Klaus
Alors que je traverse cette vaste étendue marécageuse, je distingue la berge qui n'est plus qu'à quelques mètres. Et il est plus que temps car on ne peut pas dire que mon loup soit très à l'aise dans cette eau stagnante.
Soudainement, mon alter ego choisit de s'arrêter. Les oreilles soigneusement dressées, il fait appel à chacun de ses sens pour étudier la situation qui l'entoure.
Puis, non sans être davantage rassuré, il se remet à nager et lorsque ses pattes touchent le fond du marécage, il se stoppe à nouveau, se redresse autant qu'il lui en est possible puis observe tout autour de lui avec grand intérêt.
Quelque chose, dans ces eaux, l'a interpellé.
Et lorsque je distingue quelques remous à la surface, je réalise à quel point son instinct ne le trompe pas. Nous ne sommes pas seuls et lui l'a bien compris. Et cela même avant moi.
Avec agilité, il exécute rapidement de petits bonds successifs pour s'extirper de l'eau et rejoindre la terre ferme. Une fois sur la rive, son premier réflexe est de se secouer pour chasser le surplus d'eau de son pelage. À nouveau, notre regard pivote sur le marécage qui, pour le moment, conservera tous ses mystères.
Dans un réflexe impossible à contrôler, me voilà en train de renifler tout et n'importe quoi lorsqu'un cri puissant me parvient.
Chris. C'est évident.
Sans attendre, mon loup, très bon sprinter, s'élance dans cette même direction.
Chris
Ma tête a basculé en arrière. Cette fois, je n'ai pas pu résister.
— Tu vois, je t'avais dit qu'il allait crier ! s'amuse le premier.
— Je vais vous tuer vous aussi ! je crache à bout de souffle.
Sous la colère, mes yeux scintillent difficilement. C'est bien ce que je craignais, une grosse quantité d'aconit m'a bel et bien été injectée et l'un des deux demande à l'autre de m'en redonner encore.
Alors que l'homme-loup avance avec sa seringue à la main, je l'étudie attentivement. Si je dois vraiment crever ici, je ne le ferai pas sans lutter.
Avec la force de mes bras, je relève mon bassin à l'équerre. Mon adversaire, intrigué sans doute par ma posture, s'arrête.
— Euh... je crois qu'en effet une nouvelle dose d'Aconit ne lui fera pas de mal ! dit-il en se grattant l'arrière du crâne.
Et lorsqu'il s'approche enfin, je capture sa tête de mes jambes et serre aussi fort qu'il m'en est possible bien que celle qui est cassée me fait atrocement souffrir. Pour chercher à se soustraire, l'homme plante la seringue dans ma cuisse m'arrachant un grognement quand le poison de cette saloperie me brule de l'intérieur.
— Putain de merde ! jure le second en accourant à son confrère.
Afin de tenter de le libérer de ma prise, ce dernier enfonce l'un de ses doigts à l'endroit même où ma jambe est brisée et une nouvelle fois je m'époumone. Une colère sourde remontant de mes entrailles, je relâche volontairement ma prise sur le premier et donne un coup de talon dans la tête du deuxième l'assommant net sur le coup.
Désormais, le premier inconscient et l'autre à quatre pattes tentant de regagner son souffle c'est le moment où jamais pour essayer quelque chose.
Après avoir pris une grande bouffée d'oxygène, je me serre à nouveau de mes bras afin de soulever mes jambes. Et bien que mon corps est épuisé, il répond encore à ma demande. Me voilà maintenant la tête en bas et les jambes à la verticale le long des chaines et c'est avec l'unique force de mes bras que je me hisse en hauteur afin de les remonter.
La fatigue de chacun de mes muscles se fait de plus en plus sentir, je peine à conserver le rythme mais je ne dois pas m'arrêter et cela même si mes bras sont tétanisés par les crampes.
Arrivé à mes propres limites, je m'arrête dans ma remontée. Cette fois, il m'est impossible de poursuivre. Tout ce qui me reste désormais c'est l'espoir que cette hauteur sera suffisante.
Pour me donner du courage, je cherche à faire le vide puis lâche tout.
