Blanc-Argentés : Destin d'une...

By auras_draw

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Nora aurait voulu avoir une vie plus simple. Moins douloureuse. Mais ses yeux de couleur blanc-argenté sont l... More

Prologue
Chapitre 1 : Nora
Chapitre 2 : Nora
Chapitre 3 : Nora
Chapitre 4: Connor
Chapitre 5: Nora
Chapitre 6 : Nora
Chapitre 7 : Connor
Chapitre 8 : Nora
Chapitre 9 : Nora
Chapitre 10 : Nora
Chapitre 11 : Connor
Chapitre 12 : Nora
Chapitre 13 : Nora
Chapitre 14 : Nora
Chapitre 15 : Nora
Chapitre 16 : Connor
Chapitre 17 : Nora
Chapitre 18 : Nora
Chapitre 20 : Connor
Chapitre 21 : Nora
Chapitre 22 : Nora
Chapitre 23 : Nora
Chapitre 24 : Nora
Chapitre 25 : Nora
Chapitre 26 : Connor
Chapitre 27 : Nora
Bonus!
Chapitre 28 : Nora
Chapitre 29 : Connor
Chapitre 30 : Nora
Chapitre 31 : Nora
Chapitre 32 : Nora
Chapitre 33 : Nora
Chapitre 34 : Connor
Chapitre 35 : Connor
Chapitre 36 : Connor

Chapitre 19 : Nora

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By auras_draw

La voiture garée après que Connor ait difficilement trouver une place, nous pouvons sortir du véhicule. Et j'ai à peine le temps de poser un pied dehors que tous mes sens sont agressées. Je fais un pas en arrière, plaquant une main sur mon nez et fermant presque totalement les yeux. Ma plus grande tristesse est de ne pas pouvoir me boucher les oreilles. Je n'avais pas réalisé à quel point l'habitacle nous protégeait de tous ces stimuli extérieur.

_ Calme toi, ça surprend mais ça fini par passer, me rassure Connor en arrivant à mes côtés.

Je me tourne vers lui en fronçant les sourcils, dérangée.

_ Pourquoi sont-ils aussi bruyants ? Et qu'est ce qui sent aussi fort ?

Son visage se peint alors d'une expression compatissante et il pose une main sur ma tête avant de se placer devant moi.

_ Ils sont des créatures étranges. Mais ils font aussi des choses intéressantes, c'est pour ça que nous sommes ici. Ils sont nombreux et ne sont pas les seuls à faire du bruit. Il y a les voitures et d'autres choses encore qui sont assez bruyant mais ça se calmera. Et pour l'odeur, ils ont la mauvaise habitude de se parfumer plus qu'ils n'en aient besoin. Respire, ça va passer.

Ces yeux lâchent les miens pour observer les environs quelques instant. Finalement son attention revient sur moi et sa main auparavant posée sur ma tête descend jusqu'à ma main toujours poser sur mon nez. Il l'attrape délicatement et le descend, de sorte que nous nous tenions la main.

_ Viens, je vais te montrer ce qu'ils peuvent faire de mieux.

Sans plus attendre et ma main toujours dans la sienne, il m'entraine à travers les rues de cette ville. Quant à moi, je fais en sorte de m'attarder le moins possible sur tout ce qui pourrait abimer mes pauvres sens. Mais il y a de tout. Des voix, des moteurs, des impacts et un tas d'autres sons que je ne pourrais pas identifier. Et je ne parle pas des odeurs. Le nombre de parfums qui embaument l'endroit est simplement incalculable. Et ça ne tardera surement pas à me cramer quelques terminaisons nerveuses. Heureusement, le simple contact entre nos deux mains suffit à m'apaiser.

Certes, le lien d'âme-sœur joue un peu. Mais, juste savoir qu'il est là pour moi me calme considérablement. Et doucement, j'arrive à faire abstraction de tout ce qui me dérange. Le seul problème est que je retrouve donc à me priver de mes précieux sens. Ça me fait me sentir bien vulnérable. Heureusement que j'ai encore pour moi mes griffes et mes autres capacités de loups. Bien que je doute que je puisse m'en servir librement ici.

Totalement détendu, Connor nous fait avancer entre les corps et les bâtiments. Bien que je n'aie aucune idée de l'endroit où nous nous rendons, je me laisse guider comme une enfant. En même temps, j'observe les humains autour de moi, c'est la première fois que j'en vois. Et, hormis que je puisse sentir d'ici qu'ils sont bien plus faibles que nous, ils nous ressemblent en tous points. C'est fascinant. Avec leurs sens atrophier, nous pourrions nous mêler à eux sur le long terme qu'ils ne le remarqueraient pas. D'ailleurs aucuns d'eux ne fait attention à nous. Comment font-ils pour survivre ?

