๐˜ถ๐˜ฏ ๐˜ฑ๐˜ฆ๐˜ถ ๐˜ฅ'๐˜ข๐˜ฎ๐˜ฐ๐˜ถ๐˜ณ

Galing kay thirtyheart

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๐—บ๐—ฎ๐˜๐—ต๐—ถ๐—ฒ๐˜‚ ๐—ฝ๐—ฟ๐˜‚๐˜€๐—ธ๐—ถ "๐—ฝ๐—น๐—ธ" โ€ข (face B) chaque femme contient un secret, un accent, un geste, un si... Higit pa

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𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐏𝐫𝐮𝐬𝐤𝐢

juin 2034

Les yeux plongés sur mon PC devant moi, je sursautais légèrement en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. En tournant rapidement ma tête vers l'horloge du salon, je fronçais mes sourcils en remarquant qu'il était trois heures et qu'Esteban n'avait pas encore fini.

Mais quand je voyais Mathieu entrer avec son sac autour de son cou, je soupirais doucement en reposant mon regard sur mon écran, sans calculer le blond qui rentrait de sa tournée avec ses potes. Passant ma langue sur mes lèvres, je les humidifiais en essayant de rester concentrée mais c'était compliqué avec le polonais qui ne bougeait pas, face à moi.

Il avait les mains derrière le dos comme s'il s'était fait engueulé, les yeux sur moi.

Mathieu - Jade ? un petit frisson me prit, je ne pouvais pas mentir en disant que je n'étais pas contente d'entendre sa voix après deux longues semaines.

- C'était bien ? lui demandais-je simplement en continuant de taper sur les touches de mon clavier.

Mathieu - Ouais.

- C'est cool alors. j'apportais mon café à mes lèvres en gardant mes yeux sur mon ordi, poursuivant mon télé-travail.

Mathieu - Ça va faire deux semaines qu'on s'est pas parlé.

- Je sais.

Mathieu - Quand j'te parle, regarde-moi.

Ayant un coup sang chaud, je relevais les yeux sur Mathieu pour le fusiller du regard alors qu'il soupirait en passant sa main sur son menton.

- T'es pas en position de demander quoique ce soit je te ferais signaler. lui rappelais-je froidement en reposant mes prunelles sur mon traitement de texte numérique.

Mathieu - T'étais d'accord pour que j'y aille.

- J'étais d'accord pour dix jours. Pas pour quatorze Mathieu.

Mathieu - C'était que quatre jours en plus béb-

- Quatre jours où j'ai dû jongler entre mon travail, faire à manger, emmener les enfants à leurs activités extrascolaires et m'occuper constamment d'eux toute seule. Je dis pas que c'est forcément la mort mais quand t'es prévenue du jour au lendemain, niveau organisation c'est compliqué.

Mathieu - J'suis désolé.

- Je sais. Tu me l'as dit plusieurs fois juste après m'avoir annoncé que j'allais me taper quatre jours de rush. C'était même pas ta tournée Mathieu, je te jure que j'aurais compris mais là, t'as fait une apparition une fois sur trois. Tu peux me dire c'était quoi l'intérêt ? C'était plus important que de m'aider avec les enfants ? Alors je sais, t'as le droit d'avoir ton moment avec tes potes, y a pas de problème. Mais t'aurais pu me dire ça plus tôt. J'aurais pu mieux me préparer.

Mathieu - Ouais, c'était pas très intelligent de ma part. avouait-il en se grattant la nuque.

- J'avoue, pas trop.

Mathieu - Et donc là, tu m'fais la gueule ? je haussais des épaules en me retenant de sourire, j'aimais tellement le tourmenter. Allez Jade, je me suis excusé, je t'ai fait envoyé des fleurs et tout.

Je tournais un instant ma tête vers la console du salon pour regarder le vase où trempait le bouquet que j'avais reçu de sa part deux jours plus tôt.

- Tu crois que tu peux m'avoir avec ça ?

Mathieu - Nan, c'est pour ça que je t'ai pas acheté le fleuriste entier. je pouffais de rire en roulant des yeux alors qu'il venait jusqu'à moi. Tu sais que j'aurais été capable en plus.

