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P.D.V. Amani
Le lendemain, je me lève direction chez mon amour.
Brahim: Tu pars où encore ??
Moi: Je vais chez...
Yanis: T'es un keum, pour traîner dehors ??
Moi: Non, mais...
Yanis: Y a pas de mais, bouges dans ta chambre.
Je regarde Rayane, le seul qui pouvait me défendre. Sami sa lui arrivait quelques fois, mais pour eux c'est leur 'ti-peu' il n'a rien a leur dire. J'avais beau avoir 18ans, il s'en foute.
Il y a deux ans, je pensais qu'à 18 ans, j'aurais mon appartement, ma voiture. Mais tout, c'est bouleversé en 1 an.
Rayane: Me regardes pas comme ça, tu sors pas.
Je pars dans la chambre a Yemma, où se trouvait Momo et sans le calculer, je demande a ma mère si je peux sortir.
Moi: Maman, je peux aller chez Leila ??
Yemma: Oui, et tu pourras emmener l'assiette de couscous pour Killian, miskin*le pauvre* il vit tout seul et les garçons (en chuchotant) il savent pas du tout cuisiner.
Je souris, elle me facilitait la tâche.
Moi: Daccord, mais tu peux le dire a TES fils, parce qu'ils comprennent pas.
Elle fronce les sourcils, et se lève les engueuler.
Je sors tout sourir de l'appartement, sous leur regard noir. Si javais su.
Chez Killian
On etait posés au salon, sa soeur, cette peste était chez une copine.
Il me carressait le bras, pendant que j'étais couchée sur lui. Il m'attrape le visage et se met a m'embrasser, a ce moment là je ressentais l'Amour que je lui porte, mais aussi de la passion. J'en avais envie, mais il y avait cette chose qui m'en empêcher.
Killian: (essoufflé) Viens, on va dans la chambre.
Toute aussi essoufflée que lui, j'avais extrêmement chaud.
Moi: Pourquoi ?? (soufflement) On est bien ici.
Je me rapproche de ses lèvres, quand il se recule et m'attire vers la chambre. Ça commençais a partir en couille, j'étais en sous vêtements et lui en caleçon. J'étais inconsciente, au moment, où il a voulu m'enlever mon soutien gorges, je me suis enfin 'réveillée'.
Moi: Arr-arretes.
Toujours en train de m'embrasser le cou.
Killian: Mmmh.
Moi: Arretes, Killian. STOP.
Il ne voulait toujours pas s'arrêter, je voulais vraiment pleurer. La seule chose qui aurait pu l'arrêter : Je le gifle, il l'a bien senti, parce qu'il se redresse. Malheureusement, sa ne l'a pas du tout calmé, il devient de plus en plus violent dans ses gestes. J'avais mal aux lèvres, et voilà que je me mets a pleurer.
Moi: Killian, arrêtes, s'il te plait, je t'en supplie. Tout, mais pas sa.
Killian: Laisses moi faire (il me carresse la joue, et je distingue un petit sourire. Triste ??). Je vais pas te faire mal.
Je me remets a pleurer, j'arrivais même pas a le repousser, j'étais bloquée. J'étais les seins nus, face a lui, il ne me restait plus que ma culotte.
Mais avec une force surhumaine, je le dégage de devant moi, prends un simple tee shirt qui trainait et sors de l'appartement. Je l'enfile, et cours jusqu'à chez moi. Je pleurais toujours. Je frappe et ma mère m'ouvre, elle fait les gros yeux et m'empresse de lui sauter dans les bras pour m'écrouler en pleure.
Yemma: Benthi*ma fille*, qu'est ce qu'il y a ?? Qui t'a fais ça ?? Ils sont où tes vêtements. Ya rabbi*oh mon Dieu*, qui a osé te faire ça ??
Elle se met elle aussi a pleurer, mais je ne pouvais pas la consoler, j'étais encore sous le choc.
Yemma: C'EST MA FAUTE, HLECH*pourquoi* je t'ai demandé de sortir ?? HLECH*pourquoi* ??
On entend un bruit provenant de la porte, elle se calme directement et me lève du canapé.
Elle s'essuie le visage, et pose ses mains sur mes grosses joues, pour essuyer mes larmes.
Yemma: (renifle) Vite, vas dans ta chambre, faut pas que tes frères te vois.