_ On va commencer par t'acheter quelques vêtements. Moi je ne pourrais pas rester toujours avec toi, je devrais partir au moins deux heures avec Max et Dylan pour chercher quelques trucs pour la meute. Ça te va ?

_ Oui, je réponds automatiquement en continuant de le suivre.

Alors que nous continuant à avancer, quelqu'un passe près de nous à toute vitesse. Monter sur un bout de bois à roulette. J'ouvre grand les yeux face à ce type de déplacement saugrenu.

_ Qu'est-ce que c'est ? Je demande à Connor en montrant du doigt la personne qui vient de passer devant nous.

Il regarde l'individu s'éloigner et se met à sourire.

_ C'est un skateboard, c'est un moyen de transport plutôt populaire chez les jeunes humains.

_ Mais c'est juste une planche avec des roues !

_ Exactement, ris-t-il. Et pourtant ça marche très bien.

Toujours stupéfaite par ce passage étrange, je ne remarque qu'avec un temps de retard que nous avons recommencé à marcher. Cette fois ci j'essaye de ne pas paraitre ébahie par tout ce qui passe devant moi mais qui m'est inconnu. Et, instinctivement, je ressers ma main autour de celle de Connor. Je ne me rappel plus de la dernière fois où nous avons passé un moment calme comme celui-ci. Ma louve en est ravie, je la sens s'agiter au fond de mon esprit.

Connor le sent. Aussi bien ma main qui se resserre sur la sienne que notre lien qui se resserre imperceptiblement. Sans s'arrêter de marcher, il se tourne vers moi et m'offre le sourire le plus chaleureux qu'il m'est été donner de voir. Le rouge me monte automatiquement au joue, et je sens tellement mon visage chauffer que je me sens obliger de me cacher avec mon autre main. Et puisque je comprends ne pouvoir ni me concentrer sur mon âme-sœur ni sur mon environnement sans me perdre, je me résous à ne faire que regarder le sol. Je n'ai jamais été à l'aise face à la foule, ni même avec les relations quel qu'elle soit que je puisse entretenir avec certaines personnes. A présent je me rends compte que je ne suis clairement pas capable d'être à l'aise de ce genre de situation, particulièrement en compagnie de mon âme sœur. J'entends Connor rire de ma réaction. Un son qui devient petit à petit aussi familier que rassurant. Mais je ne relève pas la tête pour autant.

_ Connor ! Nora ! Nous sommes là ! J'entends clamer la voix de Tia au loin.

J'ose lever un œil vers le son de sa voix. Elle, Max et Dylan son nonchalamment à un mur en brique blanche. La grande louve nous fait signe de la main au cas où nous n'aurions pas encore remarquer leurs présence, tout sourire. Nous arrivons bien vite face à eux. Et je peux remarquer que les deux derniers bêtas tirent une tête de six pieds de long.

_ Faut plus jamais la laisser conduire, se plaint Dylan.

_ Et ce n'est pas moi qui dirais le contraire, rajouter Max.

_ Vous n'aurez qu'à aller plus vite la prochaine fois, se moque Connor.

Alors que je crains qu'une énième chamaillerie ne débutent, Tia les interrompt à temps.

_ Calmer vous les gars, j'aimerais autant que vous ne fassiez pas de scène ici et maintenant. D'ailleurs on à des choses importantes à faire en dehors de nous détendre, donc garder ça en tête.

Les garçons hochent la tête sans rien rajouter. C'en est impressionnant.

_ Alors, c'est quoi le programme, reprend-t-elle tout sourire comme si elle n'avait jamais rien dit.

_ Il faudrait allez chercher des vêtements pour Nora, et la besogne habituel en plus de quelques trucs que Wiatt m'a demandé de prendre, explique Connor de nouveau sérieux.

Tia sautille sur place comme une petite fille, tapant dans ses mains et souriant de toutes ses dents. Je la regarde sans comprendre, son excès de bonne humeur semblant venir de nulle part.

_ Shopping entre fille, formidable ! S'excite-t-elle. A plus les gars ! S'exclame-t-elle en m'attrapant sans que je n'aie le temps de dire quoi que ce soit.

Comme si elle avait un démon à ses trousses, elle nous tire entre les rues. Si bien que, si tout à l'heure je faisais tout pour ne pas faire attention à mon environnement, je mets à présent tout ce qui est en mon pouvoir pour faire l'exacte inverse et ne pas tomber. J'entends à peine Connor essayer de protester que nous tournons à l'angle d'une rue.

