𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨
Repassant ma robe avec la paume de mes mains, je me regardais dans le miroir face à moi. Comme à notre habitude, on avait fait un pari avec Mathieu et cette fois-ci, j'avais enfin gagné. Et mon gage pour lui était de m'emmener au restaurant. Ne m'en voulez pas, à ce moment-là, j'avais super faim et je n'avais pas d'autres idées.
Mathieu avait apposé une condition à ma proposition, on devait se saper comme des "bâtards", pour reprendre ses mots. En clair, on devait en jeter grave au resto.
Mon téléphone à côté de moi s'allumait signe qu'une notification était arrivée et je quittais un instant mon reflet dans le miroir pour regarder l'écran de mon iPhone. C'était un message de Mathieu pour me dire qu'il m'attendait en bas. J'espérais réellement qu'il s'était pointé avec sa voiture parce-que je me voyais mal monter à scooter avec une robe de texture satin.
Elle épousait un peu plus mes formes par rapport aux vêtements que je portais habituellement et j'avais pris exactement une quinzaine de minutes pour faire tenir un chignon sur le dessus de ma tête. Je pouvais vous dire que mes muscles de bras étaient en feu.
Pour éviter de faire plus longtemps attendre mon poussin dans le froid, j'activais en prenant sur mon passage dans ma chambre ma paire de talons et m'asseyais sur le petit tabouret situé au niveau de mon entrée. Ces chaussures étaient une galère à mettre mais honnêtement c'était celles qui se mariaient le mieux avec ma tenue.
En priant pour que Mathieu se soit bien apprêté et que je n'aie pas passé deux heures dans ma salle de bain pour rien, je quittais mon appartement en empruntant l'ascenseur. Dans le grand miroir d'une des parois de la cabine, je m'inspectais sous tous les angles et me surprenais même à me mettre de profil pour regarder comment le tissus collait à mon postérieur. Ça allait, il était assez mis en valeur sans être vulgaire.
Quand la petite sonnerie retentissait, je sortais de ma contemplation et faisais un demi-tour sur moi-même pour marcher le long du couloir du rez-de-chaussée. Au loin et avec mes yeux de lynx, je voyais la voiture de Mathieu et un blond adossé dessus. Yes, j'allais pas me chauffer les cuisses avec le cuir du siège de son scooter.
Je remontais rapidement le haut de ma robe avant d'accélérer le pas, ma veste sur mon avant-bras au cas où j'ai froid cette soirée. J'appuyais sur le bouton pour ouvrir la porte de l'entrée et la poussais de tout mon poids quelque secondes après, me prenant tout le frais parisien dans la gueule.
Mathieu qui avait jusque là le dos contre sa voiture, se redressait de suite en frottant rapidement ses mains entre elles, ses yeux me détaillant de haut en bas. Il était pas mal du tout avec son pantalon crème et sa chemise noire. Il avait même fait un effort au niveau de sa coiffure, je ne savais même pas que c'était possible.
- Tadam. souriais-je en ralentissant un peu, laissant un bon mètre de distance entre nous. Alors ?
Mathieu - T'es... Whow. ses yeux me montraient qu'il était surpris, choqué par mon allure. C'est la première fois que je te vois en robe.
- J'ai pas trop l'occasion de les sortir. Sauf quand un petit polonais me propose de sortir manger dehors.
Mathieu - Je te rappelle que c'est toi qui a lancé le gage et pas moi ?
- Certes. Mais moi à la base, j'avais juste proposé un fast-food et toi t'es direct monté jusqu'à un vrai restaurant. souriais-je en croisant mes bras sous ma poitrine.
Mathieu - Si tu m'avais dis que les seules occasions pour te voir en robe c'était de t'inviter manger dehors, j'aurais plus de sous sur mon compte à cette heure-ci.
- Tu me flattes là. plaisantais-je en entrant dans la voiture après qu'il m'ait ouvrir la porte. T'es un très beau parleur.
Mathieu - Seulement quand une dame m'inspire. rigolait-il de son côté après s'être attaché quelques secondes plus tard.
- On va manger où ?
Mathieu - Un p'tit resto sympa pas trop fréquenté, c'est ma grand-mère qui m'a donné l'adresse, apparemment ils sont bons.
- T'as carrément demandé à ta mamie ?
Mathieu - C'est elle qui m'a forcé limite à réserver là-bas. Enfin bref, changeons de sujet. Toi tu me trouves comment ?
- Très élégant monsieur Pruski.
Mathieu - Hé t'as vu. il retirait sa main droite du volant afin de me permettre de mieux admirer sa tenue. J'ai mis le paquet là nan ?
- J'avoue que c'est pas mal. Même si on n'est pas super accordé par contre.
Mathieu - Ça va, j'ai du noir et du beige et toi du prune. En plus, la couleur va bien à tes yeux.
