Les Psychiques - Laisse-moi p...

By AnaExva

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Les pouvoirs psychiques sont une réalité, un phénomène très rare qui reste méconnu au regard de la plupart de... More

Partie 1 : Welcome to Colombe
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5 - 1/2
Chapitre 5 - 2/2
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue (Première partie)
Information
Partie 2 : Return to Immortality
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Remerciement

Chapitre 24

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By AnaExva


« Everybody get your neck to crack around

All you crazy people come on, jump around

You doing anything to keep her by your side

Because she says she love you, love you long time »

Nelly Furtado, Maneater

Traduction (par moi) :

" Que tout le monde craque son cou

Allez tous les fous, sautez

Tu fais n'importe quoi pour la garder à tes côtés

Parce qu'elle dit t'aimer, t'aimer depuis longtemps"


Elle n'aime rien ni personne. Tout ce que vous penseriez pouvoir satisfaire pour elle ne serait qu'une illusion puisque la petite-fille du Maître des Rêves s'est laissée bercer par la réputation d'un nom diaboliquement illustrateur de sa passion. Celle que l'on appelle aujourd'hui Lucifer n'aime qu'une seule chose : la Mort.

Son père adoré a succombé à son baiser mortel, libérateur de la vie et de ses cruels aléas. Chacun des criminels croisant sa route, chaque injustice se présentant devant elle ne connait jamais un avenir favorable. Mais surtout, le cœur de la demoiselle a un jour succombé pour tomber entre les mains de l'être le plus mortel que le monde puisse porter. Un agent de la Mort. Lucifer est tombé amoureux de la Faucheuse.

Voici ce que l'histoire retiendra, ce que les rumeurs véhiculeront.

Louise aimait ce nouveau conte, principalement parce que grâce à Dembe, un être au passé détestable, celle qu'elle désirait voir à ses côtés était revenu pour se battre. Elle avait rejoint les rangs de son organisation et depuis près d'un an à présent, le couple improbable, lié dans la folie étrange de mots bien terrifiants et de promesses toutes aussi lugubres, remplissait chacune de leur mission avec un succès certain. Mais aujourd'hui, quelque chose n'allait pas.

De retour d'une mission à Rio, Layla avait ignoré Dembe et avait rendu à Louise un compte-rendu, la fureur dans les yeux et le désespoir dans celui du Faucheur. Il avait s'agit d'une mission simple. Celle de libérer un groupe de psychiques soumis à la prostitution par un chantage : celui de ne pas les dénoncer à l'OIPP. Apparemment tout c'était parfaitement bien déroulé. Mais en lisant entre les lignes, Louise s'amusa.

— Ahlala, les jeunes..., soupira-t-elle avec le sourire.

Elle ferma le dossier pour le ranger parmi des documents secrets qui disparaitraient bien vite pour un lieu encore plus caché. On ne laissait jamais trainer ce genre de documents dans les parages.

— Je leur laisse une semaine.

Deux jours pour se réconcilier, trois pour de nouveaux jouer aux amoureux nouvellement amants et deux pour s'ennuyer et revenir à elle.

— Peut-être que leur prochaine mission sera de prendre des vacances ?

***

— Layla, laisse-moi m'expliquer au moins !

— Ferme-la, je te déteste ! Espèce de coureur de jupon ! m'écriais-je alors à plein poumon, m'emparant d'un objet quelconque pour le lui balancer à la figure.

Non seulement Dembe ne se blessa pas avec, mais en plus il brandit sa main en protection, réduisant en cendres le vase lancé à son encontre. A mon contact, il s'était avéré que Dembe avait triplé de puissance. Capable de tuer n'importe qui d'un simple toucher, il pouvait à présent infecter des objets et les obliger à pourrir. N'ayant aucun scientifique sous la main pour expliquer le phénomène, j'en avais seulement conclu qu'à force de nous mélanger l'un à l'autre, la puissance que m'avait offert Pépé se transmettait à mon petit-ami. D'après Pépé, que je rencontrais presque chaque nuit, il s'agissait du « pouvoir de l'amour ».

Mais aujourd'hui tout était fini !

Nous étions rentrés. Chez nous, dans une maison assez simple, située en campagne au milieu d'habitants tous plus ou moins liés au CAP. Une maison comme nous en rêvions pour une vie de couple et de possible future famille. Mais ça aussi, c'était fini. Parce que Dembe avait dragué une autre femme !

— Je te hais !

Ne trouvant plus grand-chose à lui lancer, et ne souhaitant pas sacrifier la télé, je soulevais sous un excès de colère le canapé.

— Layla, nous en avons déjà acheté trois ces six derniers mois.

— Aucune importance, ce sera ça de moins à jeter lorsque tu partiras !

Et sans aucune hésitation, je le lui lançais également avant d'aller m'enfermer dans la chambre.

Notre mission à Rio avait été un succès. Mais les prostitués en question, de très belles femmes, avaient attiré le regard de Dembe. Le regard et bien plus lorsque je l'avais surpris aux bras de l'une de ces beautés exotiques à la peau chocolat et au parfum envoûtant.

— Layla, tu sais que je peux détruire cette porte.

— Ne le fais pas ou je te jure que Lucifer retournera sa tête à la Grande Faucheuse !

La menace lancée imposa le silence. Jusqu'à ce que Dembe reprenne.