_ Tu vas voir, ça va être amusant ! Me dit-elle toujours aussi enthousiaste.

Je ne trouve rien à lui répondre, me contentant d'avancer le plus vite possible pour la suivre. Étant donner noter écart de taille, je dois avoir l'aire d'une enfant à côté d'elle. Mais ses foulés font bien le double des miennes et si elle, se contente de trottiner, à côté d'elle, je suis obligée de courir. Pourtant en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle s'arrête brutalement. Je me cogner dans son dos à cause de son freinage inattendu mais j'ai bien l'impression qu'elle ne le remarque même pas.

En tournant la tête pour ne pas contempler uniquement Tia, je découvre une immense vitrine couverte de lumières. Une lampe en plus et je pense que mes rétines auraient instantanément brulées. Des vêtements sont exposés à la vue des passant. Les tissus sont bourrés de couleurs et de motifs, l'exacte opposer de ce dont j'ai l'habitude. Et pourtant, la foule que je distingue être présente à l'intérieur semble beaucoup apprécier.

_ On y va ! Annonce Tia qui, ne m'ayant toujours pas lâché, me traine à l'intérieur.

Toujours sans avoir le temps de protester, elle nous fait rentrer dans la boutique. Je mettrais ma main à couper qu'elle est une habituer. Alors je me laisse de nouveau trainer. Mon petit doigt me dit qu'une grande partie de la journée se déroulera ainsi.

_ Tiens, tu vas essayer ça, ça, ça et ça ! En tout cas pour commencer !

Et bien vite, mes bras son remplies de pièces de tissues en tout genre. Presque suffisamment pour que ma vue en soit cachée. Et, bien entendu, Tia ne m'a toujours pas lâché et me tire malgré tous dans l'ensemble du magasin. Magasin que je n'ai finalement pas le temps d'observer. Les vêtements s'empilent tranquillement sur le tas que je porte déjà, jusqu'à ce que je supplie la bêtas de m'aider à porter. Ce à quoi elle me répond :

_ Désolé je ne peux pas t'aider, moi aussi je suis chargée. Par contre on peut passer aux essayages !

_ Tia !

Elle ne prend pas en compte mon exclamation et nous traine vers un endroit qui, étant donner que je ne vois rien, m'est totalement inconnu. Puis elle me lâche et j'entends rapidement un rideau se fermer devant moi.

_ Change toi vite ! Je veux te voir avec des vêtements à ta taille !

Je décide de laisser tomber. Il me semble peu probable que j'arrive à la calmer dans son euphorie. Si je ne veux pas me joindre à elle, autant me laisser faire pour que cette louve ressemblant à une tornade se calme vite.

Aussi bien que je le peux, je pose la pile de vêtement toujours dans mes bras sur un tabouret que j'ai trouver en tapant du pied à tâtons partout dans la cabine. Enfin débarrasser de toutes ces pièces de tissus, j'observe chacune d'entre elles. Toutes plus colorées les unes que les autres, mon dévolu se porte sur les pièces qui restent les plus sombres. Je n'ai jamais été et ne serait jamais quelqu'un appréciant ressembler à un arc en ciel, ça ne me ressemble pas.

Donc je reste simple. J'attrape un jean noir et un t-shirt tout aussi noir que j'enfile rapidement. Et j'ai à peine fini de m'habiller que le rideau est brusquement ouvert.

_ Du noir ? Sérieusement ?

Le cou rentrer dans les épaules après l'entrée surprise de Tia, je n'ose même pas ouvrir la bouche.

_ Aller, je t'ai mis un peu de couleur dans le lot, essaye s'il te plait !

_ Tia ce n'est pas ce que je mets d'habitude, je n'aime pas trop les couleurs, j'essaye de m'expliquer.

_ S'il te plait !

Comprenant que je n'arriverais jamais à l'arrêter, je me résigne.

_ Juste une fois...

A contre cœur je m'exécute. Enfilant des pièces plus lumineuses cette fois ci. En fronçant les sourcils, je soulève un pantalon qui me semble bien trop grand, de couleur kaki. C'est n'est pas la couleur la plus flachie sur cette planète, mais je ne pourrais pas faire plus d'efforts que ça. Et, ne pouvant décidément pas aller plus loin, je me contente de l'agrémenter d'un top blanc. A prendre ou à laisser, c'est déjà bien plus lumineux que ce que je mets d'habitude.

