Un reflet dans la lame 🏆 (Ro...

By TomRenan

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À ce que l'on dit, nul n'échappe à sa destinée. Mais qui décide de cela au juste ? Forge-t-on soi-même son av... More

Page des News
Annexe 1 - Carte de La Trybiannä
Prologue
Chapitre premier - page 1
Chapitre premier - page 2
Chapitre premier - page 3
Chapitre 2 - page 1
Chapitre 2 - page 2
Chapitre 2 - page 3
Chapitre 3 - page 1
Chapitre 3 - page 2
Chapitre 3 - page 3
Chapitre 4 - page 1
Chapitre 4 - page 2
Chapitre 4 - page 3
Chapitre 5 - page 1
Chapitre 5 - page 2
Chapitre 5 - page 3
Chapitre 6 - page 1
Chapitre 6 - page 2
Chapitre 7 - page 1
Chapitre 7 - page 2
Chapitre 8 - page 1
Chapitre 8 - page 2
Chapitre 8 - page 3
Chapitre 9 - page 1
Chapitre 9 - page 2
Chapitre 10 - page 1
Chapitre 10 - page 2
Chapitre 10 - page 3
Chapitre 10 - page 4
Chapitre 10 - page 5
Chapitre 10 - page 6
Chapitre 10 - page 7
Chapitre 11 - page 1
Chapitre 11 - page 2
Chapitre 11 - page 3
Chapitre 11 - page 4
Chapitre 12 - page 1
Chapitre 12 - page 2
Chapitre 12 - page 3
Chapitre 13 - page 1
Chapitre 13 - page 2
Chapitre 13 - page 3
Chapitre 14 - page 1
Chapitre 14 - page 2
Chapitre 14 - page 3
Chapitre 15 - page 1
Chapitre 15 - page 2
Chapitre 16 - page 1
Chapitre 16 - page 2
Chapitre 17 - page 1
Chapitre 17 - page 2
Chapitre 18 - page 1
Chapitre 18 - page 2
Chapitre 19 - page 1
Chapitre 19 - page 2
Chapitre 20 - page 1
Chapitre 20 - page 2
Chapitre 21
Chapitre 22 - page 1
Chapitre 22 - page 2
Chapitre 23 - page 1
Chapitre 23 - page 2
Chapitre 24 - page 1
Chapitre 24 - page 2
Chapitre 24 - page 3
Chapitre 25 - page 1
Chapitre 25 - page 2
Chapitre 25 - page 3
Chapitre 26 - page 1
Chapitre 26 - page 2
Chapitre 26 - page 3
Chapitre 27 - page 1
Chapitre 27 - page 2
Chapitre 28 - page 1
Chapitre 28 - page 2
Chapitre 28 - page 3
Chapitre 29 -page 1
Chapitre 29 - page 2
Chapitre 29 - page 3
Chapitre 30 - page 1
Chapitre 30 - page 2
Chapitre 31 - page 1
Chapitre 31 - page 2
Chapitre 32 - page 1
Chapitre 32 - page 2
Chapitre 33 - page 1
Chapitre 33 - page 2
Chapitre 34
Chapitre 35 - page 1
Chapitre 35 - page 2
Chapitre 35 - page 3
Chapitre 36 - page 1
Chapitre 36 - page 2
Chapitre 37 - page 1
Chapitre 37 - page 2
Chapitre 38 - page 1
Chapitre 38 - page 2
Chapitre 39
Chapitre 40 - page 1
Chapitre 40 - page 2
Chapitre 40 - page 3
Chapitre 41 - page 1
Chapitre 41 - page 2
Chapitre 41 - page 3
Chapitre 42 - page 1
Chapitre 42 - page 2
Chapitre 42 - page 3
Chapitre 43 - page 1
Chapitre 44 - page 1
Chapitre 44 - page 2
Chapitre 45

Chapitre 43 - page 2

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By TomRenan

À quelques distances, sur les remparts entourant le palais, une ombre se glissait dans le dos des gardes qui faisait leur ronde, passant à côté d'eux sans qu'ils la voient, une ombre qui, de loin, avait observé la Marquise, alors qu'elle se croyait parfaitement seule.

Cette ombre finit par s'en aller, repartant comme elle était venue, en se glissant le long des remparts, regagnant la cité en courant et sautant sur les toits, jusqu'à finalement arriver sur le balcon d'un hôtel particulier, au dernier étage du numéro 7 de la rue des Agates.

À l'intérieur, elle releva sa capuche et se débarrassa du masque de tissus qui lui couvrait le visage, puis libéra sa chevelure rousse, qu'elle avait nouée en boule derrière sa tête.

Elle alla jusqu'à la cheminée, où un homme l'attendait, assis dans un fauteuil, fumant sa pipe et affûtant un stylet.

