Young and Beautiful - Lana Del Rey
❝ On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.❞
— Arthur Rimbaud
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— Pour tout vous dire, je ne sais pas quoi faire...
Assise face à sa psychologue, Clara lui relate l'épisode de crise survenu il y a quatre jours.
— La crise de dimanche était très violente. Jamais je n'avais eu l'impression d'être autant vulnérable. J'étais paralysée, j'étouffais. Et puis, j'entendais sa voix. C'est ça qui m'a fait le plus de mal je pense. Heureusement que Roméo est venu à temps, sincèrement, ça me terrifie de m'imaginer seule sans pouvoir me calmer.
— Ton fardeau devient trop lourd à porter seule, Clara. Si tu lui fais confiance, tu devrais lui dire, lui répond madame Cottie de la voix douce et rassurante que l'adolescente lui connaît.
— Oui, je sais, j'aimerais le faire. Mais j'ai trop peur que ça change quelque chose entre nous. En même temps, je peux pas continuer à l'appeler quand ça va pas, sans rien lui dire. Il n'y a que vous et ma mère qui connaissent la version complète de l'histoire. Ça m'effraie d'ouvrir mon cœur à ce point à quelqu'un qui m'était inconnu il y a cinq mois encore.
— Clara, ce jeune homme est la meilleure chose qui te soit arrivée depuis longtemps. Crois mon expérience, je sais reconnaître une personne toxique ou non, juste à la manière dont mes patients la décrivent. Roméo n'est pas comme Éric. Confie toi à lui, ne te cache plus derrière tes craintes, dis lui ce qui te tracasse. Tu as parcouru tant de chemin depuis les premières consultations. Tu t'es reconstruite, tu es allée de l'avant, mais tu ne pourras pas faire autrement, tôt ou tard, tu devras t'en libérer pour pouvoir guérir complètement, Clara.
Devant l'air songeur de sa patiente, la psychologue reprend.
— Je ne souhaite pas te brusquer. Prends tout le temps qu'il te faut. Je sais que tu y arriveras.
La blonde hoche la tête, rassurée.
— En ce moment, j'ai pas mal de stress à cause du lycée. J'ai plein de devoirs, d'examens importants, la préparation au bac, les inscriptions parcoursup qui commencent et tout. J'ai peur que ça impacte mon anxiété, et je voulais savoir ce que je pouvais faire pour m'empêcher de vaciller à tout moment.
— Tu traverses un passage qui te surcharge émotionnellement parlant. Et tout condensé de sensations intenses est potentiellement source de crise d'angoisse, tu le sais. Continue de pratiquer régulièrement les exercices de respiration que je t'ai montré, ça va t'aider à gérer ta panique et ton stress. Libère ton esprit, fais le vide dans tes pensées, médite, mais ne garde pas en toi ton anxiété refoulée.
— D'accord merci.
— Il y a autre chose que tu voulais me confier avant de conclure la séance ? questionne la psychologue.
— C'est bientôt mon anniversaire... D'un côté, je suis heureuse, mais je peux pas m'empêcher de penser à ce que cette date représente aussi. J'ai peur d'être dépassée par les événements et rattrapée par des flashs de mon passé.
— Je sais, Clara... Essaie de profiter quand même de ta journée. Je peux comprendre que tu sois anxieuse, répète en toi que tout va bien se passer, ça t'aidera à garder le contrôle.
— Merci...
— Et au théâtre, tout se passe bien ?
— Oui, c'est l'un des rares endroits où je me sens moi-même, libérée et déterminée. Je veux pas décevoir mon prof, lui faire regretter de m'avoir choisi moi plutôt qu'une autre personne. Alors, je puise en moi pour donner le meilleur dans ce rôle. Ça me demande du travail en plus. J'ai la pression de bien faire, mais c'est différent du stress que je ressens parfois, là c'est plus un boost. Ça m'anime, ça me pousse à me surpasser, et quand je suis sur scène, j'ai l'impression de ne vivre que pour ce genre de sentiments.