Cette fois ci c'est moi qui tire le rideau en attendant que Tia rapplique. Si je n'y avais pas fait attention tout à l'heure, je remarque qu'elle à elle aussi changer de tenue. Toujours aussi élégante, elle reste dans le pratique avec des vêtements près du corps qui lui vont à ravir. Elle détaille ma tenue d'un œil inquisiteur avant d'hocher la tête avec un léger sourire.

_ Ça me va, je retiens l'effort ! Aller, au suivant !

S'en suit alors une des heures les plus éprouvante que j'ai eu à vivre dans ma vie pourtant bien remplie. Jusqu'à présent, je ne pensais pas qu'enfiler ou retirer des vêtements puisse être épuisant, Tia vient de me prouver le contraire. Non contente des tenues que nous avions déjà avec nous, elle à profiter que je me débâte avec une combinaison pour retourner chercher d'autres vêtements à essayer. Bloquer, je n'ai pu que me résigner une seconde fois à poursuivre ces essayages qui me semblaient sans fin.

Mais enfin ! Nous sommes arrivées à la fin de ce qui commençait à ressembler à de la torture. D'innombrables vêtements en main, Tia nous fait avancer jusqu'aux caisses. Après une certaines attente, nous passons finalement et le prix est annoncé.

_ Ça vous fera cent-trente-six euros et quarante-trois centimes. Je vous rajoute un sac à trente centimes ?

Je n'ai aucune notion de l'argent humain, mais je suis presque sûr que le prix qu'elle vient de nous annoncer est plus qu'élevé. Mais Tia sourie, balançant son immense queue de cheval sur son autre épaule.

_ Oui je veux bien, et par carte ! Se contente-t-elle de répondre.

Elle sort un bout de plastique de sa poche, le passe sur une machine que lui tend la femme devant nous avant que cette dite machine n'émette un bruit aigu.

_ Merci et bonne journée ! Sourie la femme en nous rendant les vêtements en plus d'un sac.

_ Merci, vous aussi.

Et Tia nous entraine à l'extérieur après avoir jeté les vêtements dans le sac. Retour à la fraicheur et aux innombrables stimuli du dehors. Mais cette fois ci je tiens, me contentant d'une légère grimace.

_ Alors, c'était bien ? Me demande Tia, toujours de bonne humeur.

Je me tourne vers elle sans savoir quoi dire.

_ Ce n'était pas très cher ?

_ Si plutôt, mais c'est la meute qui paye, dit-elle en agitant sa carte devant elle.

Je fronce les sourcils, je pensais qu'il n'y avait que Dylan, Max et Connor pour avoir un comportement si éhonté. Il semblerait que je me sois trompée. La bêta ne fait pas exception à la règle. Et leur différence de comportement entre le moment où ils sont « en service » ou dans des moments de repos est pour le moins impressionnante.

_ Et d'où vient l'argent de la meute ?

_ On a des contacts même chez les humains, me sourie Tia avec un clin d'œil. Allez, on doit bien avoir tuer plus d'une heure, allons attendre les garçons à une terrasse.

_ Une quoi ?

La réponse, je n'ai pas le temps de l'avoir que déjà, Tia m'attrape pour m'emporter encore autre part. Je suis le mouvement en faisant en sorte de ne pas tomber malgré les foulée gigantesque de mon amie. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle nous assit à une table disposer dehors, à quelques minutes à pied de là où nous nous trouvions tout à l'heure. D'autres tables autour de nous sont déjà occuper par des groupes humains discutant joyeusement, bien que bruyamment. N'ont-ils vraiment aucune gêne ? Nous ne sommes pas moins bruyants, en tant que lycanthropes, lorsque nous mangeons en groupe, mais nous nous connaissons tous. Eux sont entourés d'inconnus et ils parlent tout de même si fort ? Lorsque la meute faisait du bruit l'autre soir, Suzanne n'aurait pas du la comparée à un poulailler mais à un groupe d'Humain. Ça aurait été beaucoup plus fidèle.

_ C'est bruyant mais on y boit bien ! Me coupe Tia dans mon observation. Cela dit ça reste de l'alcool humain. Ça à bon gout mais ne t'attend pas à ressentir quoi que ce soit.

J'hoche la tête pour toute réponse. Elle, s'installe confortablement sur le dossier de son siège, ses yeux s'émerveillant du spectacle Humain autour de nous. Certes, cette ville que je découvre me fascine, mais le regard que lui porte la louve est tout autre. Elle est époustouflée, alors que ce n'est clairement pas la première fois qu'elle vient ici. Je suis déstabilisée et impressionner, elle est éblouie est captiver. Je mettrais ma main au feu que vivre avec les humains ne la dérangerait pas outre mesure.