- Hmm, mais ça aurait été un peu de trop. grimaçais-je en levant la tête vers lui quand il se penchait vers moi, une main sur le bois de la table et l'autre sur le dossier de ma chaise. Je croyais que tu devais rentrer demain en plus.

Mathieu - J'ai réussi à choper un billet d'avion et j'ai pas hésité à revenir.

- T'es revenu pour tes enfants ? murmurais-je au moment où nos tranches de nez étaient collées et que je sentais son souffle sur mes lèvres, ça m'avait manqué.

Mathieu - Pour ma femme. Mais tu dois pas leur dire.

Je rigolais doucement mais fus vite coupée par la bouche de Mathieu qui se plaquait contre la mienne, nous faisant tous les deux soupirer de soulagement. Les mains de mon mari montaient à mes joues pour encadrer mon visage et je venais direct chercher sa langue, le faisant sourire contre mes lèvres.

- Je vais récupérer Célestine dans quinze minutes. Tu viens avec moi ? lui proposais-je quand le baiser prenait fin et qu'on pouvait enfin reprendre notre respiration.

Mathieu - Ouais. Je prends juste une douche et j'arrive.

- D'accord.

Mathieu - Et... T'as le temps de faire une pause, histoire qu'on se lave à deux ? il avait cru quoi lui ?

- Ça aurait été super mais je dois rattraper tout le travail que j'ai pas pu rendre à mon boulot puisque je devais m'occuper des enfants.

Mathieu - Jade. grognait-il quand je m'amusais à le pousser en arrière en posant ma main sur son ventre qu'il prenait dans la seconde.

- Tu pensais vraiment que j'allais te faire plaisir alors que tu m'as fait galérer quatre jours ?

Mathieu - Déjà de un, y a pas que moi qui allait prendre du plaisir là. je rigolais en le voyant limite s'indigner.

- J'ai touché une corde sensible pulcino ?

Mathieu - Tu m'énerves. râlait-il en se tournant pour monter à l'étage.

- Bonne douche mon cœur !



(...)



Les bras croisés sous ma poitrine, je laissais ma tête sur l'épaule du blond qui soufflait longuement en regardant sa montre autour de son poignet gauche.

Mathieu - Ils sortent quand ? me demandait-il alors que je relevais les yeux vers lui en entourant mes bras autour du sien.

- Dans cinq minutes, ça a pas encore sonné.

Mathieu - C'est drôle, j'ai l'impression d'être presque quinze années en arrière quand je venais te chercher à ton université. on pouffait tous les deux de rire.

- Quinze ans qu'on se connaît. soupirais-je de manière nostalgique.

Mathieu - Ouais, ça commence à remonter. faisait-il remarquer en embrassant ma tempe. Et pratiquement dix ans que t'es ma femme.

- On commence à vieillir là. grimaçais-je en rapprochant mon visage du sien.

Mathieu - J'avoue. T'as quelques rides sur le front ma vieille.

Grinçant des dents, je lui pinçais vite-fait la hanche avant de me reconcentrer sur la grille de la maternelle qui venait d'ouvrir. Célestine avait enfin fini sa classe du vendredi et je savais qu'elle était pressée d'être ce soir, croyant que son père rentrait vers huit heures alors que le polonais avait plus d'une surprise dans son sac.

- Elle va être contente de te voir. souriais-je en regardant les premiers enfants qui s'élançaient vers leurs parents en criant de partout. Tu leurs as manqué.

Mathieu - Ouais... Vous aussi.

Vu qu'il était dans mon dos, je tournais légèrement la tête vers mon mari qui me regardait déjà et me rendais compte qu'il avait mal pris ma phrase, je ne voulais pas le faire culpabiliser mais juste lui dire ça comme ça. Après il était vrai que ça avait été compliqué à annoncer à Célestine qu'il allait falloir qu'elle fasse quatre dodos de plus avant que son papa ne vienne lui faire des bisous.

Ma fille était vraiment très proche de son père, c'était clairement une fifille à son papa, tout le contraire de Noha qui s'amusait à le faire tourner en bourrique alors que ce n'était pas même pas encore une ado. Le carnage que ça allait être.

