Kentin & Moi - Love Life Vers...

By Cellyefish

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Quand il revient dans ta vie et que le hasard fait bien les choses. "Je n'arrive pas à la croire avec moi ce... More

Chapitre 1 - Rencontre.
Chapitre 2 - Deux mondes.
Chapitre 3 - Hilary.
Chapitre 4 - Des vies.
Chapitre 5 - L'exposition.
Chapitre 6 - Prémices.
Chapitre 8 - Temps des silences.
Chapitre 9 - Longue nuit.
Chapitre 10 - Nous.
Chapitre 11 - Week-END.

Chapitre 7 - Alcool heureux.

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By Cellyefish

Point de vue Kentin.

Amina et Owen viennent dîner aujourd'hui, Hilary a tenu à ce que tout soit parfait, elle a donc décidé du repas dans son intégralité, et m'a aidé à cuisiner toute l'après-midi. Je n'ai pas encore su trouver les mots pour lui expliquer que je me suis mis en couple avec la belle dame du café, qui elle ne sait pas encore que j'ai une fille... J'ai honte. En vérité j'espérais pouvoir demander conseil à Antoine mais ce dernier batifole comme jamais avec son nouveau chéri et je m'en voudrais de le déranger dans son bonheur naissant. Quant à mes parents je n'ose même pas m'imaginer leur dire, ma mère s'empresserait de me parler mariage, mon père lui ne tolérerait pas que je cache des choses aussi importante à l'une et l'autre. Il a raison, bien sûr, mais je n'arrive pas à faire cohabiter mes bulles de bonheur, j'ai peur que la fusion n'est pas lieu entre les deux et que mon bonheur n'éclate sans jamais pouvoir reparaître...

Vers dix-neuf heures mes ex-beaux-parents sonnent et Hilary court jusqu'à la porte d'entrée, son enthousiasme est contagieux et je la rejoins rapidement. Comme toujours Owen a amené un livre d'histoires pour endormir la petite après le repas. Je suis content que le divorce n'ait rien changé à ça. Je débarrasse mes convives de leurs manteaux et nous allons au salon où Hilary a déjà posé les verrines qui reposaient au frigo. Pendant qu'ils s'installent, elle expliquent chaque étape de la préparation, vaisselle comprise, je m'amuse à l'écouter énumérer les ingrédients, cherchant parfois la prononciation exacte et butant parfois sur certaines. Une fois les verres servis et l'autorisation de notre cheffe donnée, nous entamons notre apéritif. L'adaptation d'Hilary à sa nouvelle vie est notre sujet central tant celle-ci a été sujette à l'inquiétude.

« J'aime trop ma nouvelle école ! Et pis j'ai rencontré ma meilleure amie pour la vie.

_Ah oui ? Mais c'est formidable ma puce, nous sommes soulagés.

_Elle s'appelle Thia et sa maman elle est trop jolie ! Mais j'ai pas vu son papa encore. J'ai fait un dessin de moi et de elle. Attends je vais le chercher ! Elle se lève précipitamment, et cours prendre son classeur à dessins.

_Comment te sens-tu toi mon garçon ? Hilary a l'air d'énormément se plaire ici, et c'est un véritable soulagement, mais qu'en est-il de toi ? Amina me regarde affectueusement, je lui souris.

_Je vais bien. Mieux en tout cas. L'air d'ici me fait du bien, et Hilary me comble de bonheur. J'espère pouvoir reprendre le travail bientôt mais...

_Oui Carry nous a dit que la plaie s'était de nouveau infectée... Je baisse la tête, depuis mon accident de voiture, et bien que je fasse attention, la plaie ne cicatrise pas complètement et s'infecte souvent...

_Je retourne à l'hôpital dans deux jours, Hilary dormira chez mes parents avec Cookie.