— Tant que tu ne t'imposes pas un rythme trop dur, tout va bien. Le théâtre t'as permis de t'exprimer et de te reconstruire par le passé, même si tu ressens un peu de pression, je ne pense pas que ça affecte ta charge mentale. Au contraire, je pense que comme tu es pleinement détendue lors de tes cours de théâtre, tu oublies tes soucis et tes angoisses. Je me trompe ?
— Non, c'est exactement ça. C'est fou comme vous trouvez toujours les bons mots à poser sur un problème.
— C'est mon métier, répond madame Cottie en riant. J'aime écouter les gens et les soulager, quelque soit les doutes et les soucis de mes patients. Il en va de même avec toi, Clara. En tout cas, tu as bien fait de me parler de tout ça, c'est primordial la santé mentale surtout post-traumatisme. J'espère que tu te sens mieux, et que j'ai pu t'aider.
— Oui, merci beaucoup madame. À la semaine prochaine.
— À la semaine prochaine, Clara.
★
Quelques jours se sont écoulés depuis l'entrevue avec sa psychologue. Ce matin là, c'est de bonne humeur que l'adolescente se réveille. Aucun cauchemar n'est venu perturber sa nuit, et elle en est plutôt reconnaissante. Clara se dépêche de petit-déjeuner, de se préparer et elle part en direction du lycée. Sur le chemin, son téléphone vibre et elle voit un message de Roméo lui souhaitant un bon anniversaire, ce qui lui donne immédiatement le sourire.
Elle a à peine franchi les grilles de l'établissement que Maud lui saute dessus, un sac en papier à la main.
— Joyeux anniversaire, ma belle ! crie t-elle. Tiens, c'est pour toi, c'est de la part de nous tous. C'est pas grand-chose, on l'a fait nous-mêmes, j'espère que tu aimeras.
Elle lui tend le petit sac, tandis que sa bande d'amis la rejoint aussi. Tous s'empressent de lui souhaiter son anniversaire. Elle déballe le cadeau et trouve à l'intérieur un pêle-mêle de photos de leurs moments partagés. Clara les remercie en souriant, heureuse de cette attention et lorsque la sonnerie retentit, ils partent en direction de la salles de classe. Leur journée commence par une heure d'espagnol et la professeure a la fâcheuse tendance à arriver en avance. La matinée s'écoule rapidement et tous les amis se retrouvent à la cantine pour la pause déjeuner.
— Alors meuf, ta journée te plaît pour le moment ? la questionne Cassandre, quand ils s'installent à table.
— Vous savez, j'aurais préféré éviter le contrôle surprise d'espagnol en première heure, mais sinon ça va.
— C'est sûr c'est pas top, pouffe Maud. Mais je suis sûre, le reste va être cool. T'as prévu de faire quelque chose ce soir ?
— Déjà, j'ai cours de théâtre, juste après le lycée. Et puis après, normalement, je vais au restaurant avec ma mère.
— Pourquoi normalement ? l'interroge Lison.
— Mes amis du théâtre sont capables de m'organiser un truc à mon insu, donc je m'attends à tout venant d'eux.
— Oh, ce serait cool qu'on vienne te voir un jour au théâtre, renchérit Matt.
— Ouais, pourquoi pas. Pour les répétitions, c'est un peu galère d'y assister, mais si vous voulez, je vous donnerai la date de la représentation de fin d'année.
— Oh oui ! Trop bien ! Je suis sûre tu déchires sur scène.
— C'est gentil, merci.
— Venez les gars on fait un truc ce week-end, pour l'anniv de Clara ? propose Maud.
— Oh ouais, carrément ! dit Cassandre. Fin, si ça te dit évidemment.
— Oui, bien sûr. Mais pas une fête, pas un truc où il y a beaucoup de monde, s'il vous plaît. Je me sens pas prête à raconter cet épisode de ma vie, mais disons que mes dernières soirées ne m'ont pas laissé de bons souvenirs.