Mathieu - J'aurais pas dû rester. me chuchotait-il à l'oreille avant d'embrasser le bout de mes lèvres.

- C'est bon pulcino, c'est passé. Elle est heureuse de te revoir, c'est pas comme si elle te faisait la tête. Et puis, tu pars pas tous les mois, t'es pas un papa absentéiste. Donc te fais pas de rem-

... - Papa ! Papa ! Papa !

En coupe-vent, Mathieu me détachait de ses bras d'un coup avant de s'accroupir à côté de moi, les mains tendues vers notre petite blonde qui arrivait en courant, son sac sautant sur son dos à cause de sa course.

Mathieu - Ma vie, ma vie ! je lui foutais un coup de pied discret dans le talon.

J'avais eu le malheur d'appeler notre fille comme ça un jour et depuis, il aimait bien se foutre de ma gueule en répétant ce surnom. Alors que perso, je trouvais ça mignon moi.

Célestine - T'es rentré plus tôt ! s'exclamait-elle quand elle arrivait comme une furie dans les bras de son père qui la serrait contre elle, me faisant sourire.

Mathieu - Je t'ai manqué kochanie ? lui demandait-il de façon abrutie en se relevant, gardant son bébé dans ses bras.

Célestine - Trop ! J'avais que bisou de maman le soir !

Mathieu - J'vais me rattraper, t'inquiètes pas pour ça. lui promettait-il en commençant déjà à l'inonder de baisers dans son cou, faisant se tortiller notre troisième petit ange. C'était bien l'école ? il la calait sur sa hanche après avoir pris son sac dans son autre main.

Célestine - Ouaip ! elle hochait de la tête et je rigolais doucement devant ce mot que Ormaz lui avait appris.

Déjà heureusement, c'était pas "brother", j'aurais frappé Mathieu sinon.

Célestine - On a fait du coloriage et je sais même compter jusqu'à cinq !

Mathieu - Vas-y, j't'écoute.

Célestine - Alors... Zéro, un... Tr- Non deux ! Après trois, quattro et cinq.

- Quattro c'est en italien ma puce. riais-je en passant ma main sur son front pour dégager ses mèches humides qui tombaient dessus.

Célestine - Alors c'est comment ?

Mathieu - Presque pareil. Quatre. il lui faisait le chiffre avec sa main à peu près libre, celle qui tenait le sac de la petite.

Célestine - Hein d'accord.

Je laissais finalement le blond attacher Célestine à l'arrière sur son siège-auto et montais directement devant en attrapant ma ceinture. Esteban et Noha terminaient leur cours dans une trentaine de minutes et puis de toute façon, ils rentraient en bus scolaire donc pas besoin d'aller les chercher.

Parce-que je le sentais, en rentrant ça allait être la course entre les devoirs des grands, les goûters, les douches plus préparer le repas. Mais de toute manière, Mathieu était là et il avait intérêt à reprendre direct son rôle de papa pour m'aider, je comptais pas tout faire seule.

Mathieu - J'croyais qu'on attendait dix ans pour chacun des mômes avant de commencer à leur apprendre des trucs dans notre langue. déclarait-il après s'être assis derrière le volant, les yeux sur la radio qu'il changeait alors que moi, j'avais la tête tournée vers lui.

- Faut croire que pendant ces quatre jours d'absences en plus, j'avais de quoi faire.

Mathieu - J'avoue, j'ai rien à dire. je souriais doucement en me penchant pour lui faire un bisou sur la joue.

- Je lui ai dit comment on disait quatre en polonais. lui avouais-je dans l'oreille, le faisant direct sourire à son tour.

Mathieu - Jure ?! je hochais de la tête alors qu'il se tournait direct vers Célestine qui jouait avec son livre numérique. Bébé, dis quatre dans la langue de papa pour voir.

Célestine - Attends, 'sais plus. elle fronçait les sourcils en posant son petit doigt sur ses lèvres comme pour réfléchir, nous faisant rire avec Mathieu. Zerty- Non... Cztery !

Mathieu - Ça y est, enfin une intello dans cette miff. rigolait-il en félicitant sa fille alors que je lui tapais le bras en jurant silencieusement.