De mon côté, je fais en sorte de me réapproprier mes sens. En rester couper car ce monde nouveau est trop... explosif, m'énerve au plus haut point. Je commence par mon odorat, ce que je pense être le plus apte à ne pas bruler directement. Mais les nombreux parfums qui me montent aux narines me font me raviser. Je n'avais pas entré dans mes calculent les nombreuses personnes, humaines de surcroit, présentent autour de nous. Quand Connor me disait qu'ils se parfumaient trop, il ne plaisantait pas.

_ Que puis-je faire pour vous mesdemoiselles ?

Je sursaute, me tournant vers l'inconnu qui vient de nous aborder.

_ Trois bière et deux mojitos s'il vous plait, lui répond directement Tia.

Le garçons repart sans même que j'ai pu comprendre quoi que ce soit. Il nous laisse un dernier regard et un sourire et disparait entre les nombreuses tables.

_ Les garçons ne devraient pas tarder. D'ici qu'on ait nos verres, ils devraient être revenus.

_ Si tu le dis, je réponds, mon esprit se tournant vers un autre point, qu'est-ce que c'est « un mojitos » ?

Tia rigole, je pense qu'elle avait de toute façon bien compris que je n'étais pas fâchée contre l'alcool, alors, un peu plus, un peu moins.

_ Un cocktail avec du citron et de la menthe, je pense que tu devrais aimer.

En m'imaginant déjà le gout que ça pourrait avoir, je hoche la tête. Au moins, je pourrais en boire tranquillement sans craindre de me souler. Le monde Humain a ses avantages.

_ Nous n'avons pas eu le temps de voir grand-chose puisque nous avons passer beaucoup de temps dans la boutique pour que tu aies des vêtements, mais la prochaine fois nous passerons plus de temps ailleurs. J'espère que ça t'a quand même plus.

De nous deux, je ne sais pas à qui à le plus profiter notre séance d'essayage, mais je n'ai pas vraiment envie de ternir le visage rayonnant de la bêta, alors je me contente d'omettre quelques vérités.

_ C'était bien, je n'avais jamais rien vu de tel donc même si c'était étrange ce n'était pas horrible pour autant.

_ Ça me va ! s'exclame-t-elle en frappant dans ses mains, toujours aussi heureuse.

La voir comme ça me donnerait presque envie de sourire, presque. Mais j'en viens à espérer qu'un jour j'y parvienne à nouveau. Mais la rengaine est la même. Je ne veux pas ré apprendre à sourire une deuxième fois au risque de tout perdre de nouveau. Je ne peux pas, je n'y arrive pas.

_ Voici vos boissons, interviens le même garçon que tout à l'heure en portant cette fois ci un plateau charger.

_ Merci ! Répond Tia en le regardant mettre les verres sur la tables.

_ Vous compter boire tout ça à deux ? Demande le garçon en coinçant son plateau vide sous son bras.

Alors que je fronce les sourcils, Tia s'accoude à la table, semblant prête à engager la discussion avec l'inconnu.

_ Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, lui répond-t-elle.

Mes yeux s'écarquillent sans pour autant que je n'arrive à dire quoi que ce soit. J'assiste muette à un spectacle auquel je n'aurais pas pensé.

_ Je fini mon service dans moins de cinq minutes, ça vous dirait de m'attendre ?

Toujours comme un fantôme face à eux, Tia continue de répondre, ses dents apparaissant tant son sourire est large.

_ Moi ça ne me dérangerait pas, mais je ne pense pas que ce serait du gout de tout le monde.

L'homme se tourne vers moi, je secoue frénétiquement la tête, ne comprenant pas plus que lui ce que Tia viens de dire. Et il ne lui faut pas plus d'une seconde pour froncer les sourcils en croisant mon regard.

_ Je ne sais pas où tu as trouvé ces lentilles, mais elles te vont parfaitement bien.

En une seconde, je passe de stupéfaite à renfrogner. Mon visage se ferme plus qu'il ne l'était déjà et je me retiens de lui faire ravaler sa remarque. « Ce n'est qu'un humain, il ne sait pas ce que ça représente » je me répète.

_ Je ne suis pas sûr que tu ais besoin de le savoir, intervient quelqu'un à ma place.


*****************************************

La rentrée en université à été plus compliquée que prévue, d'où mon retard :'D

Mais du coup c'est un gros chapitre, j'espère qu'il vous plait d'ailleurs.

A bientot pour un nouveau chapitre X)

bizz bizz!

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