More than SEX 〄 Outer Banks

By st4rg1rl_shnz

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"Alors... Qui est l'heureux Γ©lu?" "- Allez, son nom. - JJ." "- Wow. Γ‡a y est, t'es accro. - Je suis pas acc... More

Act one
Prologue
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
(16)
(17)
(18)
(19)
Magnifique 🀩
(20)
(21)
(22)
(23)
(24)
(25)
(26)
(27)
(28)
(29)
Act two
(30)
(31)
(32)
(33)
(34)
(35)
(36)
(37)
(38)
(39)
(40)
(41)
(42)
(43)
(44)
Act three
(45)
(46)
(47)
(48)
(49)
(50)
(51)
(52)
(54)
(55)
(56)
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(58)

(53)

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By st4rg1rl_shnz


𝗥𝗘𝗨𝗡𝗜𝗗𝗢𝗦 𝗗𝗘 𝗡𝗨𝗘𝗩𝗢

꧁𒊹︎꧂


— ILS ONT EU trois gouverneurs dans leur famille, énonce Kiara qui avait fait des recherches sur les Limbrey. Ils dirigent Charleston depuis 300 ans.

— Leurs Kooks sont d'un autre niveau, lâchait JJ alors que Pope arrêtait la voiture juste devant une maison. Tu es sûr que c'est là?

— Oui.

— Bien.

La bande sortit tous de la voiture et s'avançait vers le portail de la propriété, assez sécurisée vu les pointes qui étaient installées tout le long des grilles qui entouraient la propriété.

— 27 King Street.

— Parle de sécurité, commentait JJ. C'est pour éloigner les gens?

— Non, répondirent Kiara et Isabella en même temps.

— Les quartiers des esclaves sont là. Ces pointes gardaient les gens dedans, le corrigeait Pope.

Après un court instant de silence, ils avaient fini par passer le portail et Pope toqua à la porte trois fois.

— C'était trop? Demandait il.

— Ça a résonné dans toute la maison. Ils ont entendu.

— Ou il n'y a personne, renchérit Kiara après JJ.

Pope se remit à frapper, et alors qu'il allait donner un troisième coup, la porte s'ouvrît sur un homme qui posa ses yeux sur tout le monde avant de pointer du doigt Pope.

— Tu dois être Pope.

— Vous êtes monsieur Limbrey? Lui demandait ce dernier.

Madame Limbrey vous attendait hier.

— Désolé. Ma voiture est tombée en panne.

— Le carburateur a explosé au milieu de nulle part, réplique JJ. Désolé.

— Elle était énervée que vous ne soyez pas là.

— On a essayé d'appeler, défend Kiara.

— Mais il n'y avait pas vraiment de numéro sur votre lettre du Moyen-Âge, enchaîna Isabella.

— On a fait au plus vite, reprit la brune.

Elle n'aimait définitivement le personnage qu'elle avait en face d'elle et qui prenait cet air condescendant avec ses amis.

— Elle s'attendait aussi à te voir seul, continuait l'homme en fixant d'un œil mauvais la blonde.

— C'est mes amis, rétorque Pope qui remarquait le duel du regard entre son amie et cet homme. Ils ont aidé à trouver le Merchant.

— Les instructions étaient claires. Ils restent dehors.

— On reste ensemble.

— JJ, l'appelait Pope. C'est bon. Je gère. Ça ira.

— Bien. On reste là.

— Soyez prêts.

— Oui, acquiesçait Kiara alors qu'elle serrait sa main, avant qu'il ne parte à l'intérieur de la maison.

L'homme referma la porte derrière lui après avoir offert un sourire faux à la blonde, qui lui envoya un regard assassin.

— Allons dans la voiture, disait JJ aux filles.

Kiara et JJ commencèrent à partir pour retourner vers la voiture, Isabella les rejoignit après avoir jeté un dernier regard à la fenêtre.
Histoire d'essayer de voir Pope et de s'assurer que tout allait bien.

Pour l'instant, il n'y avait rien à signaler. L'homme qui l'avait fait entrer était parti avertir madame Limbrey de son arrivée. Pendant ce temps, Pope observait la pièce dans laquelle il patientait. Il y avait plusieurs tableaux où figuraient le même type d'histoire, c'est à dire une personne très malade et un homme le touchait. Puis il s'avança vers une bibliothèque où plusieurs livres aux sujets presque similaires : la guérison divine, les miracles divin. En gros, tout ce qui parlait de divinité, croyance et miracle.

Pope sortit de la bibliothèque quand il entendit du mouvement et une femme blonde, en béquilles, fit son apparition.