La chute paraît longue et interminable tandis que la chaine se déroule pourtant à vitesse grand V entrainée par le poids de mon corps.
Puis viens le moment, où l'impact arrive et où je m'écrase au sol. Comme je l'avais pressenti, le tuyau de canalisation qui retenait mes chaines n'a pas tenu le coup et percute le sol à son tour. Ma cage thoracique, qui n'a visiblement pas apprécié mon acrobatie, craque sévèrement me faisant pousser un grognement douloureux.
Mais peu importe, je dois agir. Non sans difficulté, je me redresse et remets ma jambe dans son axe afin de faire face à l'un de mes agresseurs. Je me saisis des pinces accrochées à la batterie et reproduis ce qu'on m'a fait subir. J'utilise l'eau au sol pour l'électrocuter et ce dernier se met à crier.
— Eh oui, connard, ça fait mal ! je raille.
Et tandis que le deuxième revient à lui, je ramasse le tuyau de canalisation à même le sol et y observe l'extrémité.
— Ne fais pas ça, il me demande.
Je tourne mon regard dans sa direction et remarque aussitôt l'expression inquiète sur son visage.
— Toi... tu fais partie des gentils ! me dit-il frénétiquement comme s'il cherchait à m'en convaincre ou peut-être à s'en convaincre lui-même.
— Tu sais quoi ? je commence. J'en ai marre d'être gentil !
D'un coup sec et sans la moindre hésitation, je lui enfonce le tuyau dans le ventre jusqu'à ce qu'il soit parfaitement embroché. Et tandis que je le regarde émettre son dernier souffle, je ne ressens rien, absolument rien, comme si j'étais mort de l'intérieur. Peut-être que mon père avait raison, lorsqu'on laisse entrer les ténèbres dans notre cœur, elles n'en ressortent jamais. Et en façonnant mon corps et mon esprit de telle façon à pouvoir me venger des créatures qui s'en sont pris à ma mère et à moi, il se pourrait que je me sois réellement transformé en autre chose. En un être devenu hermétique et dépourvu de sentiments.
Et pourtant alors que je suis plongé dans mes tourments, ne me souciant pas du moins du monde de l'homme-loup qui se vide de son sang juste devant moi, le visage de Rebekah se rappelle à moi comme pour me prouver que j'ai tort. D'ailleurs, je me souviens de la première fois que je l'ai vu. Dans une petite robe en dentelle, elle se trémoussait jusqu'à moi.
Pour me soustraire à son image, je retire frénétiquement l'arme du corps de ma victime et me baisse à sa hauteur afin de trouver les clés de mes liens. Une fois ces dernières en ma possession, j'entends du mouvement sur la droite m'obligeant à cesser ma tentative de me détacher.
La porte en haut de l'escalier s'ouvre sur l'un des pantins de Silas. À pas feutrés, je m'avance aussi prêt que possible et utilise mes chaines qui relient encore mes deux mains comme une arme et lui lance en plein visage. Aussitôt, il perd l'équilibre et dévalise les marches et une fois en bas, je me saisis de sa nuque et la lui brise sans attendre.
D'autres pas se font entendre, mais cette fois par la grande porte coulissante par laquelle est parti le sorcier. Je me camoufle sur le côté afin de tenter un effet de surprise et reprends mes chaines afin d'accueillir comme il se doit ce nouvel invité. Celui-ci, à peine visible, la bête en moi aveuglée par l'adrénaline se déchaine. Impossible pour lui de réagir, mes chaines heurtent son visage avant qu'elles ne s'enroulent autour de son cou. Mon dos maintenant contre le sien afin de m'offrir un appui, je tire sur mes bras dans le but de l'étouffer. Ce dernier, tel un guerrier valeureux se débat tel un forcené.
Malheureusement pour lui et même s'il semble plus fort que les autres, il ne gagnera pas face à moi. Puis, sans que je m'y attende, ce dernier à l'aide de son pied me déboite le tibia. Dans un cri de douleur, ma jambe cassée cède et je m'écroule.