- Mais qu'est-ce qu'il te prend pour me complimenter autant là ? C'est nouveau pour moi.
Mathieu - Faut croire que t'es vachement belle ce soir aussi. mes joues devenaient rouges alors que je tournais ma tête vers la fenêtre de la voiture avant de fusiller de suite le blond du regard, le faisant éclater de rire.
- Comment ça "ce soir" ?
Mathieu - On va pas se mentir, t'es pas toujours sur ton 31.
- Ah parce-que tu crois que toi si ? Avec ton ensemble à perroquets là.
Mathieu - Déjà j'le mets que pendant les vacances donc évites de juger. rigolait-il en levant son index, les yeux sur la route.
- Mais la mauvaise foi ! riais-je en écarquillant les yeux.
Mathieu - C'est toi tu mens là !
- J'ai dit quoi ?!
Mathieu - J'suis sûr que tu le trouves beau mon ensemble.
- Je vais pas mentir en te disant qu'il est joli !
Mathieu - T'es jalouse parce-que t'as pas le même, c'est tout.
- Oui c'est ça. je roulais des yeux en posant mon menton sur mon poing alors qu'une main agrippa ma cuisse quelques secondes plus tard. Tu te crois où là ? je me tournais vers le blond qui ne quittait pas la route des yeux.
Mathieu - C'est ma caisse, je fais ce que je veux.
- Me dis pas ça sinon je descends et je prends un Uber pour aller au resto.
Mathieu - Ça va, c'est juste ma main sur ta jambe, je t'ai pas galoche non plus. Enfin après c'est toi qui vois MC.
- Tais-toi et roule. déclarais-je en regardant les arbres par le pare-brise.
J'entendais le blond pouffer de rire et le laissais avec ses doigts sur ma cuisse, recouverte par ma robe qui m'arrivait un tantinet au dessus de mes genoux. Peut-être deux minutes après, le pouce de Mathieu commençait à faire de petits cercles sur ma peau alors que j'emprisonnais directement ma lèvre entre mes dents.
Intérieurement, je soupirais de soulagement en me rendant compte que si Mathieu avait posé ses doigts sur la peau nue de ma cuisse, je me serais mise à frissonner, je le savais.
(...)
Mathieu - Prête à voir où la magie du grand PLK opère ? je hochais vivement de la tête en souriant alors que le blond ouvrait la porte du petit studio d'enregistrement près de chez lui, non loin de Clamart. Y a un peu de bordel, les gars sont passés en début de soirée et ils kiffent trop mettre le dawa.
- Je suis certaine que t'es le plus bordélique du groupe.
Mathieu - Compare mon appart à celui d'Ormaz et tu verras par toi-même.
- C'est de la triche, toi t'as ta grand-mère qui fait le ménage.
Mathieu - Touché.
Je pouffais de rire en secouant la tête et remerciais Mathieu qui me laissait passer devant lui. Il y avait encore des résidus d'odeur de joints qui me firent grimacer, je ne courrais pas après ce type d'addictions. On s'était régalé toute la soirée au restaurant et pour continuer la soirée, Mathieu m'avait proposé de venir avec lui dans un des studios indépendants où il pouvait enregistrer quand il le voulait.
Mathieu - Tu veux que j'aère ? me demandait-il, la main sur la poignée d'une des fenêtres.
- Non t'inquiètes, c'est pas trop dérangeant.
Mathieu - D'accord. Bah assis-toi hein, je nettoie juste rapidement.
- Quel homme à marier. me moquais-je en me laissant tomber sur le canapé, les yeux sur le polonais qui jetait des cannettes de bière vides à la poubelle.
Mathieu - T'as vu ça. Pour m'avoir, faudra mettre une dote élevée hein.
Je pouffais de rire en roulant des yeux avant de croiser une jambe par-dessus à l'autre alors que le blond allumait toutes les platines. Je découvrais juste devant moi un studio d'enregistrement séparé de la pièce où je me trouvais par un miroir sans tain, comme dans les salles d'interrogatoires des films policiers.
Mathieu - J'te montre ce que j'sais faire ? me demandait-il en se mettant devant moi debout, les mains dans ses poches.
- Oui pourquoi pas.
Mathieu - Alors va falloir que tu m'aides.
J'acceptais volontiers son offre et il m'aidait à me relever en nouant ses doigts aux miens pour me tirer vers lui. Une fois sur pieds, Mathieu me faisait signe de m'asseoir sur le siège principal derrière les commandes et me montrait les boutons à appuyer une fois qu'il serait dans la cabine.
Enregistrant mentalement tout ce qu'il me disait, je hochais de la tête et le laissais aller de l'autre côté. Je devais avouer, c'était plutôt jouissif de se retrouver à cette place avec des multitudes de minis-leviers et de commande.