Il avait de la chance que Célestine soit dans la voiture, j'aurais terminé le pauvre rappeur retraité sans retenu pour ce qu'il venait de dire. C'était surtout culotté venant de sa part.


(...)



Somnolant sur le canapé du salon, j'attrapais d'un bras ballant la télécommande pour éteindre la télé et me mettais à bailler longuement. J'attendais Mathieu depuis au moins vingt minutes, il était en train de coucher les enfants et à mon avis, ils avaient chacun dû demander au moins deux histoires à leur papa pour le garder avec eux.

Et puis, ça ne dérangeait pas plus que ça Mathieu de faire la lecture, c'était trop drôle de le voir raconter des contes aux petits. D'ailleurs, il ne bégayait même pas, un exploit. Parce-que niveau français, on avait été tous les deux d'accord pour que je charge plus majoritairement pour ça. On marchait en tandem.

Mathieu - Hé ton fils il voulait pas dormir hein. je levais ma tête vers l'escalier que descendait mon poussin en passant ses mains sur son visage.

- Vous avez parlé de quoi ?

Mathieu - Des matchs du PSG. je roulais des yeux, faisant rire le blond. C'était beau aussi.

- Et maintenant, tu dois t'occuper de madame Pruski. déclarais-je en ouvrant mes bras, accentuant ses rires. Après les "minis-me", y a la dame.

Mathieu - Ma partie préf' ça. Tu veux pas que j'te borde aussi ?

- Pourquoi pas écoute.

Mathieu - Vas-y viens.

Je souriais telle une enfant quand il passait ses mains sous mes aisselles pour me porter et j'enroulais mes jambes autour de son bassin directement. Dans le silence pour ne pas réveiller les trois monstres, on montait tous les deux à notre chambre et je descendais de mon tronc d'arbre, arrivée dans notre pièce à deux.

Laissant Mathieu derrière moi, j'enlevais ma robe de chambre que je posais sur la chaise de ma coiffeuse et alors que j'allais me faufiler sous la couette pour enfin dormir, des baisers le long de mes épaules m'arrêtèrent dans ma lancée.

Les mains du blond venaient se caler sur mon ventre alors que je sentais sa présence dans mon dos. D'un rapide mouvement de pivot sur mes hanches, Mathieu me tournait vers lui et je pouvais moi poser mes doigts sur ses épaules.

Mathieu - Tu m'as pas dit que je t'avais manqué au fait. me faisait-il remarquer en nous faisant reculer lentement.

- C'est parce-que tu m'as pas manqué, cherche pas.

Mathieu - Moi j't'ai pas manqué ?

- Nan. Et puis tu verrais le nombre de papas à la sortie qui me jetaient des regards en biais, ils ont dû croire qu'on était séparés vu que je venais toujours chercher Célestine.

Mathieu - Attends quoi ? un petit sourire se dessinait au coin de mes lèvres quand je le voyais s'immobiliser, ses mains se cramponnant fermement à ma taille. Tu t'es faite draguée ?

- Pas directement.

Mathieu - Ça veut dire quoi ça ? le provoquer, une passion inouïe chez moi. Jade ?

- Bah y a quelques hommes qui me regardaient beaucoup, c'est tout.

Mathieu - C'est tout ?

- Oui c'est tout, ils sont pas venus me voir en vrai mais voilà.

Mathieu - Ouais t'sais quoi ? Maintenant on va aller chercher Célestine toi et moi, j'te roulerais bien une grosse pelle devant la maternelle et j'irais voir ces enculés d'envieux s'ils sont pas contents, c'est la même.

- T'as fini avec ta jalousie ?

Mathieu - Mais quelle jalousie ? Je te rappelle la dernière fois où t'as voulu te mêler avec la meuf à Nike Sport.

- Mais elle était entrée dans ta cabine alors que t'étais en train de te changer !

Ça aussi c'était une anecdote pas mal, j'ai cru que j'allais commettre un meurtre dans le magasin, vraiment.

Mathieu - J'essayais juste des tee-shirts.