Elle s'assit sur ses genoux, l'entoura de ses bras, puis l'embrassa, après quoi elle resta un moment à le regarder, suivant de son doigt la cicatrice qui lui fendait le visage.

– Je te préfère tout de même avec les cheveux bruns, dit-elle.

– Et moi, tu ne me déplais pas en rouquine, répondit-il en souriant.

Elle lui mit un petit coup de poing dans l'épaule.

– Plus aucune allusion à cette fichue couleur, menaça-t-elle. Je sais très bien à qui cela te fait penser.

– Mais voilà que la louve sort ses crocs acérés, s'en servira-t-elle contre moi ? S'amusa-t-il, un peu provocateur.

Elle fit basculer le fauteuil et alors ils roulèrent sur le sol, luttant, l'une pour l'étrangler, l'autre pour l'empêcher. Il finit par réussir à la maintenir, lui bloquant les bras en se tenant sur elle, alors qu'elle le fusillait sur regard.

– Profite bien de cet instant, car dès que tu seras endormi je t'étoufferais dans ton sommeil, rugit-elle.

– Et bien ! Mais alors ne seras-tu pas un peu triste ?

– Peut-être un peu, mais moins qu'en sachant que tu penses à une autre lorsque tu me regardes.

– Aucune autre, dit-il. Rien que toi, seulement toi, dit-il en la regardant intensément, la libérant de son étreinte.

Alors elle l'embrassa passionnément, tout en lui retirant sa chemise, et le serra contre elle en se laissant aller à ses caresses.

***

Un peu plus tard, alors qu'ils étaient retournés sur le fauteuil, lui fumant et elle assise en travers de ses genoux, sa tête posée dans le creux de son épaule, elle lui raconta tout ce qu'elle avait vu ce soir.

Elle détailla la structure du palais, lui apprit le nombre de gardes, leur fréquence de patrouille, la longueur des murailles, leur hauteur et enfin la difficulté qu'ils auraient à franchir les jardins entourant le palais sans se retrouver à découvert, à la merci des archers, qui les cloueraient au sol.

– Il est donc exclu de s'approcher à la manière des voleurs, car si toi tu as une chance, moi, je n'ai pas ni ton agilité ni ta souplesse, admit-il.

– C'est vrai. Ce serait pure folie. Cette Marquise Rivoal sait comment se protéger de façon efficace. Mais elle a peur. Il y a fort à parier que le nombre de gardes aura doublé d'ici demain, ce qui n'arrangera pas nos affaires.

– Certes. Mais, il y a peut-être d'autres approches à envisager. À moi aussi, la soirée a été aussi fructueuse et m'a donné l'occasion de réfléchir.

– Tu as appris quelque chose d'intéressant au salon de jeu ?

– En effet. Il y avait un homme, un certain Clesio, très mauvais joueur de cartes, mais fort bien informé sur les mondanités de Noräthgadën. Il m'a appris que, chaque année, la Marquise organise une grande soirée, pour le solstice d'hiver, un rassemblement de la petite et grande noblesse, qui a lieu dans son palais et qu'on appelle la nuit des masques rouges.

– Quel nom curieux, le masque est-il de rigueur pendant cette soirée ?

– C'est cela qui m'a le plus intéressé. Non seulement on doit y venir masqué, mais la règle est qu'à aucun moment les convives n'ont le droit de l'ôter.

– Pourquoi donc ? Afin de deviner qui est qui ?

– D'après Clesio, cela sert surtout à ce que l'on ignore qui courtise qui, car dans la tradition de Noräthgadën, le dernier jour de l'année est celui pendant lequel on peut tout se permettre. Les masques rendent donc le jeu plus affriolant, à ce qu'il paraît.

– Les nobles sont-ils toujours si dépravés ?

– La Marquise et sa cour, certainement. J'ai toujours entendu dire que la noblesse noräthienne jouissait d'une réputation assez sulfureuse. Il faut croire que c'est vrai.

– Vous, les weddëniens, êtes vraiment de drôles de gens, fit Irina moqueuse. Bon, la Marquise organise une soirée, soit. S'il faut être noble pour y aller, alors il nous suffira de nous présenter, nos personnages seront assez crédibles pour y être acceptés.

– Ce n'est pas si simple. Pour pouvoir y entrer, il ne suffit pas d'être noble, car tout le monde vient masqué, je te le rappelle. N'importe qui pourrait se faire passer pour un noble, du moment qu'il en a l'air.

– Alors, comment font-ils la différence ?

– Grâce à un billet d'invitation, qu'il faut présenter à l'entrée. Le problème, c'est que pour l'obtenir, il faut en faire la demande auprès de la Marquise elle-même, ce qui risque de nous donner quelques complications, car nous ne faisons partie d'aucun cercle.

– Sauf si on se fait inviter par le biais de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui demanderait un billet pour nous deux.