_Je vois, n'hésite pas à nous tenir au courant de ton état. »

J'acquiesce, ma puce arrive à ce moment-là. Je débarrasse la table tandis qu'elle expose ses oeuvres auprès de ses grands-parents. Le reste de la soirée se passe entre les souvenirs d'enfance d'Amina et les récentes aventures d'Hilary. Quand Owen lui a lu son histoire et qu'elle se repose enfin, je remercie mes ex-beaux-parents d'avoir fait tout ce chemin pour venir dîner et leur promets que nous passerons prochainement, si ma plaie le veut bien. Nous nous embrassons et ils reprennent la route. Je m'occupe de la vaisselle et décide d'aller m'allonger un moment dans le jardin, Cookie, qui s'est montré discret toute la soirée vient poser sa gueule sur mon ventre. Je me perds dans l'immensité du ciel, remercie la ville d'avoir si peu d'éclairage public dans mon coin. Bien que mes connaissances en astronomie soit limitée, je contemple sans me lasser les étoiles, que je m'amuse à relier entre elles. Certaines constellations sont bien sûr reconnaissables, mais j'aime en imaginer d'autres parfois. Quand je me relève, je donne une friandise à Cookie et vais me coucher, j'écoute à nouveau son message de bonne nuit, et m'endors le sourire aux lèvres.

« Tu veux qu'on aille en boîte ?

_Oui, il y a un DJ que j'aime beaucoup qui vient, tu es mon chéri donc forcément je veux y aller avec toi quoi ! L'idée me déplaît fortement... La dernière fois nous nous étions retrouvés en boîte tous les deux, j'étais avec Evan et ça s'était vraiment mal passé... S'il te plaît, dis oui, dis oui, dis oui !

_Les yeux de biche c'est de la triche on a dit ! Elle sourit, elle sait qu'elle a gagné.

_Oui !! Elle m'embrasse et me serre dans ses bras. Merci ! J'avais tellement peur que tu refuses.

_Je ne peux pas t'échapper toutes les nuits non plus ! En accord avec son boulot et ma vie secrète dont elle ne sait toujours rien car ce n'est jamais le bon moment, nous n'avons encore jamais passé plus de deux jours ensemble.

_J'espère bien, ça fait un peu plus de deux mois qu'on est ensemble, je compte bien te garder ! Sur le long terme tes nuits seront miennes ! Mouahaha ! Je souris à demi, je n'attends que ça. Pouvoir être à la fois avec elle et ma fille.

_À ce propos...

_C'est le week-end prochain, ça ira pour toi ? Voilà pourquoi ce n'est jamais le bon moment. Ma voix est presque brisée, elle n'entend pas le début de ma phrase, me coupe et je n'ose pas y revenir.

_Oui ça ira. »

La prochaine fois sera la bonne...

Je l'observe tandis qu'elle finit d'appliquer son rouge à lèvres, le miroir renvoyant toute sa magnificence. J'observe ses jambes délicieusement hâlées, sa jupe courte épousant ses formes, les milliards de paillettes qui recouvrent son corps, bientôt le mien... Cette soirée m'excite autant qu'elle m'effraie. Jusqu'à maintenant nous n'avons jamais réellement fait l'amour, nous jouons, nous nous aimons corporellement en surface. Bien que cela soit extatique chaque fois, je souhaite secrètement pouvoir me jeter à l'eau. Je rêve de m'agripper à sa peau, de la brûler de mes lèvres, de m'insinuer en elle et de l'aimer physiquement autant que nos corps le permettent. Tenter de lui dévoiler les sentiments qui m'assaillent, qui me font vivre, la rapprocher de l'infini bonheur qu'elle m'offre en étant mon aimée.

Perdu dans mes pensées je ne l'ai pas vu s'approcher de moi, elle me sourit, m'indique que nous sommes sur le départ et elle vient déposer un baiser sur ma joue, à mon grand soulagement son rouge à lèvres ne laisse pas de traces. Elle embarque un sac de vêtements pour se changer en fin de soirée, je ris devant son contenu confortable contrastant avec sa tenue ultra sexy. En voiture elle me parle de sa passion pour ce DJ qu'Alexy lui a fait découvrir, plus elle m'en parle et plus son nom m'évoque quelque chose. Je me demande si ce n'est pas de lui dont me parlais Antoine l'autre jour. Son mec l'adore et il prévoyait peut-être d'aller le voir en live, si ça se trouve on va se retrouver tous les quatre au même endroit, et je pourrais enfin la présenter comme étant ma petite amie à quelqu'un. Dans le même temps je rencontrerais enfin l'homme mystère qu'Antoine nomme délicieusement sa douceur, et dont je n'ai pas encore eu le loisir de voir ne serait-ce qu'une photo parce que «Tu comprends, c'est tout nouveau pour moi... » Comme si je ne savais pas que les relations sérieuses ne l'avaient jamais attiré !