- D'accord pas de problèmes. La prochaine fois qu'on ira à Aubade, je m'amuserais aussi à demander à un vendeur si mes ensembles me vont bien.

Vraiment, je parvenais toujours à le faire vriller.

Je me mordillais la lèvre en voyant la mâchoire de Mathieu se contracter, il commençait à se chauffer doucement, c'était limite un jeu d'enfant depuis nos débuts.

Mathieu - Tu m'énerves. râlait-il en posant sa main sur mon dos pour m'allonger sur le lit avant de venir au-dessus de moi.

- Tu m'adores oui. souriais-je en levant un peu mon cou pour pouvoir l'embrasser. T'as suffisamment bordé les enfants ? lui demandais-je innocemment quand mes mains passaient sous son tee-shirt pour venir caresser son torse.

Mathieu - Ouais, j'les ai bloqué sous leurs couvertures comme ça même s'ils veulent bouger, ils pourront pas.

- Tu plaisantes j'espère ?

Mathieu - Bah oui grosse conne. il me donnait une tape sur le front, me faisant écarquiller les yeux.

- C'est toi le gros con. répliquais-je en lui rendant son petit coup, nous faisant rire.

Mathieu - Nan pour de vrai, il risque pas de se lever avant demain mat-

- Coucou Nono.

Écartant ma tête de celle de Mathieu, je faisais mine de regarder la porte de la chambre comme s'il y avait notre première fille et me retenais de rire en sentant sous la paume de main le pouls de Mathieu s'affoler. Il se tournait d'un coup vers l'entrée de la pièce et je me mettais à rigoler de son pic de stress.

Mathieu - Ah t'es comme-

Ne lui laissant pas le temps de répliquer, je finissais par poser ma main sur sa nuque afin de tirer son visage contre le mien pour que nos lèvres se lient à nouveau. Mes bras se nouaient autour de son cou avant que je ne me rapproche encore plus du polonais qui commençait déjà à déboutonner mon pantalon.

- Tu m'as manqué. murmurais-je entre plusieurs baisers répétés sur la longueur de son torse, lui allongé sur le lit et moi assise sur ses cuisses, ses mains se promenant sur mon dos nu.

Mathieu - Tu vois que c'était pas compliqué à avouer. se moquait-il en se laissant légèrement glisser sur le matelas pour que ma tête se trouve à nouveau dans son cou. Ça fait du bien d'revenir chez soi, j'en pouvais plus du bus là. je souriais en remontant mes baisers jusqu'à sa joue, me cambrant sur son corps quand ses doigts tournaient autour de mon bassin.

- J'ai vu les story des garçons. pouffais-je de rien en laissant tomber sur un côté de mes épaules l'entièreté de mes cheveux noirs pour regarder dans les yeux mon mari qui détaillait méticuleusement mon visage.

Mathieu - T'es belle. soufflait-il en montant une main sur ma joue tandis que son pouce faisait des cercles dessus.

- Merci, toi aussi t'es pas mal.

Mathieu - Mieux que tous les vieux darons célibs qui t'font des appels de regard ? jouait-il en collant cinq doigts sur la chute de mes reins pour qu'on inverse nos positions.

- Mieux qu'eux.

Mathieu - J'espère bien.

Cette nuit-là, on s'était retrouvés comme à peu près tous les autres jours de notre vie d'avant et de notre vie d'après. Je ne savais pas encore comment Mathieu arrivait à rendre des moments si "banals" autant unique à chaque fois.

Peut-être les mots qu'il me disait, comment il me regardait quand nos corps se touchaient pour la milliardième fois, sa façon d'agir à la fois douce et sauvage. Je vivais constamment à ses côtés depuis maintenant une dizaine d'années et c'était fou comme tout restait autant intact depuis le premier jour.

Je ne pouvais pas l'expliquer, c'était juste lui et moi quoi.



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annooonce,

je vais ralentir le rythme de mes bonus pour la simple et bonne raison que ça va faire un mois que cette ff est officiellement terminée et qu'il faut que je lui laisse maintenant un peu "d'âge", avant de revenir poster un nouveau bonus

du coup je ne sais pas quand sera le prochain, restez en alerte :)

chloooooooé

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