— Monsieur Heyward. Je suis Carla Limbrey, se présente-t-elle en s'avançant vers le centre de la pièce pour s'installer sur un fauteuil.

— Pope. On m'appelle Pope.

— Asseyez-vous.

— Merci pour tout. Ça compte pour moi.

— Je vous sers quelque chose? L'interrogeait madame Limbrey en parlant du plateau de thé qui était à côté d'elle.

— Ça va. Merci.

— Vous semblez avoir soif, insistait elle en lui servant tout de même une tasse. Un toast est de rigueur. Pour avoir trouvé l'introuvable. Contre toute attente, vous et vos amis avez devancé beaucoup d'autres, y compris moi, et Dieu sait que j'ai essayé. Je sais aussi que c'est Ward Cameron qui a l'or.

— Comment savez-vous ça?

— Ward Cameron et moi nous connaissons bien. J'ai financé son premier projet.

— Mais il ne vous dirait-

— C'est inutile. Ward et moi étions associés pour trouver le Royal Merchant, et je crains que Big John Routledge ne soit pas le seul que Ward ait trahi.

— D'accord. Quoi d'autre?

— Je sais que Rafe Cameron a tué là shérif Peterkin. J'en ai la preuve.

— Vous pouvez innocenter John B?

— Facilement. À tout moment, lui disait elle en prenant un magnétophone.

« ... jeter l'arme. Il protège son fils. Rafe Cameron a tué là shérif Peterkin. »

— Gavin, murmurait Pope en reconnaissant la voix du pilote, alors que Limbrey stoppait le magnétophone.

— Je sais ce qui est arrivé sur ce tarmac.

— Vous avez la preuve et savez qu'il est innocent. Pourquoi ne pas l'innocenter? C'est ce qu'il faut faire.

— Mon ami, les Limbrey n'ont pas gardé leur position par ici depuis 300 ans en donnant gratuitement des objets de valeur. Je peux innocenter votre ami, mais avant ça, il y a quelque chose que je veux. C'est une toute petite chose. Vous savez ce que c'est. Je veux la clé.

— Une clé? Répétait Pope assez perdu par sa requête. Des clés de camion? De maison? Désolé. Je ne vois pas.

— Notre relation ne sera pas fructueuse si nous ne sommes pas honnêtes. La clé de Denmark.

— Denmark Tanny?

— Oui.

— Madame Limbrey, désolé, j'ignore totalement de quoi vous parlez. Mais je chercherai pour mon ami. J'en trouverai une s'il vous en faut une, mais je ne comprends pas, et je l'ai pas sur moi.

— Venez.


Pendant que madame Limbrey montrait à Pope la fameuse clé de Denmark Tanny, Kiara, Isabella et JJ attendaient toujours son retour à la voiture. Isabella n'avait pas quitté la maison du regard.

— Tu vas bien? Lui demande Kiara en la voyant ailleurs.

— Ouais. Oui, oui, c'est juste que... j'ai un mauvais pressentiment. Surtout pour ce connard de première qui était à la porte, marmonnait elle.

— Je suis d'accord avec Izzie. J'aime pas ça, ajoute JJ.

— Écoutez, réplique la brune. Si Limbrey, c'est du solide, Ward sera arrêté, et Sarah aura peut-être l'or, disait elle tout en regardant Pope partir avec une femme en béquille et l'homme de toute à l'heure, qui le poussait à avancer.

— Où il va? Murmurait Isabella.

— C'est de son plein gré?

— Avance, avait fait l'homme en poussant Pope.

— Je dirais que non.

— On doit aller voir ce qu'ils manigancent, déclare Isabella, prête à descendre de la voiture.

— Attends, l'arrête JJ en attrapant son épaule.

Elle frissonna à son contact mais elle se retint de le montrer, et ignora le toucher du blond sur sa peau.

— Quoi? Fit elle en se tournant vers lui après avoir légèrement décalé son épaule de sa main.

— Ils vont dans la ruelle.

— On y va?

— Oui, affirme le blond à la question de Kiara en mettant le contact avec la voiture. Allons de l'autre côté.

— Bien. Restez calme.

— Oui.

— Ils sont allés où? S'interrogeait Kiara qui n'avait pas lâché les rues du regard, pour essayer de voir Pope.

— Peut-être sous terre? Supposait JJ. Dans le film C.H.U.D., quand ils font ça, ça transforme les humains en humanoïdes. Et d'un coup-

— Arrête, l'interrompit Isabella qui fronçait des sourcils en entendant les bêtises du blond. Ça n'a aucun sens.