Après avoir galéré à trouver une fichue place sur un parking plein à craquer, fait environ une heure de queue nous dénichons enfin un endroit où elle pourra voir son DJ. Comme je m'en doutais beaucoup d'hommes la regardent, je surprends même le regard de différentes femmes glisser sur son corps. Foutu DJ... Elle attrape mes mains, m'entraîne au rythme de la musique, j'essaie de la suivre, je ne me sens pas du tout dans mon élément et pour le moment le son ressemble juste à un tapage, sale mélange de basses saturées et d'électro horripilante... Quand enfin l'artiste se présente, la salle n'est plus qu'un immense étouffoir dans lequel les corps d'inconnus se collent à nous, se remuent contre nos corps... J'avoue toutefois apprécier ses mix originaux et extrêmement entraînant pour le coup.

Ses yeux brillent et son sourire ne l'a pas quitté depuis que nous sommes arrivés. Je me sens submergé. En fait, je suis submergé ! Je me sens imposteur dans notre relation, le sentiment dérangeant de la trahison m'obsède, m'empêche de vivre pleinement le bonheur qu'elle m'offre... Une rage silencieuse gronde en mon for intérieur, quel genre de petit ami je fais ? Quel genre de père je fais ? Je soupire, elle s'approche de moi et hurle par-dessus le son bien trop fort :

« Est-ce que tout va bien ? Je lu fais signe que oui. Tu es sûr, tu as l'air perdu dans tes pensées, et ça n'a pas l'air réjouissant. Je serre le poing, respire calmement et lui sourit.

_Je vais bien. Désolé, j'avais la tête ailleurs. Je vais me chercher un verre.

_Je viens avec toi. Je meurs de soif et les gens m'étouffent ! »

On se dirige vers le bar, elle commande un cocktail rempli de sucre tandis que je demande un whisky sec. Les vibrations bourdonnent jusque dans mes tympans, je la regarde siroter son verre, balayant la salle du regard, un sourire flotte sur ses lèvres. Je la détaille, la dévisage, la lumière s'étend sur les paillettes qui font briller sa peau, ses mouvements discrets qui suivent le rythme m'électrisent. Pour qui est-ce que je me prends ?! Je vide mon verre et en commande un autre. Pour qui je me prends ?! Je lui dois la vérité, je la dois à Hilary. Ce n'est pourtant pas si difficile. Mes doigts se crispent autour de mon verre, la chaleur de l'alcool monte bien plus rapidement que ce à quoi je m'attendais. Le son se mue en un bourdonnement sourd, je me sens transpirer, ma salive désertant ma bouche. Elle m'observe, je me rends compte qu'elle a un autre cocktail. J'imagine qu'elle a fini celui de tout à l'heure. La lumière change, les vibrations des baffes s'écrasent contre moi, son sourire fini d'échauffer mon être et alors que j'avale une gorgée de mon nouveau verre, elle attrape ma main libre. Pourquoi je suis venu déjà ? Qu'est-ce que je fous sur cette piste de danse ? Elle se mue sensuellement contre moi, sa main libre autour de mon cou, j'ai l'impression de la découvrir. Ses yeux sont fiévreux, la séduction a pris place sur ses lèvres... Je descends ma main au creux de ses reins, me cale sur ses pas.

Rien, absolument rien n'est plus incroyable que ce moment. L'alcool s'est emparé de moi, d'elle, la musique nous habite et l'amour nous enivre comme jamais l'alcool ne pourra nous enivrer. Si la décence m'avait complètement quitter, je lui ferais l'amour. Je l'adulerais de toute mon âme, je me vouerais à elle, je m'abandonnerais entièrement pour lui rendre grâce. Mais la décence me tient. Je dépose un baiser au creux de son cou tandis qu'elle se colle à moi, elle ferme les yeux et son souffle se perd contre ma peau. Le contacte de cet air froid sur ma peau brûlante m'emporte, je soupire, la mordille doucement et sent mon sexe durcir contre sa cuisse. Je fais descendre ma main sur ses fesses, ses doigts s'accrochent à mon col et ses lèvres viennent se plaquer aux miennes. Quand elle se détache de moi, sa voix me rappelle à l'ordre.