Et alors que la rage de combattre était en train de m'aveugler, je distingue enfin le visage de mon agresseur qui s'époumone en se massant la gorge :
— Idiot, tu as manqué de m'étrangler !
— Nik ? Mais... qu'est ce que tu fais là ?
— Devine ! ... J'avais tu temps à tuer alors faire une balade dans les marécages me semblait être une bonne idée ! il s'agace ce qui moi me déclenche un sourire.
Parce que oui il est bel et bien venu pour moi même s'il ne l'avouera pas.
— Excuse-moi, je t'ai pris pour un homme de Silas.
Son regard m'abandonne puis vient parcourir les corps sans vies qui siègent désormais au sol avant que ses sourcils se froncent.
— N'étais-ce pas toi qui disais qu'il ne fallait pas tuer les loups ?
Klaus
Subitement, son regard devient distant et ce sourire qui jusque là était présent sur son visage s'efface et je sais exactement pourquoi. Parce qu'il arrive un moment où l'adrénaline redescend nous permettant de réaliser ce qui s'est passé ces dernières minutes.
Et je vois à quel point sa chute est brutale et qu'il lui devient de plus en plus difficile à gérer sa culpabilité d'avoir tué des membres de son espèce bien qu'ils étaient contre nous.
Leurs morts me sont, à moi, complètement égales, mais il n'en est pas de même pour lui. Comparé à moi, lui a su rester bon. Le loup par excellence, digne, loyal et majestueux similaire à cette constellation du loup étoilé qui m'a toujours fasciné dès que j'en observais le ciel. Ce même loup que j'aurais aimé devenir si je n'en avais pas fait un monstre vil et cruel.
— Allez, il faut qu'on trouve de quoi te détacher de tes chaines, je dis d'une vois compatissante désirant changer de sujet.
— J'ai les clés ! m'apprend-il d'une voix maussade.
Et lorsqu'il me les montre, je peine à dissimuler ma surprise. Même si je ne lui avouais jamais je le trouve plus qu'épatant et je crois bien qu'il a obtenu mon respect sans que j'en prenne conscience. Et quand je fais le bilan de la situation, je constate qu'il n'a jamais eu besoin de mon aide. Non, si je n'étais pas venu dans le but de le libérer, il s'en serait sorti seul d'une façon ou d'une autre.
— Il est temps de partir, d'autres arrivent ! je lui dis.
J'ignore depuis combien de temps nous pataugeons dans les marécages, mais je vois bien à quel point Chris se traine et cela même si aucun moment il ne se plaint. D'ailleurs sont torse à bleuit d'une façon assez inquiétante.
Les sens de mon loup aux aguets, je sais que les hommes de Silas se sont déjà lancés à nos trousses.
— Prends appui sur moi, il faut qu'on avance, je propose.
Et j'ai beau l'entraîner dans mon élan, il peine à suivre le mouvement. Au fur et à mesure des mètres j'ai l'impression que les hommes de Silas gagnent du terrain sur nous. Et à le soutenir, je fatigue moi-même, son corps a beau être que du muscle il n'en reste pas moins lourd.
Et voilà que notre avance est terminée. Deux de nos ennemis sont déjà là et nous entourent. Et mes menaces ne servent qu'à troubler le hululement d'une chouette dont on ne soupçonnait même pas la présence. Sous nos yeux, les hommes-loups débutent leur mutation.
Automatiquement, mon regard bascule vers Chris.
— Casse-toi, Nik ! me conseille-t-il.
Cela reviendrait à l'abandonner à une mort certaine car si Silas lui remet la main dessus, il ne fera pas l'erreur deux fois de le laisser à ses hommes. Non, le sorcier le tuera.
Comme si mon choix était fait, mes yeux viennent revêtir une couleur ambrée.
— Nik, rien ne sert de mourir tous les deux.
— Fuir n'est pas dans mes gênes ! je lâche.
Et cela sonne comme une évidence. Pour une fois dans ma misérable vie j'espère que mon père biologique n'aura pas honte de moi.
Petit à petit, mes canines se dévoilent et me voilà à nouveau en pleine mutation. Une poignée de secondes plus tard mon apparence lupine se tient devant eux.