— Désolé. Vous le voyez?

— Non.

Ils continuaient de chercher Pope en roulant dans les environs, alors que ce dernier arrivait tout juste devant la tombe de Denmark Tanny avec madame Limbrey à ses côtés.

— Ici repose Denmark Tanny, lui disait elle. Le célèbre ancien esclave. Vous savez.

— Savoir quoi?

— Denmark Tanny était un homme libéré, un planteur riche. Il a pu acheter la liberté de ses trois fils. Quand il a voulu acheter la liberté de sa femme et de sa fille, mes ancêtres paternels ont refusé. Quand sa femme, Cecilia, a voulu s'enfuir avec le bébé, ils ont envoyé les chiens. Elle s'est noyée en voulant s'échapper, le bébé a survécu, et Denmark a été pendu... pour avoir encouragé une révolte d'esclaves. En vérité, pour avoir rassemblé les restes de sa femme.

Cette histoire avait su donné des frissons dans le dos de Pope. Finalement, Denmark Tanny, même en étant libre, était toujours persécuté par les hommes blancs.
Pope commençait à réellement craindre de cet endroit, il en avait le cafard.

— Jamais entendu cette histoire?

— Non. Et une fois, ça suffit, lui assure-t-il avant de partir.

— Hé, l'arrête Limbrey. Vous pensez que je suis stupide?

— Non.

— Pourquoi le gamin Routledge vous impliquerait? Votre famille a la clé.

— J'ignore de quoi vous parlez.

— Ward vous a contacté?

— Ward Cameron? Ça va pas?

— La clé mène à la croix, la croix de Saint-Domingue, continuait la femme ce qui inquiétait un peu Pope. "Le vrai trésor est au pied de l'Ange." Ce sont les derniers mots de Denmark. Ça vous dit quelque chose?

— Non, pas du tout, lui répond il en s'échappant d'elle. Merci, mais je retourner au 21e siècle.

Il fit aussitôt demi tour pour rejoindre ses amis au plus vite. Il n'arrêtait pas de regarder par-dessus son épaule, dans la peur qu'ils le suivent.

— C'est des malades, pensait il à haute voix avant de se mettre à courir.

Quand il arriva à la sortie, il remarqua que les portes étaient enchaînées, l'obligeant à faire demi tour jusqu'à qu'il tombe sur l'homme qui accompagne Limbrey.

— Vous allez faire quoi?

L'homme lui répondit seulement en sortant un taser. Pope s'élança vers lui et frappa sa main qui tenait le taser, qui tomba au sol, puis il se précipita vers un muret pour l'escalader. Sauf que l'homme l'attrapa avant de lui donner plusieurs coups dans les côtes et de le jeter au sol.

Il récupéra son taser alors que Pope gémissait au sol, sous la douleur des coups qu'il a reçu.

— Et toi? Se moquait il.

Il se mit au dessus de Pope et amenait le taser vers lui, Pope le repoussa le mieux possible puis il lui envoya son genoux entre les jambes, au bon endroit. Il était enfin libéré de cet homme et se précipita à attraper le taser avant que son agresseur ne le fasse.

Puis Pope aperçut son ami se précipiter vers lui, et il donna un coup de pied au taser qui glissa jusqu'aux pieds d'Isabella.

— Allez! Les pressait Kiara.

— Pope! Pope, allez!

Ce dernier se releva aussitôt et cogna en plein dans le visage de l'homme pour le mettre hors d'état de nuire, mais JJ l'attrapait pour l'emmener avec lui.

— Allez! Laisse-le!

Ils escaladent tous le muret et filent vite à la voiture pour s'éloigner le plus loin possible de cette maison.

— Pousse-toi.

— C'était qui? S'exclamait Kiara.

— On s'en va.

— Tirons-nous d'ici, fit Pope alors que JJ mettait les gaz.

— Je crois qu'il nous suit, les avertit Isabella en regardant derrière eux.

— Sens unique.

— À gauche.

— Je sais.

— Par là, le guidait Pope.

— C'est à sens unique! S'exclamaient tout le monde pour que le blond change de route.

— Ils nous suivent!

— Une autre voiture! Tourne!

— JJ, tourne à droite!

Il tourna sur la droite et il manqua de percuter deux personnes en roulant à vive allure en pleine ville.
La bande était tellement paniquée et pressée de semer ceux qui les suivaient qu'ils n'avaient pas remarquer que ces deux personnes étaient John B et Sarah.

— Et voilà comment on s'en sort.

— On va où? Lui demandait Pope.

— Prêts? Répond il seulement.