Les larmes sèches mais la blessure reste... on oublie pas, on fait juste semblant.
Le lendemain, je me réveille les yeux tout rouge et enflés a force de pleurer. Je voulais même pas me lever, mais c'est sans compter sur Sami qui saute sur moi.
Sami: Princesse, debout. On t'attend pour manger.
Moi: Je n'ai pas faim.
Sami: M'en bats les couilles, debout. Wael il a dit tant que tu te lèves pas, personne mange.
Moi: J'ai pas envie de rigoler Sami.
Sami: Vasy lève toi, sinon j'appelle Wael.
Je me redresse, et à la vue de mon visage, il fait de gros yeux.
Sami: C'est quoi c'te gueule ??
Moi: Rien, rien. Elle est où Yemma*maman* ??
Sami: Marché. Alors tu viens ??
Moi: Oui, attends. Je vais me changer.
Je prends un survêtement, une casquette a Sami, pour cacher les dégâts et m'installe a table.
Personne ne parle, seulement quelques secondes plus tard, ils se remettent a parler comme si je n'étais pas là.
Brahim: Amani, enlèves ta casquette.
Moi: ...
Wael se lève et me l'arrache, ils me regardent tous, l'air énervé. Ils allaient parlé, lorsque Yemma fit son entrée. Elle reste toute aussi choquée devant mon visage, mais prend vite les choses en main.
Yemma: Benthi*ma fille*, vas te préparer on va chez Maria.
Sa va faire 1 an, que ma mère et Maria entretiennent une très bonne relation. Maria s'est excusée, ma mère n'est pas très rancunière, alors tous c'est bien passé. Moi aussi sa m'arrange, parce que j'avoue que quelques fois je pensais a tout ce qu'elle avait fait pour moi. C'est une bonne femme dans le fond.
Certes on avait pas une très bonne relation, mais elle a toujours était correcte avec moi.
Wael: (a Yemmma) Yemma qu'est ce qu'elle a ??
On pouvait sentir dans sa voix, qu'il n'était pas bien, plutôt inquiet.
Je m'habille chaudement, sachant qu'on était début Février. Et prends mon collier, comme toujours avant de sortir. D'ailleurs, hier avant de partir chez Killian je l'avais oublié dans mon sac.
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Yemma: Je connais très bien l'histoire de ce collier.
Je la regarde, a l'attente d'une suite.
Maria: Moi aussi.
Je les regarde les deux, a tour de rôle.
Yemma: Quand j'étais petite, je le portais tous les jours. C'était mon père qui me l'avait donné, il m'a dit : "N'enlève jamais ce collier, car il sera ta force". (Elle sourie tristement) Le jour ou il a rencontré ton père (en me regardant), il me l'a arraché en disant que je ne le méritais pas.
Des larmes coulent sur son visage, mais je ne bouge pas et regarde Maria pour qu'elle me raconte sa version des faits.
Maria: Lors de notre arrivée en France, avec toi. On a trouvé un collier dans le sac que ton grand père Brahim, nous avait passé. A partir de ce jour, je te l'ai mis autour du cou.
Moi: Mais, mais je comprends rien là. Pourquoi on m'envoie des messages, concernant ce collier. Il représente quoi exactement ??
Je balance cette phrase, avec un noeud dans la gorge. Tout ce que je voulais, c'était pleurer.
Yemma: Quels messages ??
Maria: Quelqu'un t'harcèle ??
Je leur montre les messages que j'avais reçu il ya un an. Parce que je les avais gardé, pourquoi ?? Simple intuition.
BIZZZ BIZZZ
Elles n'ont pas eu le temps de parler, que je reçois un autre message.
"Penses pas que je t'ai oublié, tu as une chose que je veux. Je pense que tu sais de quoi je parles. Pour l'instant je te demande seulement de le garder bien au chaud. Parce que je ne vais pas tarder a venir te l'arracher."
Maria: Mais c'est qui ce psychopathe ??
Moi: Je ne sais pas.
Yemma: Benthi, t'es en danger. Tu dois te cacher, tu peux pas rester comme si rien ne se passait.
Elle se met a pleurer.
Moi: Yemma, arrêtes tout va bien se passer.
Moi même je n'étais pas rassuré.
Quand je repense a Killian, une larme coule sur mon visage, Maria la très vite remarqué et me demande ce que j'avais.