« J'adorerais que tu me sautes dessus, mais peut-être dans un endroit un peu plus intime. Je me racle la gorge, un sourire étire mes lèvres.

_Je te l'accorde. Remettons ça à tout à l'heure.

_Oui, remettez ça à tout à l'heure, parce que je m'en voudrais de taper dans le voyeurisme. J'imaginais la rencontre entre elle et Antoine beaucoup plus... intime justement. Pas ce genre d'intime mais quand même... Elle m'observe un peu perdue, son sourire s'est retiré et je percute.

_Oh, pardon je...

_Antoine, dit-il présentant sa main à ma douce. Tu dois être la fameuse crush de toute une vie ! Je lui donne un coup de coude dans les côtes.

_Antoine est mon meilleur ami. Elle lui tend alors la main, plus sereine de savoir qui a brisé notre bulle. Derrière lui arrive une tête que je reconnais d'emblée, elle aussi.

_Alex ! Tu ne m'avais pas dit que tu serais là ! »

Elle se jette à son cou, son sourire tout retrouvé. Je comprends bien vite qu'Alexy est le petit ami de mon meilleur ami quand celui-ci vient lui enserrer la taille. Ce dernier m'observe, silencieusement je lui indique le bar, et nous laissons les deux grands fans ensemble. J'entame mon troisième whisky, Antoine commande un soft, je comprends qu'il conduit et lui propose de nous excentrer un moment, cherchant un endroit moins bondé. J'observe ma douce à la dérobée, accompagnée d'Alexy elle chante, crie, danse, un nouveau cocktail dans les mains. Je décide que l'alcool lui va bien, et dans un coin un peu reculé de la boîte, Antoine me ramène à la réalité comme un coup de fouet sec sur la peau.

« Tu lui as dit ? Je baisse la tête. Kentin, ça fait deux mois. Vous n'êtes quand même pas des sauvages qui ne passent que par les gestes. Et encore que ça reste une meilleure communication que la tienne...

_Toutes mes occasions s'envolent. C'est comme si la vie m'interdisait de lui dire.

_Mais là où les occasions partent, tu les crées. J'sais pas à l'armée, pendant la guerre, si tu rates ton ennemi, tu retentes ta chance, tu l'attends pas ! Aïe. Je ne réponds pas. Il a raison, je sais pertinemment qu'il a raison. Il soupire, pose une main amicale sur mon épaule. Tu auras toujours mon soutien. Mais plus les mensonges s'allongent, plus ils sont difficiles. Autant pour celui qui ment, que celui à qui l'on ment. »

Il m'invite à retourner auprès de nos amours, je la retrouve plus éméchée que tout à l'heure, elle rit à gorge déployée, et j'oublie rapidement mes pensées maussades, me promettant que demain, ce sera le jour de vérité. Nous dansons, rions, buvons. Après une nouvelle heure de folie, Antoine a la gentillesse de nous raccompagner. Alexy n'a pas bu, il nous suit dans sa voiture, tandis que mon meilleur ami conduit la mienne. Elle comme moi sommes complètement ivre. Plusieurs fois j'entends Antoine nous interdire de nous toucher comme des chaudasses en manque. Je ris, jamais l'alcool ne m'avait rendu si joyeux. Bien que je pense que c'est son alcool à elle qui s'est emparé de moi. Elle chante ce qui passe à la radio, fracassant à grands coups de fausses notes toutes les chansons qui ont le malheur de passer sur les ondes. Antoine et moi nous amusons de ses couacs musicaux, et quand la voiture s'arrête, il s'empresse de couper le moteur et la radio. Je lui serre la main, fais signe à Alexy et l'aide comme je peux à sortir du véhicule.

֎

Point de vue Sucrette.

Je m'agrippe à son haut, dans la voiture, j'ai troqué mes talons pour mes baskets et dieu merci, parce que l'alcool contrôle mes jambes. J'envoie un baiser volant à Alex et suit Kentin qui a l'air tout aussi saoul que moi. Mais l'alcool lui va bien, ses joues sont plus roses, ses yeux ont une lueur que je ne leur connais pas et je suis curieuse de découvrir cette facette de lui qui m'est encore inconnue. Je le suis, m'appuyant sur lui, tentant d'être silencieuse parce qu'il est trop tôt pour éveiller les voisins. Mon regard s'accroche à son profil, les cheveux collés à son visage, l'air un peu fébrile et pourtant si sérieux. Il sent mon regard sur lui, un sourire narquois vient étirer ses lèvres, ses yeux plongent dans les miens tandis qu'il ouvre la porte.