— Oh bichette, je savais pas. Bien sûr on respecte tes choix, reprend Maud. On organisera un truc cool juste entre nous t'inquiète, on ira faire du shopping et tout.
— Merci.
— En vrai, c'est trop bizarre de se dire que tu fêtes tes dix-neuf ans alors que nous on en a que dix-sept encore, reprend Matt.
— Mais grave, j'avoue t'es la plus âgée du groupe ! Nous on est immatures, insouciants, pas sérieux, et toi t'es adulte genre, continue Cassandre.
Le reste du déjeuner se déroule dans les rires et la bonne humeur. Ensuite, il est l'heure pour chacun de retourner en cours. Ils se séparent, et l'après-midi passe elle aussi très vite. Lorsque la sonnerie retentit pour annoncer la fin de la journée, c'est le cœur gros que Clara quitte ses amis. Même si elle est très heureuse de se rendre au théâtre, elle aurait aimé rester un peu plus longtemps discuter avec eux.
— Tu nous raconteras ta soirée, hein ? Je veux savoir ce que t'as eu comme cadeaux et tout, dit Maud.
— Ouais promis. On se tient au courant pour ce week-end, ce qu'on fait du coup, lui répond Clara.
— Ok, je vois ce qu'on peut faire et je te dis demain.
— Ok super, à demain.
— À demain, Clarinette, crie Cassandre.
Clara leur fait la bise et emprunte le chemin vers le théâtre. Au bout de quelques minutes de marche avec ses écouteurs dans les oreilles et le cadre offert par ses amis dans son sac, elle arrive devant le bâtiment. Là-bas, ses amis l'attendent aussi, les bras chargés, pour lui souhaiter son anniversaire. Ils rentrent tous ensemble dans la salle, s'installent dans leur coin favori, et Gabrielle profite que le professeur soit en train de parler à des élèves d'un autre groupe, pour sortir une assiette de petits gâteaux au chocolat de son sac. Elle en distribue un à chacun tandis que Thaïs pose une bougie sur celui de Clara et l'allume.
— Fais un vœu, Danae.
La blonde ferme les yeux, inspire, puis souffle sa bougie sous les applaudissements de ses amis. Des petites volutes de fumée s'en échappent à travers la salle. Puis, tout le monde croque à pleine dents dans le chocolat.
— Ils sont trop bons tes gâteaux, Gab, dit Arthur, une fois qu'ils les ont terminé.
— C'est clair, renchérit Maëlle en essuyant les dernières miettes autour de sa bouche.
Avant de rejoindre leurs camarades sur scène, Thaïs extrait un paquet de son sac et le glisse vers la blonde.
— Tiens, on n'a pas pu s'en s'empêcher. Tu l'ouvriras après.
— Merci beaucoup. Vraiment, vous quatre, je suis tellement heureuse de vous connaître et de vous avoir dans ma vie.
— Oh, Danae, stop, tu vas me faire lâcher une petite larme si ça continue, lance Maëlle.
— Garde les pour la représentation finale, renchérit Arthur.
Ils rient et montent l'estrade pour se placer aux côtés du reste du groupe. Monsieur Roberto leur explique les actes qu'ils vont travailler aujourd'hui, puis les élèves concernés commencent à réciter leurs répliques. Le professeur émet des conseils et des suggestions pour la mise en scène, et tous l'écoutent avec la plus grande attention.
La séance s'achève après plusieurs passages intenses d'élèves dont Clara et Léo, qui joue le rôle de son amant dans la pièce. Très concentrée, la blonde a tenu compte de toutes les remarques faites par monsieur Roberto lors des précédents cours, quant aux ressentis dans l'interprétation. Ce dernier l'a prend à part à la fin de la répétition pour la féliciter de ce lâcher prise émotionnel qui est en train d'opérer chez elle.
— Merci, monsieur, dit-elle les joues rougies par les compliments.
— Tu as fait d'énormes progrès, c'est normal que je t'en fasse part. Tu mérites totalement ce rôle, n'en doute jamais, Danae.