Et il ne perd pas de temps pour retrousser les babines pour en faire comprendre la menace.
Les fourrures de mes adversaires se hérissent comme pour se donner davantage de volume. Intérieurement, je souris. Ils ne pourront pas rivaliser avec la taille de mon loup. Il fait bien trois fois le leur. Sans que je m'y attende, ils passent à l'action et attaquent.
Ma queue panachée se tend horizontalement, ma tête se cale entre mes épaules et mes oreilles s'aplatissent vers l'arrière.
L'un me heurte violemment l'épaule et me déséquilibre. Le second attaque plongeant ses crocs acérés dans ma chaire. Je gronde de rage face au picotement de ses canines grattant l'os. Je bascule mon poids sur le côté tandis que le second cherche à se saisir de ma gorge. Les réflexes de mon loup sont intacts comme si finalement ils ne les avaient jamais quittés. Il est robuste et son corps élancé. Je me recule et les crocs de mon ennemi n'ont eu accès qu'aux poils. J'en profite pour me redresser sur mes pattes arrières comme on le faisait avec Chris lors de nos jeux. Et je dois reconnaître qu'en guise d'entrainement, ils ont été bénéfiques. Leurs forces ne sont rien par rapport à celle de mon partenaire de jeux et par conséquent je n'ai aucun de mal à lutter contre leur poids plume. Mes pattes avant retombent sur un des loups et le cogne contre l'arbre. L'autre monte sur mon dos et me mord au niveau de l'omoplate m'obligeant à me tortiller. Déséquilibré, mon adversaire chute au sol. J'en profite pour me saisir de sa gorge et cette fois j'ai bonne prise. Mes crocs sont plantés et ça... c'est une habitude familière que je maîtrise sur le bout des doigts. Utilisant la force de ma mâchoire, je sers jusqu'à ce que son sang me gicle dans la gueule.
Son souffle devient subitement lent avant de devenir silencieux. Désormais, la terre finira seule d'éponger son nectar fluide.
Un frisson m'envahit, je retrouve cette sensation de toute puissance et je mentirais si je ne disais pas à quel point elle me fait du bien.
Je détourne le regard sur l'autre prêt à en terminer avec lui aussi. Mon loup grogne et l'ennemi semble cette fois beaucoup moins sur de lui. Tel un boulet de canon, je fonce droit sur lui et lorsque je le heurte de plein fouet, son corps frêle se fait propulser sur de nombreux mètres jusqu'à finir sa course dans l'eau.
Mon loup aux aguets semble de plus en plus s'amuser laissant son imposante queue panachée se balancer de droite à gauche en regardant son adversaire remonter sur la berge.
Et tandis qu'il se secoue à son tour, la surface de l'eau s'agite subitement laissant apparaitre un tout autre genre de monstre. Le loup en face de moi se met à japper de douleur lorsqu'un alligator se saisit de l'une de ses pattes arrière et cherche à l'entrainer à nouveau dans l'eau.
De mon poste d'observation, je fixe ses maigres pattes qui tentent de se retenir. En vain. Ne pouvant rivaliser avec l'animal à sang froid, il disparaît dans les eaux troubles.
Petit à petit, je me sens perdre le contrôle sur la créature en moi. Du fond de mes entrailles, fier d'avoir gagné le combat, il remonte et mon cœur, sous la pression, s'accélère. Ma truffe se lève vers le ciel et il pousse son hurlement.
Mon loup impose sa présence et s'affirme alors comme le maître des lieux.
Lorsque je me retrouve plaqué subitement au sol sans avoir eu le temps de réagir, je le prends comme une agression. Les poils, sur le haut de mon dos, s'ébouriffent. Ma tête se retourne afin de mordre mon agresseur dont le poids m'empêche de me dégager, mais finalement je n'en fais rien.
Effectivement, c'est Chris qui est sur moi. Sans comprendre, je cherche à me dégager de sa masse m'aidant de mes griffes plantées dans la terre boueuse. Non sans mal, je finis enfin par en sortir. Second réflexe, mon loup se secoue. Stupide manie que je n'arrive pas à contrôler. Comme si c'était plus important de s'assurer que sa fourrure soit bien homogène.