J'ai chaud, l'air trop frais de l'extérieur accentue la chaleur de sa maison, la chaleur de l'alcool qui parcoure mes veines, la chaleur de son corps... Alors qu'il se tourne vers moi, la porte désormais refermée, je le plaque contre elle, me plaque contre lui. Ma bouche se joint violemment à la sienne, mes lèvres le dévorent, les effluves de whisky m'enivrent plus encore. Ses mains agrippent mes hanches, m'invitent à me serrer contre lui, contre son sexe durci par l'envie. Sans difficulté, il me soulève et me porte à travers la maison. Rapidement, je me retrouve contre le matelas de son lit, ses lèvres embrasent ma peau. La pièce tourne, l'alcool décuple cette sensation vertigineuse et agréable qu'est l'envie. Je le veux. Je nous veux. Ses baisers descendent jusque ma poitrine, timidement, il s'empare de mon sein, le baise de ses lèvres et entame un ballet langoureux avec ma pointe. Électrisée, je me débarrasse de sa ceinture et lui enlève son pantalon. J'entame sans préambule un va-et-vient sur son sexe, je me mords la lèvre, mon esprit divague, imagine déjà la sensation qu'il m'offrira une fois en moi.

« Si tu continues à cette vitesse, je serai dans l'obligation de te finir aux doigts. Sa voix rauque a raison de moi. Je lâche son membre, le pousse afin d'inverser nos positions. Je me défais de ma culotte et plante mon regard dans le sien.

_Désolée, il m'arrive parfois... De m'emporter. Je l'observe sous moi, son corps m'appelle, son regard m'hypnotise... Jure moi que tu as des capotes ici. Il rit, et m'indique le tiroir de sa table de nuit.

_Tu es bien pressée. J'arque un sourcil. Son ton enjoué se veut narquois. Monsieur veut jouer ? On va jouer.

_Tu trouves ? »

Une fois le préservatif déroulé sur son sexe, je me replace sur lui, et sans attendre m'empale dessus. Mon dieu ! Si ce ressenti-là est celui d'une érection sous alcool, je n'ose même pas imaginer son ardeur sobre ! Et j'espère que mes pensées ne sont bien que des pensées, parce que Monsieur se montre gonflé d'orgueil. Il dirige ses mains vers mes hanches, mais je les agrippent à mi-chemin, mêlant nos doigts. Ma cadence lente lui déplaît, la frustration se lit sur son visage, et je m'amuse à mon tour de son impatience tandis que je retiens ses mains dans les miennes. Il tente de plaquer son bassin contre le mien, impactant avec force mon empalement. Bordel !

« Tu es bien pressé. Il sourit. Son regard devint plus dur, plus sauvage. Je frissonne.

_L'idée de te laisser dominer m'est très agréable. Mais, sans que je ne puisse réagir, il lâche mes mains, se relève et m'attire contre son torse, pas cette fois. »

Il empoigne mes hanches, aidant mon corps à aller et venir sur lui, ses lèvres me goûtent, m'embrasent. Je plante mes ongles dans sa peau, la redécouvre de ma bouche. Nos souffles sont courts, le plaisir s'intensifie à chaque empalement. Je l'aime. Je suis heureuse. Sa main vient de glisser sous mon menton, nos regards s'accrochent, bordel. Je jouis. Enivrée de sentiments, d'alcool et d'amour, je l'embrasse tandis que je le sens se raidir en moi. Une seconde, juste une seconde de flottement, et il nous laisse tomber contre le matelas, un sourire béat aux lèvres. Il m'aide à me relever, me permettant de m'allonger complètement. Je suis épuisée. Il se défait de la capote, la noue et la jette. Après avoir essuyé grossièrement son sexe, il vient s'allonger contre moi. Il nous couvre, ses bras s'emparent de moi, et je me colle à lui. J'ai l'impression de n'avoir jamais connu de sentiment de bonheur comme celui qu'il m'offre. La fatigue nous happe furieusement et le silence nous berce. Ses lèvres viennent se poser sur mon front, aussi douces qu'une caresse.

« Je t'aime. »

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