Maria: Amani qu'est ce qu'il t'arrive ??
Moi: Rien Maria (je lui balance un faux sourire, pour éviter de l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà).
Quelques heures plus tard, Maria devait aller a son cours de sport mais elle préféra rester avec nous. Seulement voilà qu'apparaît, Jules et Momo. MOMO ??
Mais qu'est ce qu'ils foutent ensemble ?? Selon mon dernier souvenir, ils se détestaient.
Maria et Yemma étaient elles aussi choquées, d'ailleurs il y avait de quoi.
Mais le pire, il y avait Julie, la détective (selon Momo). Ils avaient eux aussi l'air choqués, a en perdre les mots.
Jules: Ma-Maria, mais... tu ne devais pas être a la salle de sport ??
Maria: Si, mais je ne s'y suis pas y allé.
Momo: Arbia, qu'est ce tu fais ici ??
Yemma: Sa ne se vois pas ??
Momo: POUR QUI TU TE PRENDS A ME PARLER COMME SA ?? (il reprend ses esprits) N'oublies pas que je suis ton mari, et que tu me dois le respect.
Il fronce les sourcils, prêt à exploser. Mais qu'est ce qu'il lui arrive, il n'a jamais eu une attitude comme celle la, avec Yemma. Pourtant il y a des jours où elle le fait vraiment chier.
Ma mère est restée choquée, un peu comme nous tous. Enfin nous tous, hors mi Julie qui souriait, elle était contente la slaope.
Yemma: Oui, oui tu as raison (elle baisse la tête).
Je ne suportais pas de la voir dans cet état, ma mère n'est pas une soumise et encore moins face a son mari. Jamais je pourrais lui pardonner les paroles qu'il a envers ma mère.
Maria: Julie comment tu vas ?? Jules, pourquoi tu ne m'as pas dis que ta soeur venait.
QUOII ?? La conasse est la soeur de Jules, la belle soeur de Maria. Mais c'est pas possible, je fronce les sourcils, pas par énervement, mais par incompréhension. Je ne comprenais plus rien.
Yemma: Nous on va y aller, Amani.
On dit aurevoir, moi je salue seulement Maria, les autres j'en ai rien a foutre.
Dans la voiture
Yemma: Pourquoi tu ne leur a pas dit aurevoir, Amani ??
Moi: J'avais pas envie.
Yemma: Quoi qu'il arrive sa reste ton père.
Moi: ...
Arrivées a la cité, on rencontre Leila qui monte avec nous.
Je vais directement dans ma chambre, suivie de Leila.
Leila: Qu'est ce que t'as ??
Moi: Rien, sinon t'as parlé a Rayane ??
Comme je le disais, ils s'aimaient comme des fou. Mais ce qu je ne comprenais pas, c'est le "aucun contact physique", moi je ne pourrais pas avec ... Killian. Maintenant je m'en rends compte, qu'à vouloir se faire des bisous et des câlins, on a failli le faire. Je me dégoûte moi même. Mais je continue a penser a lui, parce que je l'aime.
Elle devient toute rouge. Je souris, elle me fesait rire.
Moi: Arrêtes de rougir, c'est normal. Tu l'aimes, il t'aime pourquoi se cacher ??
Leila: T'as raison, mais on évite de trop se voir.
Moi: Pourquoi ??
Leila: Les gens sa parlent, et il me respecte trop. Juste le fait de me toucher la main, sa le dérange limite. Il veut qu'on soit dans les règles.
Moi: Les règles ??
Leila: Beh oui, dans le hlel*propre a la religion*.
Je lève les sourcils.
Moi: De toute façon le mariage, c'est pas pour maintennat que je sache ??
Elle rigole.
Leila: NON, t'es folle. Je finis d'abord mes études, ensuite on verra.
Moi: Ouai, c'est ça.
Elle rigole. Même, si je savais que c'était elle "la future" femme de mon frère, je restais assez jalouse.
BIZZZ BIZZZ
Leila: Décroches.
Je décroche et mets le haut parleur.
Voix modifié, grave: C'est toi ou le collier. Je te préviens que personne ne sortira intact de cette situation. En brève, je veux le collier ou tu mourras.
"C'est quoi cette blague ??
C'est loin d'être une blague."
Suite dans la prochaine partie.
#AmaniMayssa