– C'est tout à fait l'idée. Mais, il faudrait nous faire des amis pour cela et, jusqu'ici, excepté à notre arrivée, nous sommes plutôt restés discrets. Il serait bon qu'on nous voit en société, afin de susciter l'intérêt.

– Alors, dans ce cas, nous allons parader tous les jours, nous rendre au théâtre, aux salons de thé, partout où la noblesse ira, nous irons. Puis nous aborderons les premiers qui nous remarquent.

– Ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent, j'en ai peur.

– Ah non ? Comment dans ce cas ?

– Selon l'étiquette, si l'on est étranger à la cour locale, nous devons attendre qu'on vienne se présenter à nous. Nous pouvons fréquenter les lieux de la noblesse, mais en aucun cas nous ne devons nous adresser à quiconque. Ce sont eux qui doivent faire le premier pas, afin de nous autoriser à entrer dans leur cercle.

– C'est stupide.

– J'en conviens. Mais c'est ainsi.

– Et si personne ne vient et que nous demeurons seuls comme deux idiots ?

– Alors, dans ce cas, nous forcerons une rencontre, c'est ainsi que l'on fait dans ces cas-là, fit Uther en souriant.

***

Noräthgadën., trois semaines avant la fin de l'an 1211.

Ce soir-là au théâtre, on jouait la première d'une pièce très attendue qui s'intitulait les amants impossibles.

Le célèbre auteur de ce drame romantique, un certain monsieur du Plessi, en avait tant fait la présentation dans les cercles mondains, que son œuvre était déjà très attendue sans que personne ne l'eût encore vue, ni n'en sache la teneur, tout au mieux, quelques bribes.

Toute la semaine n'avait été que répétitions et préparatifs, pendant lesquels le pauvre homme, affolé, courut dans tous les sens afin d'être sur tous les fronts, pour s'assurer personnellement que chaque détail soit parfait.

Mais, cela lui avait demandé tant de ressources, que ce soir, le soir de sa première, il s'était tout bonnement endormi sur son siège, après avoir constaté que le premier acte avait produit sur le public les meilleurs effets qu'il pouvait espérer. La tension retombée, il s'était laissé aller quelques instants, pour se reposer les yeux, comme il l'avait dit à son épouse, et alors il avait sombré, pour ne se réveiller que lorsque le rideau tomba, à la fin du dernier acte.

Lors de la soirée qui s'en suivit, pendant laquelle on leva un verre au triomphe de l'auteur, ce dernier eut à regret que la Marquise et les membres de sa cour, qui étaient tous présents lors de la représentation, ne puissent malheureusement pas rester pour trinquer avec lui.

Il fut cependant le plus heureux des hommes, en constatant que deux autres célébrités étaient présentes ce soir, ces deux rithöniens originaux, qu'étaient la Comtesse de Luiac et le Chevalier de Méleyon.

Il pensa alors, pour le bien de sa pièce, qu'il lui fallait absolument se présenter à eux, afin qu'ils se souviennent de lui lorsqu'ils reparaîtraient à la cour maoulienne et raconteraient à leurs amis la pièce fabuleuse qu'ils avaient eu l'honneur de voir à Noräthgadën.

Intimidé, comme tous les autres, il prit son épouse par le bras et s'élança de tout son courage, là où personne encore n'avait osé aller : au-devant du jeune couple.

– Madame, Monsieur, permettez-moi de vous saluer, fit-il en s'inclinant.

– Monsieur du Plessi, quel merveilleux spectacle auquel nous venons d'assister. Mais quelle histoire terrible que celles de ces malheureux amants, fit la Comtesse en lui souriant.

– Je suis fort aise que cela vous ait plu.

– C'était véritablement brillant. Votre sens de la mise en scène est du pur génie et vos acteurs ont su donner à votre propos le juste ton et la musicalité qui convenait. Félicitations, dit le Chevalier.

– Point trop messire, vous allez faire rougir mon époux, plaisanta Madame du Plessi.

– Madame, s'il est aussi juste avec vous qu'il l'est dans son écriture, alors je crois que vous devez être la plus choyée des épouses.

– Oh ! il est vrai que mon Albin est un ange avec moi, confirma Madame du Plessi.

– Comme vous devez être heureuse et fière d'avoir un mari si talentueux. Vous possédez une perle rare, Madame, complimenta la Comtesse.

Ils passèrent encore quelques instants à bavarder, sous les regards impressionnés des autres nobles, qui rageaient à présent de n'avoir point été les premiers à avoir eu l'audace de leur compère.

– Et bien, merci mille fois d'avoir été présent, conclut l'auteur. Si vous le permettez, nous avons encore beaucoup de gens à voir, en espérant qu'ils aient tous éprouvé le même frisson que vous. Madame la Comtesse, Messire Chevalier, passez une belle fin de soirée soirée, salua-t-il.

