qu'Harry et elle mangeaient des morceaux de toast français. Landon attaqua également son petit pancake humain, qu'Harry avait trempé dans la sauce chocolat et le sirop juste pour lui.

Ils passèrent l'heure qui suivit dans la cuisine, finissant les assiettes de nourriture qu'avaient préparé Harry et Landon et mettant le gâteau au frigidaire pour plus tard. C'était bien plus que ce que Carissa aurait jamais pu imaginer - une petite maison à Malibu, juste en bord de mer, avec les deux hommes qu'elle aimait le plus: l'un l'avait mise dans une robe blanche trois années auparavant, et l'autre était en train de transformer son chapeau de fête en nez crochu puis rit, hystérique, quand son père le souleva et zigzagua dans la pièce.

Après avoir nettoyé, Carissa s'assit dans le salon et but sa tasse de café en regardant les informations. Landon jouait avec ses jouets sur le petit tapis devant elle. Harry entra et s'affala à côté de Carissa, plaçant son bras autour d'elle pour qu'elle puise se reposer sur son épaule. Même après tout ce temps, elle se délectait encore de l'odeur de poivre, de doux musc et d'un soupçon d'épice.

« Désolé de ne pas avoir appelé hier soir. La réception était morte à cause de l'orage. Je suis rentré à la maison à, genre... trois heures, peut-être? »

« Pourquoi si tard? »

« Je devais fermer et personne ne voulait rester. Bizarrement, ils m'ont fait faire la vaisselle. » sourit-il.

Carissa repensa à l'époque où ils s'étaient rencontrés pour la première fois, et à sa « punition » pour l'avoir fait nettoyer au lieu de cuisiner. Il était revenu de loin - depuis qu'il était devenu père, il était plus que disposé à laver quelques assiettes. M. Dale avait démissionné de son poste de gestionnaire après que Lucas avait révélé être un assassin, laissant sa place à Vince, qui avait réengagé Carissa et promu Harry au titre de chef cuisinier pour prendre le relai quand il n'était pas en Angleterre.  

« Ce n'est rien. » gloussa-t-elle. « J'avais seulement peur que tu sois blessé ou quelque chose comme ça. »

Il lui embrassa la tempe et continua à regarder le journal télévisé.

« Aujourd'hui est un jour majeur pour le chercheur local du nom de Dr. Christopher Jung. Il y a seulement cinq ans, le dernier Dr. Steven Hirsch, partenaire de Jung, avait développé des formules qui tentaient de remplacer l'anesthésie commune en utilisant des pathogènes et des virus, qui avaient été créés dans un laboratoire - en d'autres termes, les formules étaient maîtrisées. Les virus étaient supposés agir sur le système nerveux central - le cerveau en particulier - pour ralentir les messages envoyés, rendant le corps à un état de presque-sommeil. Quand on en a accidentellement injecté à un homme du coin, et maintenant athlète olympique anglais, Harry Styles, lors d'une attaque à l'hôpital, cette formule a été perçue comme un autre échec. »

Il poursuivit:

« M. Styles a été mis dans le coma durant presque deux semaines à cause d'un système immunitaire défaillant et d'un pH de 8,2 dans le sang eux-mêmes causés par le virus. Les médecins ont essayé d'empêcher son sang d'être trop alcalin, mais le sang nouveau a été infecté en quelques heures seulement. Les docteurs avaient prédit qu'il ne s'en sortirait pas vivant, mais après qu'une infirmière ait administré de l'acide carbonique pour neutraliser son sang en préparation à sa mort, le virus a été tué en à peine soixante-douze heures. Les tubes à essai contenaient initialement divers virus, et c'est par pure chance que le virus injecté à M. Styles ait pu être neutralisé par l'agent tampon. »

« Après que M. Styles se soit réveillé, ses anti-corps ont été recueillis et recréés par le Dr. Jung, qui a annoncé aujourd'hui qu'ils étaient l'autre moitié de la recette de l'anesthésie naturelle. L'ADN du virus a été reproduit et peut être administré à des patients qui subit des opérations, et les anti-corps et les calmants sont transmis - si l'acide carbonique ne fonctionne pas - après l'opération. Ces formules sont vendues partout dans le monde au même prix que l'anesthésie habituelle, mais celle-ci est considérée plus efficace. Tous trois, Dr. Jung et le dernier Dr. Hirsh ET M. Styles, qui a été par hasard le tout premier sujet humain à subir un test, nous ont permis de faire un pas en avant dans le domaine de la recherche scientifique. Cette anesthésie a été approuvée partout dans le monde, et son taux de réussite est le double de celui de son prédécesseur. »

« Je ne peux toujours pas croire que tu t'en sois bien sorti. » déclara Carissa, posant sa tasse sur la table basse.

« Je fais partie d'une avancée pour la découverte scientifique... C'est ton anniversaire... » Harry affichait un sourire en coin. « Je pense que nous devrions célébrer. »

Son sourire espiègle indiquait que l'idée de célébration ne signifiait pas faire une fête ou sortir dîner; il voulait probablement apprécier un repas sous la couette, au lit. Elle leva les yeux au ciel et le repoussa alors qu'il essayait de lui faire un bisou sur la joue.