— Ça me touche beaucoup, merci de me donner cette chance.
— Au revoir, Danae. Je te laisse rejoindre tes amis. Et joyeux anniversaire, au fait.
Elle sourit, le remercie encore et retourne auprès de Thaïs, Maëlle, Arthur et Gabrielle.
— Alors, ça fait quoi d'être une star ? demande cette dernière en riant.
Clara pouffe et prend le cadeau que Maëlle lui pose dans les mains.
— Ouvre le, ouvre le !
L'adolescente s'exécute, déchire le papier et trouve à l'intérieur un jean évasé, le vinyle de la bande originale du film Roméo + Juliette, pour le clin d'œil, et un tee-shirt à l'effigie de Star Wars. Heureuse, elle serre ses amis dans ses bras.
— Oh, mais vous êtes trop gentils, merci merci, ça me fait trop plaisir ! Je vous aime tellement.
— De rien, bella.
-Nous aussi on te kiffe aussi, t'es notre petite star, on voulait te gâter.
— C'est adorable, merci encore.
Ensuite, ils débarrassent leurs affaires et sortent du théâtre. Après quelques minutes à discuter dehors, sous le froid, Maëlle les prévient qu'elle doit rentrer chez elle car elle garde les enfants de ses voisins.
— À la prochaine, guys, lance t-elle à la dérobée, aussitôt imitée par le reste de la bande qui retourne chacun chez soi.
Sur le chemin, Clara se dépêche. Sa mère a réservé le restaurant pour vingt heures, mais l'adolescente aimerait commencer ses devoirs, puis se préparer. Elle presse donc le pas et arrive bientôt devant son immeuble. Elle grimpe ensuite les escaliers, son sac sur le dos, puis entre dans l'appartement. Sa mère est dans la cuisine, en train de finir la vaisselle.
— Salut, ma chérie ! Joyeux anniversaire, encore !
— Merci maman, dit-elle en l'embrassant sur la joue.
— Alala mon bébé fête ses dix-neuf ans, répond t-elle avec un petit soupir amusé. Au fait, j'ai invité Roméo pour ce soir aussi, je me suis dit que ça te ferait plaisir.
— Oh, c'est gentil merci. Mais ça te dérange pas toi, je pensais que tu voulais qu'on soit juste toutes les deux ?
— Mais non, t'inquiète pas. C'est important que les gens que tu aimes soient tous réunis pour ton anniversaire.
Clara lui sourit, la serre dans ses bras, puis part dans sa chambre poser ses affaires. Elle sort de son sac les cadeaux de ses amis du théâtre ainsi que le cadre offert par Maud et les autres de sa bande du lycée, et les pose sur son bureau, le cœur gonflé de joie. Puis, l'adolescente s'installe tranquillement et commence ses devoirs.
Une heure passe puis Clara part se préparer. Elle décide de se doucher, se changer et d'enfiler un pull et jupe en jean par-dessus une paire de collants opaques. Puis, elle applique un soupçon de maquillage, met ses bottines, un manteau, et les deux femmes partent en voiture en direction du restaurant. Là-bas, elles rejoignent Roméo. Lorsqu'il les voit, ce dernier leur adresse un petit signe de la main. Clara presse le pas et quand elle arrive à sa hauteur, les deux adolescents s'embrassent.
— Joyeux anniversaire, lui souffle t-il en la regardant dans les yeux.
Elle rougit, le remercie, puis ils entrent dans le restaurant. Le dîner se déroule à merveille pour Clara, rythmé par la bonne humeur, les rires et l'amour. Puis, quand arrive le dessert, sa mère lui glisse doucement que le cadeau de sa part l'attend à l'appartement. Clara sourit, mais intérieurement, se dit que les problèmes avec sa mère semblent être réglés. Elle a désormais un travail fixe, un salaire, le paiement du loyer est à jour et elle prend soin d'elle et de sa fille. Ces derniers mois leur ont apporté à chacune l'harmonie qu'elles rejetaient inconsciemment avant.