Je relève les yeux face à notre nouvel agresseur que je découvre seulement maintenant. Un autre allié de Silas me fait face et je me fais toujours aussi menaçant. Il n'aura pas le temps de muter, il a beau courir il devient ma proie et à le voir s'enfuir, tous mes sens s'éveillent. D'un bond, j'atterris sur lui et le fais tomber à plat ventre. Ma mâchoire plonge dans son cou et son sang vient recouvrir mon museau. Une fois terminé je reprends forme humaine pour revenir à mon ami.
— Ce... ce n'est pas si moche, hein ? il me dit cherchant surement à se rassurer lui-même.
Mes pas se stoppent et mon visage dessine l'inquiétude. Une lame est posée à ses côtés et une plaie béante siège sur le côté de son ventre.
— Qu'est-ce que... tu as fait ?
A-t-il pris le coup qui m'était destiné ?
— C'est mon devoir de te protéger, me le confirme-t-il.
Déboussolé par son geste, par cette loyauté que j'ai toujours recherchée, je tombe à genou à ses côtés.
— Chris, tu... tu n'aurais pas dû faire ça !
Pour essayer de stopper l'hémorragie, je cherche à comprimer sa blessure, mais son sang imbibé d'aconit me brûle tellement la peau que je m'en sens dans l'obligation de la retirer.
— Je... je suis sincèrement désolé ! je m'excuse.
— Ne le sois pas ! On est tous censés mourir un jour, non ? Enfin, la plupart des gens.
Point de vue Externe
Au QG, Rebekah a fini par s'endormir d'épuisement et Caroline est restée à la veiller sans relâche. La jolie blonde finit par s'avancer jusqu'au miroir, sa main se pose sur son ventre comme pour chercher la moindre part de vérité dans son reflet.
La vie peut elle vraiment s'épanouir en elle ?
Au salon, plongé dans l'inquiétude, Elijah a la tête dans ses mains.
— Je suis sûre que Klaus va bien ! lui dit Katherine en approchant.
— Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il prend tant de risques ! lui avoue l'aîné des Mikaelsons. Pourquoi risquer sa vie pour un homme qu'il sait condamné d'avance ?
— Elijah ! s'écrit Caroline en les rejoignant. Ils sont là !
L'aîné des Mikaelson ne perd pas de temps avant d'ouvrir la grille pour y rejoindre Klaus qui porte Chris sur son dos.
— Donne le moi, je vais prendre le relais ! propose l'aîné. Kol vient m'aider !
Et alors que Rebekah suit Elijah et Kol qui entraîne Chris à l'intérieur. Caroline, rassurée, de voir Klaus vivant s'élance dans ses bras.
— Mon Dieu, tu vas bien. Qu'est-ce que... d'où vient tout ce sang ? Oh mon Dieu, tu... tu es blessé !
— Non, ce n'est pas le mien, Caroline ! il la rassure.
Elijah a lui allongé Chris sur la table. Les manches de sa chemise sont remontés et ses mains appuies fermement sur sa blessure afin de la comprimer.
Et tandis que toute la famille les rejoint, Elijah se tourne vers eux :
— Il a besoin de soins intensifs rapidement et nous n'avons pas les moyens de lui en apporter, leur apprend-il cherchant tant bien que mal à ne pas croiser le regard de sa sœur qu'il sait être affolé de l'état de santé du fils de Sam.
À la phrase de l'aîné des Mikaelson, Caroline bascule son attention sur son téléphone.
Elle s'écarte puis porte son portable au creux de son oreille.
—Meredith? L'un de mes amis a besoin de vous !
A suivre...
J'espère que vous avez passé un bon noël, voici ce nouveau chapitre comme cadeau un peu en retard lol. J'en profite également pour vous souhaiter de passer un bon réveillon. Bisous à tous et n'oubliez pas de laisser un petit mot sur votre avis sur cette nouvelle partie. Ce sera mon cadeau à moi. 😊😘