« Il y a un enfant dans la pièce, Harry. » le gronda-t-elle avant qu'il ne force le passage entre ses bras et l'embrasse tout de même.

« Il se parle à lui-même. Je crois qu'il commence à se sentir seul. Peut-être que nous pourrions lui donner un ami, je ne sais pas... » suggéra Harry, feignant un air abruti, comme s'il n'y avait pas pensé préalablement. « Landon! Qui est ton meilleur ami? »

« Maman. » répondit-il sans lever les yeux, occupé à organiser ses dinosaures en plastique du plus large au plus petit.

« Tu vois? Il se sent clairement seul si son meilleur ami, c'est toi. » la taquina Harry.

Carissa pouffa et lui donna une chiquenaude dans le bras, le chassant. Il la tenait fort contre lui et regardait son fils réarranger ses dinosaures par couleur, puis lui demanda de venir. Landon écouta et se précipita sur son père, qui le fit asseoir sur son genou.

« Landon, est-ce que tu veux plus d'amis avec qui jouer? »

Il sembla penser intensément à sa réponse, puis hocha la tête avec grand enthousiasme.

« Tu vois? En tant que sa mère, tu devrais essayer d'exaucer ses vœux. » dit Harry avant de baisser la voix pour murmurer. « Sans oublier mes vœux également. »

Carissa tenta d'étouffer son éclat de rire autant que possible, dissimulant son visage devenu rouge avec sa main.

« Landon? Est-ce que tu veux rester chez tante Lucy ce soir? » demanda-t-elle.

Il acquiesça et descendit du genou d'Harry, courant à l'étage pour préparer ses affaires; il adorait aller dans l'appartement de sa tante à Agoura Hills - le salon était peint en rouge, bleu et taupe, et deux empreintes étaient plantées au bout du mur. Même s'il aimait jouer dans le sable avec ses parents aux beaux jours, sa tante l'emmenait toujours en ville pour manger un morceau ou jouer dans le parc. C'était toujours très palpitant pour lui.

« Mon dieu, je t'aime. » murmura Harry dans la peau de son cou, l'embrassant subtilement pendant que son fils était occupé à l'étage. Il reposa les yeux sur elle, et, les yeux sérieux et le ton encore plus sérieux, il remarqua: « Tu es la seule - tu le sais, ça, hein? »

Elle esquissa un sourire et hocha la tête, échangeant avec lui un baiser qui aurait pu durer une éternité. Carissa reposa la tête sur la poitrine d'Harry pendant qu'il jouait avec ses cheveux, attendant que Landon redescende avec son sac à dos rempli de ses vêtements préférés. Elle observa les petits cadres dans la pièce - des photos d'eux le jour de leur mariage, avec Harry et ses garçons d'honneur en costumes élégants et Carissa dans une robe somptueuse, des clichés de la croissance graduelle de son ventre (qu'Harry avait insisté à accrocher au mur), des instantanés de leur fils fixés au mur de la naissance jusqu'ici, une photo de Noël avec Lucy et son fiancé était posée sur l'étagère à livres, une d'Harry et de sa première médaille olympique d'argent à côté, puis Landon avec les oreilles de Mickey Mouse à Disneyland, prenant la pause avec Cendrillon, et la photographie d'eux deux brandissant leur sandwichs sur la plage, le quatre juillet. 

Inutile de dire qu'elle percevait difficilement Harry de la même manière que la première fois qu'ils s'étaient rencontrés au cinéma toutes ces années auparavant. C'était étrange de penser que pendant une période, elle ne connaissait pas son prénom, ni ne le voulait. Elle ne pensait pas qu'il serait celui qui aurait un impact aussi décisif sur elle (et encore moins qu'il serait celui qui posterait une photo en ligne de lui en train de faire le signe de la paix devant son ventre lorsqu'elle était enceinte, avec la description: « Hey les gars, regardez ce que j'ai fait! »), mais elle était certaine que pour les années à venir, les mots qu'il avait choisis d'écrire sur son alliance auraient toujours la même signification que quand il les avait inscrits au départ.

Le soleil se fraya un chemin à travers les traînées de nuages dans le ciel jusqu'à ce qu'il n'en reste aucun. Tout allait bien, et elle savait que peu importe ce qu'il se passait, il en serait ainsi tant qu'ils s'avaient l'un et l'autre.

« Toi aussi. »


Je suis tellement contente d'avoir posté cette dernière partie de la fiction. Et tellement fière de l'avoir terminé malgré les bas, les fautes, les non-relectures (ce que je vais rectifier à partir de maintenant). J'espère que cette fin est à la hauteur de vos attentes, mon travail de traduction s'arrête là pour Psycho...

Je vous embrasse foooort; n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce chapitre, de la fiction en général!

A très vite, xx


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