Une fois le repas terminé, la mère de Clara sort sa carte bancaire pour payer pour les trois. Roméo insiste pour rembourser sa part, mais cette dernière refuse, décrétant que c'était elle l'avait invité. Ensuite, ils sortent et Brigitte déverrouille sa voiture.
—;Ça te dérange maman, si Roméo vient un peu à la maison finir la soirée ? demande Clara en la rattrapant.
— Non, non, bien sûr. Monte, je t'en prie, dit-elle en s'adressant au brun.
Elle reconduit donc tout le monde à l'appartement. Ils passent la pas de la porte, et Brigitte Moreno s'empresse d'aller dans sa chambre chercher un paquet qu'elle pose sur la table du salon.
— Tiens, ma chérie.
Clara l'ouvre et voit un ordinateur portable dans son emballage cartonné. Les larmes aux yeux, elle serre sa mère dans les bras.
— Oh, maman, merci.
— De rien, ma chérie. Maintenant que j'ai un travail, c'est normal de te gâter. Depuis le temps que tu en souhaitais un, je me suis dit que ça te ferait plaisir.
— Oui, merci, maman. Vraiment merci pour tout !
La blonde montre son cadeau à Roméo, puis sa mère lui dit que si elle veut elle peut aller l'installer tout de suite sur son bureau. Clara pose un baiser sur la joue de sa génitrice, et s'en va dans sa chambre, emmenant Roméo par la main.
— C'est donc ta chambre, lui dit-il une fois qu'ils sont tous les deux dedans et que la blonde a refermé la porte.
— Oui, voilà.
La blonde est un peu gênée, car c'est la première fois qu'elle fait découvrir son endroit à elle à quelqu'un. Roméo parcourt la pièce des yeux. Elle le regarde faire, amusée, puis s'avance vers lui et l'embrasse.
— D'ailleurs moi aussi j'ai un cadeau pour toi, dit-il après avoir échangé quelques baisers.
— Oh mais t'étais pas obligé, je t'assure.
— Ça me faisait plaisir. Quand je l'ai trouvé à la librairie, j'ai su que c'était le cadeau parfait. Ça te correspond tellement.
Elle prend le petit paquet qu'il lui tend, l'inspecte et hésite.
— Tu l'ouvres pas ? lui demande t-il.
— Si si... C'est juste que je m'attendais pas à recevoir autant, ça me touche.
Elle déchire le papier cadeau et découvre un livre à l'intérieur. Le titre Love Her Wild, écrit par Atticus lui dit vaguement quelque chose, elle a sûrement du le voir passer en librairie ou sur les réseaux sociaux quand il est sorti.
— Merci, Roméo.
— Ça te plaît ? Comme je sais que tu adores la poésie, quand j'ai vu ce recueil, ces poèmes sur l'amour, sur l'anxiété, je me suis dit que tu aimerais sûrement...
— C'est parfait, vraiment, merci beaucoup, le coupe t-elle d'un baiser passionné.
Soudain, son regard croise le petit cadre posé sur sa table de chevet et sa poitrine se comprime. Roméo s'en aperçoit, tandis que les larmes commencent à monter dans ses yeux bleutés.
— Clara ? Tout va bien ?
— Je la vois, je l'entends. Partout, tout le monde. Je ne peux plus continuer à garder ça pour moi. C'est trop dur. J'y arrive pas. Elle me manque trop.
— Qui ça, Clara ? Qui ? demande t-il calmement mais inquiet qu'un nouvelle crise refasse surface.
— Danae...
★
bonjour !
comment ça va ?
un chapitre un peu plus long que d'habitude, mais je voulais pas couper en deux chapitres la journée d'anniversaire de Clara donc bon.
les révélations approchent hihi, j'espère que vous m'en voulez pas trop pour cette fin ><
je pars en vacances demain pour une semaine, il fallait bien que je garde un peu de suspense haha
à votre avis, qui est Danae ?
bonne journée
— anaïs.