— Elle m'a embrassé sur la joue, Layla. Elle me remerciait.

— Oh, alors tout va bien. Elle a caressé tes fesses et s'est collé contre à toi mais c'est pas grave puisqu'elle voulait seulement te remercier. Tu sais quoi ? Tu as raison, tiens. Diego m'a aussi embrassé avant de glisser son genou entre mes cuisses pour me « remercier ». Et j'ai pris plus mon pied qu'avec toi.

Arriva ce qui devait arriver avec une telle provocation. La porte se réduisit en cendres pour laisser apparaitre Dembe et une fureur de plus en plus présente à mesure que nous vivions ensemble sans jamais nous séparer.

Dembe restait un homme serviable, un chevalier servant et un protecteur invétéré. Mais il montrait également de plus en plus ses émotions, me révélant ses désirs et ses souhaits à l'occasion, se permettant aussi d'être égoïste lorsque cela lui était possible sans être déraisonnable.

— Tu as fait quoi ?

— Je me suis tapée notre contact sur place.

Totalement et complètement faux, évidemment. D'autant que le fameux Diego, même s'il était un allumeur, avait déjà une femme et plusieurs enfants. Une famille qu'il aimait bien trop pour tout foutre en l'air avec une femme de ma réputation presque fiancée à un homme aussi mortellement dangereux que Dembe.

Mais ce dernier ne réfléchit pas, laissant résonner dans sa tête juste mes mots. L'instant d'après, il tentait de m'attraper.

— Raté, connard.

A présent sur le lit, il me fusilla du regard. A la place de répondre, je m'étirais sur la pointe des pieds pour tenter de prendre ma valise au-dessus de l'armoire. Aussitôt, les mains de mon amant se posèrent sur mes hanches à la peau rendue visible alors que mon débardeur était soulevé à cause de mon étirement.

Il me tira à lui, m'emprisonnant à la manière d'un serpent. Un bras autour de ma taille, les jambes devenus ma prison, sa main de libre me saisissait au coup tandis que mon dos se trouvait plaqué contre son torse. Un autre que moi, à cette place, se trouverait en menace immédiate de mort. Lorsqu'un Faucheur vous tenait ainsi, il valait mieux ne pas jouer au malin. Sa main vous tuerait très vite. Dembe avait conscience de ça, bien sûr.

— Dis-moi que tu n'as pas eu d'aventure avec Diego, Layla.

Sa voix près de mon oreille n'intimidait que mon cœur encore épris. La colère ne pourrait effacer ces sentiments...

— Bien sûr que non, sanglotais-je alors. Mais toi tu...

— Je ne sais pas ce que tu as vu Layla, mais aucune d'elle ne m'a touché à ce point. Et je n'aurai jamais laissé faire.

Il glissa ses mains pour s'emparer des miennes, délicatement.

— Il n'y a que ces mains qui peuvent me faire frissonner.

Tournant mon corps pour nous coller l'un à l'autre, il remonta sa caresses dans mon dos.

— Que ce corps pour me faire succomber aux tentations de l'Enfer.

Et se rapprochant de mes lèvres, ses doigts s'y posèrent...

— Que cette bouche aux mots cruels pour me blesser et m'aimer. Layla, je t'aime trop pour te faire subir une telle horreur. Jamais je ne te trahirai.

— Je sais mais... Elles étaient si belles... Et toi si souriant. Tu ne devrais sourire comme ça qu'avec moi.

— Mais nous parlions de toi. Elles me félicitaient d'avoir une femme aussi forte, belle et bienveillante que toi. Lorsque tu leur es apparue avec tes ailes dans le dos, elles t'ont prise pour un ange.

Le rouge aux joues, je me sentis aussi flattée que stupide.

— D'ailleurs, je devrais être celui en colère. Tu ne cesses de te montrer avec cette apparence céleste dès que tu en as l'occasion. Cherches-tu à ce point à charmer chacun qui poserait son regard sur toi ?

— En effet. Ils sont hypnotisés, et tu deviens si jaloux que tu en es plus efficace pour les maitriser et les anéantir.

Ne répondant plus rien, la main de Dembe me guida jusqu'à lui.

— Je t'aime Layla.

— Je t'aime Dembe.

Nos lèvres s'unirent pour un tendre baiser. Qu'importe ce que demain nous réserverait. Aujourd'hui je ne connaissais que le bonheur. Voici tout ce qui importait.

Pourtant, l'avenir semblait d'une aussi grande importance pour Dembe. Il venait de glisser à ma main une bague resplendissante.

— Elle est magnifique, constatais-je en observant la jolie pierre en son centre.

Embrassant mon doigt, son regard se fit aguicheur et suppliant.

— Layla, accepterais-tu de devenir ma femme ?

— Et si je refuse ?

— Je suis un Faucheur, j'attendrai ta mort pour venir te chercher.

— Des noces funèbres..., continuais-je sur sa métaphore avant de remarquer la peur dans les yeux de Dembe.

Il attendait, angoissait à l'idée que je puisse réellement refuser. Mais pourquoi l'aurais-je fait ?

— Oui Dembe. Bien sûr que oui.

Il ne retint aucune caresse ni aucun baiser, s'adonnant à exprimer sa joie par de l'amour.

« Jusqu'à ce que la Mort nous sépare, et bien après encore »

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