— JJ! S'exclamait la blonde alors qu'il fit un virage sec vers la gauche.

— Mec!

Mais la voiture ne supporta pas le virage du blond et elle se remit à fumer.

— C'est le carburateur! S'exclama JJ.

— Il l'a pas réparé? Lui demandait Isabella.

— Non!

— Si, protestait Pope. Merde.

— Bon sang! Et maintenant, Mario? Lui demandait Kiara alors qu'ils sortaient tous de la voiture pour récupérer leurs affaires.

— On ne peut pas faire confiance aux mécanos. Allons-y!

— Vite!

Ils se mettent tous à courir au plus vite pour échapper à cet homme qu'Isabella n'appréciait pas du tout.

— Je crois qu'il a une arme, criait Kiara.

— Vite!

Pas très loin d'eux, mais vraiment à quelques mètres seulement, John B et Sarah les avaient retrouvés. Ils étaient pas loin derrière eux mais en étant pressés, aucun des quatre n'avaient fait attention qu'on les appelait.

— JJ! Pope! Kie!

— Izzie! S'écriait à la suite Sarah. Merde! Jurait elle en voyant que l'homme, à qui ils ont volé de l'argent, leur courait toujours après.

Tous les Pogues étaient poursuivis par quelqu'un décidément.

— Allez. Il faut les retrouver, disait John B en déposant les bidons d'essence dans un pousse-pousse.

John B monta sur le vélo pendant que Sarah grimpait sur le siège.

— Comment ça marche?

— Allez! L'encourageait elle.

— Hé! S'exclamait le propriétaire du pousse-pousse. Mon vélo!

John B pédalait le plus vite possible pour semer les deux hommes qui les pourchassaient, mais aussi pour retrouver ses amis.
Ces derniers se faufilaient dans toutes les ruelles pour essayer de semer l'homme de Limbrey.

— Il se rapproche! Criait Pope.

— Je suis au max, Pope. Allez, on continue, les encourageait JJ.

Ils sortirent enfin de la ruelle mais un vélo les percuta de peu. Isabella allait continuer sa course mais elle s'arrêta une seconde quand elle crut reconnaître quelqu'un.

Comme toute la bande, ils s'étaient arrêtés pour regarder ceux qui sont sur le pousse-pousse. Et John B et Sarah analysaient chacun de leurs amis, le sourire aux lèvres de les avoir enfin retrouver.

Le regard d'Isabella se posa sur John B puis sur Sarah, qui l'a regardait avec un grand sourire et presque les larmes aux yeux. Elle n'arrivait pas à y croire, elle avait l'impression de rêver. Elle cligna des yeux plusieurs fois pour s'assurer que ce n'est pas un rêve, et non, loin de là. C'est bien la réalité. Sa sœur était juste devant elle et en vie.

— Montez! Montez, leur faisait John B.

— Allez! Montez!

Kiara et Isabella se collèrent à Sarah pour s'assoir sur le siège, alors que Pope et JJ allait derrière pour pousser le pousse-pousse et aider John B à redémarrer.

— Poussez!

— Plus vite, John B!

— Allez, John B!

— Merde!

Isabella se tourna vers sa sœur pour la regarder un peu, idem pour Sarah qui l'observa elle, et Kiara. Elles se prirent toutes les trois dans leurs bras, en criant de joie. Pendant ce temps, JJ et Pope continuaient de courir en poussant le vélo que John B conduisait au plus vite.

— Vite!

— Pédale, B! Les pressait JJ en remarquant que celui qui les pourchasse depuis le début était derrière eux.

— Je pédale!

— Il se rapproche!

— Mon Dieu!

— Merde! S'exclamait Kiara alors que Pope trébucha.

— Pope, debout! Allez! L'encourageait Isabella.

Kiara tendit sa main à Pope pour l'aider à grimper, mais l'homme les rattrapait vite et s'accrocha au vélo. Isabella n'hésita pas une seconde et sortit le raser qu'elle avait récupéré.

— Lâche-nous, espèce de taré! Crie-t-elle en enclenchant le taser sur lui.

Il relâcha aussitôt le vélo et tomba au sol, en gémissant de douleur.

— À la revoyure!

— Bien joué, Izzie, souriait Kiara.

— À plus, connard! Mon Dieu!

— Au moins tu as essayé! Se moquait JJ tout en lui faisant un doigt, suivi de Sarah, Izzie et Kiara.

Ils hurlaient tous de joie, heureux de s'être enfin retrouvés, d'être à nouveau réunis et sain et sauf, comme avant.

Les Pogues étaient définitivement de retour et réunis à nouveau.

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