nova (nekfeu)

By adasrtx

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𝒩𝑒𝓀𝒻𝑒𝓊✷ j'aurais pu tout trouver avec toi. les étoiles, la durée du temps, les grains de sable, la mati... More

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épilogue
introspection
aquarius

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By adasrtx

SIRIUS
PARIS , OBSERVATOIRE

-20:42-
-11 j u i l l e t d e u x - m i l l e s s e p t-

🍋

Il entendit trois coup sur la porte, accompagnés d'un chuchotement de la blonde à travers elle. Il avait attendu vingt minutes dans cette foutue pièce, remettant sans cesse en question les réponses de l'ami de son grand-frère.

Pourquoi fallait-il qu'il fasse attention ? Avoir peur de Céleste ? D'elle ? Les peurs de Céleste étaient bien plus considérables que les peurs qu'il devait avoir à son encontre, même si elle avait agit misérablement autrefois. Le mensonge, son mensonge, elle avait arrêté de s'en mordre les doigts.

Elle l'avait aimé, après tout. Tout était pardonnable de son point de vue, même les piètres paroles de Béatrice.

- Sors.

Céleste actionna la poignée pour laisser Ken s'échapper, en regardant cinq fois derrière elle pour être sure qu'elle n'était pas surveillée. Elle avait croisé la route de quelqu'un, un regard qui lui en avait rappelé déjà suffisamment.

La blonde lui attrapa la main pour le diriger vers une des multiples pièces que Ken n'avait pas encore visité. Une fois à l'intérieur, elle lui sauta au cou sauvagement, d'une telle fugacité qu'il n'eut le temps d'observer les alentours. Trois immenses bibliothèques en bois sombre situées aux coins visibles de la pièce rectangulaire, un bureau colossal posé en son centre. Seule la lampe à la lumière jaune placée sur celui-ci illuminait le foyer.

Elle l'embrassait pour déchaîner tous ses démons, cette haine vis-à-vis de la situation qu'elle venait de subir.

Banquet de son père, présentation de personnes importantes, écouter quelqu'un parler de son avenir à sa place, se fondre sur place, sourire constamment, paraître heureuse. Un train de vie qu'elle aurait aimé aimer.

Mais c'était croiser les yeux de Matthieu qui lui rappelait sa bêtise. Ça lui rappelait aussi celles qu'elle avait fait avec son meilleur ami, et qu'elle et lui avaient toujours rêvé de faire dans le bureau de son père.

Son lieu favori, là où il passait tout son temps libre au milieu de ces trois grandes bibliothèques garnies. Elle voulait le faire, dessus, sur son bureau, lâcher prise et prendre du plaisir qui allait dans le sens opposé de ses valeurs transmises.

Ken n'avait même plus le temps de respirer au vue de la brutalité des baisers de Céleste, agrippée à sa taille, ses jambes enroulées autour de son buste.

Alors comme il était écrit dans son script, il fit retomber ses fesses sur le bureau pour reprendre son souffle. Tout était prévisible, toujours. Elle savait qu'il allait agir comme ça, c'était un automatisme chez les autres. Elle n'avait eu besoin que de faire tourner la poignée et s'acharner sur ses lèvres pour qu'il agisse comme elle l'avait souhaité.

- T'as une capote ? Lui demanda-t-elle.

Il était à la fois surpris et agité, comme tout garçon de son âge à qui on proposait de valser. Il fouillait ses poches avec espoir d'en trouver une au fond de celles-ci, étant donné qu'il en avait miraculeusement sorti, et utilisé une, il y a deux semaines.

Il fit un non de la tête, et Céleste qui s'impatientait se mit à fouiller dans les tiroirs du meuble sur lequel elle était assise à la recherche d'un emballage en aluminium. Elle était déjà tombée dessus quand elle avait onze ans, ne sachant de quoi il s'agissait.

Maintenant elle savait.

- Trouvée, lança-t-elle fièrement, les cheveux ébouriffés en faisant dépasser sa tête du bureau.

Elle contourna le meuble pour se replacer dans la même position en continuant à l'étreindre, ne se souciant même plus de si Ken jaugeait la situation. Il n'y avait plus que son propre désir qui pesait, l'animosité qui l'animait. Céleste retira par le col le haut de sa robe, se retrouvant le buste dépourvu d'un morceau de tissu quelconque. Elle ôta par la suite le t-shirt de Ken, qui sans surprise, n'était pas dôté du même physique que son ex.

Mais elle n'y paia pas attention. Elle voulait avoir mal, lui faire du mal. Savoir qu'après lui, quelqu'un avait réalisé son fantasme à lui, de lui faire l'amour dans cette pièce, sur ce bureau.