– Finalement ils sont charmants, fit madame du Plessi, tout bas, à son époux lorsqu'ils furent plus loin.

– Assurément ma mie, assurément. Beaucoup plus abordables qu'on ne se l'imagine.

De leur côté, la Comtesse et le Chevalier les regardaient filer, puis échangèrent un regard complice, par lequel ils se comprirent sans même se dire un mot.

***

Vers minuit, Monsieur du Plessi ressortit du théâtre et verrouilla la porte.

La soirée s'était terminée bien plus tôt, vers dix heures et demie, heure à laquelle les invités, ainsi que son épouse, étaient tous repartis, pendant que lui était resté, pour féliciter ses comédiens et passer un moment avec eux.

Le moment fut bref avant que tous ne repartent, hormis la demoiselle qui tenait le rôle principal, avec qui il passa quelques instants de plus, pour lui témoigner sa reconnaissance et bien plus encore.

À minuit, donc, ils quittèrent le théâtre en partant chacun de leur côté, elle en coche et lui a pied, faute de véhicule disponible, mais tout guilleret de cette soirée qui fut d'une grande jouissance pour lui par bien des aspects.

Alors qu'il longeait la rue du Perche, la tête dans les nuages, il fut saisi par le col et entraîné à travers une ruelle. Un petit bandit masqué le plaqua contre le mur et le menaça de son long couteau luisant.

– La bourse ou la vie ! lui lança-t-il.

Tremblant alors qu'il gardait ses mains en l'air, monsieur du Plessi se laissa détrousser en gardant les yeux fermés, bien trop terrorisé pour oser affronter le regard du bandit.

Ce dernier, mécontent de n'avoir trouvé que quelques livres, pressa sa lame contre sa gorge.

– C'est tout ? Tu te moques de moi, sale Bourgeois ? demanda-t-il avec colère.

– Par les dieux, je vous en prie. Je n'ai rien d'autre, je vous le jure, implorait du Plessi.

– Dans ce cas, autant te saigner, car tu ne vaux rien du tout ! menaça le bandit.

– Non, par pitié, gémit du Plessi.

– Hé là ! entendit-on alors au bout de la ruelle.

Le bandit prit sa proie en otage, l'utilisant comme bouclier face à l'homme qui s'en venait à eux, une spada à la main.

Reprenant espoir peu à peu, Monsieur du Plessi reconnu l'homme venant à son secours, c'était le Chevalier de Méleyon.

– Sale vermine, lança ce dernier au bandit, relâche cet homme tout de suite ou gare à toi !

– N'approchez pas ou bien il meurt ! menaça le bandit.

– Qu'il meurt et alors, sur ma vie, tu mourras toi aussi ! rétorqua le chevalier en avançant toujours, sa lame pointée vers le bandit.

Alors, ce dernier, prenant peur face à tant d'assurance, libéra son otage et s'enfuit en courant, par l'autre côté de la ruelle.

– Reviens misérable ! lui lança le Chevalier qui commença à le talonner, puis abandonna rapidement la poursuite pour revenir s'enquérir de monsieur du Plessi.

Ce dernier, tombé sur les genoux, se releva et prit dans ses bras le Chevalier.

– Oh ! Messire, messire ! Vous êtes mon sauveur, je vous dois la vie.

– Ne me remerciez pas, Monsieur. Quel gentilhomme ferais-je si je n'étais point venu à votre secours. Remerciez plutôt la chance, qui a fait que je vous trouve sur ma route.

– Ah, non pas. C'est bien vous qui avez levé votre épée pour moi, c'est bien vous qui n'avez pas tremblé ni n'avez passé votre chemin. C'est donc bien à vous que je dois tout, monsieur. Exigez de moi ce que bon vous plaira, je suis désormais votre obligé.

– Par les dieux, je n'en ferais rien, vous êtes tout libéré de ce lourd serment.

– Alors, permettez-moi au moins de vous inviter pour déjeuner demain, vous et votre cousine, dans mon humble demeure.

– Avec le plus grand plaisir Monsieur. Et, permettez-moi d'ailleurs de vous raccompagner jusque chez vous, il ne faudrait pas risquer une autre mauvaise rencontre.

– Oh, vous êtes un saint homme, remercia du Plessi.

***

Après l'avoir raccompagné, le Chevalier retourna à l'hôtel de la rue des agates.

Lorsqu'il rentra, il se débarrassa de son déguisement et retrouva Irina, qui l'attendait près du feu. Cette dernière l'interrogea aussitôt.

– Alors, la comédie a-t-elle fonctionné ?

– Comme nous l'espérions. Gaspard a été parfait, et ce cher du Plessi s'est laissé prendre à cette comédie bien mieux que s'il l'avait écrite lui-même, lui répondit Uther.

***

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