Céleste déchira l'emballage en aluminium qui occupait ses lèvres avec ses dents, tandis que Ken lui, retirait son pantalon en même temps que son sous-vêtement. Il avait l'impression de revenir quelques semaines en arrière, lorsqu'il avait raccompagné Céleste et qu'il s'était senti comme une ordure, une saleté, une frivolité. Elle était belle, le corps aux normes sociétales, les traits réguliers, rien ne dépassait du moule conforme. Lui, c'était un peu tout l'inverse. Sous ses vêtements larges il camouflait ses insécurités, sa petite taille, et son torse qui ne réflétait rien si ce n'était une absence totale d'activité sportive.

Ken s'abaissa au niveau de son entrejambe pour goûter sa vulve, captivé par l'idée de trouver son point sensible. C'était sûrement ce qu'il y avait de plus difficile chez la femme, et Ken ne l'avait rencontré qu'une seule fois, le pouvoir de sa langue sur le sexe féminin. Il n'était encore qu'en plein entraînement, mais les légers gémissements de Céleste lui démontrait qu'il se rapprochait dangereusement de sa quête. Il avait peur de mal agir, qu'elle finisse -et même si ce n'était pas son style- par raconter aux autres qu'il n'était pas un bon coup. C'était les paroles de ce serveur qui raisonnaient une fois de plus dans sa tête, pourquoi fallait-il qu'il la craigne ?

Savoir qu'elle se tenait sur ce bureau avec une telle aisance, qu'elle ressentait le plaisir de l'autre avec hardiesse, lui faisait se demander également qui était passé avant lui. Il ne savait rien de sa vie antérieure, si ce n'était son regard nostalgique ou traître qu'elle posait sur les choses.

Et elle non plus.

Ken s'aggripait aux cuisses de Céleste en les massant légèrement à l'aide de ses pouces, tandis que ses soupirs se faisaient d'autant plus lourd. Elle avait la tête à la bascule, ses cheveux en suspend au dessus de sa tête, où ses pointes flattait discrètement le bureau. Il ne pu s'empêcher de passer un coup d'oeil une nouvelle fois sur son corps, dessiné comme la Vénus des grands peintres.

Elle rehaussa son menton vers Ken pour le regarder en souriant légèrement, lâchant le préservatif à moitié déchiré toujours entre ses dents, même si ses yeux se refermaient parfois lorsqu'elle ressentait l'extase au niveau de son abdomen. Puis elle posa sa main au dessus de la sienne qui était toujours tenue à sa cuisse, se sentant égoiste de ne pas partager sa sensualité. Il relevait sa tête, mais elle avait déjà décollé du meuble pour pousser Ken sur le fauteuil vert aux motifs fleuris, placé au coin d'une des bibliothèques. Céleste s'abaissa comme Ken l'avait fait sur les genoux pour prendre entre ses mains son pénis, et passer sa langue dans un premier temps sur son gland avant de s'étendre sur la longueur.

Céleste n'avait pas eu l'occasion d'en estimer un grand nombre, elle préferait toujours agir dans l'ombre. Personne ne connaissait exactement tous ses prétendants, tout le monde savait qu'elle n'était pas toute blanche sur le dossier, mais ne savait qui l'avait sali. De son côté, elle s'empêchait de regarder Ken dans les yeux, parfois un peu honteuse de l'acte qu'elle commettait, de la manière dont elle l'avait commencé, mais plus particulièrement parce qu'elle n'arrivait qu'à voir un autre visage à la place de celui qui y siégait vraiment.

Ken ne pensait à rien, si ce n'était se dire qu'elle le faisait mieux que la plupart des filles avec qui il avait couché. C'était sûrement dû à la vitesse à laquelle était allée leur relation, leur connexion, et étroitement lié à ses sentiments déjà bien trop abondants.

Ce fut son tour de lui signaler qu'il souhaitait rejoindre la troisième étape. Cette fois-ci, elle le regardait dans le blanc des yeux, en l'entrainant vers le bureau avec des baisers bien plus aimables. Elle se positionna de la même manière que précedemment, attrapant le panacée entre ses lèvres. Il lui retira de sa bouche avec ses dents, ôtant une bonne fois pour toute le latex de son habitacle.

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lemon en mode tranquille, je m'excuse pour le passage du penis j'ai trop gueulé pdnt ma relecture 💀 j'aime pas trop en écrire alors vous m'excuserez de la qualité bahaha

(j'ai encore gueulé pendant la correction)

sur ce, je vais dodo !!! bonne nuit les sangs

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