Mathieu - T'entends bien là ? sa voix sortait des enceintes et j'acquiesçais pour lui faire comprendre que c'était bon. OK, t'appuies sur le bouton bleu en bas à gauche et sur l'ordi, tu cliques sur la piste 5. Tu vois ?
- Oui.
Mathieu - Alors vas-y lances.
Je m'exécutais et en quelques secondes, une intro démarrait tandis que le visage de Mathieu se fermait d'un coup, il se concentrait.
Mathieu - Un peu de biff, un peu de buzz, un peu de haine. Quand tout est noir, venir parler, c'est plus la peine. Pars au charbon, rentre à la maison et ramène l'oseille. Donc je suis au stud', je fais des hits et je t'emmerde.
Ma tête se balançait au rythme, j'aimais bien le tempo et les paroles me faisaient même rire parfois. "Appelle-moi PLK ou Lakpo", c'était pas comme s'il ne m'avait pas dit ça la première fois qu'on s'était rencontrés. J'étais contente d'avoir un pourcent de ma personne présente dans un des sons de son nouvel album.
Quel honneur.
Mathieu - Vas-y, c'est bon. déclarait-il à la fin de son rap.
- T'es super à l'aise. lui faisais-je remarquer en gardant mon doigt sur le bouton du micro pour qu'il puisse m'entendre par les enceintes de l'autre côté.
Mathieu - Dans mon quartier à l'ancienne, y avait beaucoup de rappeurs du style Alpha et tout.
- T'as commencé à écrire quand ?
Mathieu - Dès neuf ans wesh, j'suis un ancien de ouf.
- Excuse-moi le vieux. pouffais-je de rire alors qu'il sortait de sa cabine pour me rejoindre. Je peux essayer ?
Mathieu - Ouais si tu veux. Tu peux prendre tous les sons que tu veux, on a un accès à YouTube .
- Oh cool, alors attends.
Je le laissais s'asseoir sur le siège et me tenais à côté de lui, devant l'ordinateur. Sans surprise, je surprenais les yeux de Mathieu se promener parfois sur mon corps alors qu'il me regardait de haut en bas.
- Évites de me reluquer comme ça. souriais-je après avoir choisi ma musique. C'est celle-là. je pointais du doigt l'écran.
Mathieu - Genre tu vas faire chanter de l'anglais, je pensais que t'allais me faire un chant patriotique italien.
- Mais oui c'est ça.
Je partais dans la cabine, calais le gros casque sur mes oreilles et passais ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. Un petit sourire illuminait mon visage quand je reconnaissais les premières notes d'une des musiques que je saignais en ce moment, "Trampoline" de SHAED.
- I've been havin' dreams. commençais-je doucement en fermant mes yeux pour me mettre à fond dedans. Jumpin' on a trampoline... Flippin' in the air.
Le pire c'était que je m'y croyais vraiment à faire des petits mouvements de bras comme dans les clips américains. Je devais sûrement ressembler à une folle mais vu que j'avais les yeux fermés, je ne me voyais pas.
- I never feel so loved. je fronçais mes sourcils en prenant une voix un peu plus aigüe et quelques secondes plus tard, le casque quittait mes oreilles sans que je n'y touche.
Directement, j'ouvrais les yeux, ne comprenant pas et sursautais en voyant Mathieu à quelques centimètres de moi.
- I've been havin' dreams. continuais-je à capella alors qu'on se fixait avec le blond dans un silence qui arrivait quelques temps après.
D'une pulsion soudaine, je posais mes mains sur les joues de Mathieu avant de me jeter sur ses lèvres alors que ses doigts attrapaient mes hanches pour coller nos bassins l'un à l'autre, me causant un gémissement involontaire.
Très vite, nos langues entraient en contact et à l'aveugle, Mathieu nous guidait hors de la cabine pour qu'on retourne dans le petit salon avant de s'asseoir sur le siège en me tirant avec lui. Avec toujours mes mains sur sa peau, je le surplombais de quelques mètres en calant mes genoux sur ses cuisses.
L'échange devenait vraiment bestial en quelques secondes, on ne se lâchait pas même pour reprendre un peu de souffle. Les doigts de Mathieu se glissaient sur ma nuque pour rapprocher mon visage du sien et je penchais légèrement ma tête en tenant son menton entre mes paumes pour le garder près de moi.
La pièce était silencieuse, seulement ponctuée par le bruit de nos lèvres et nos soupirs occasionnels.
J'étais vraiment en train d'embrasser mon pulcino ?
(...)
À peine la porte se refermait dans mon dos que Mathieu me plaquait dessus en empoignant mes hanches entre ses paumes de main, me faisant soupirer instantanément et lui sourire. Mes lèvres retrouvaient les siennes dans un échange assez sauvage, je ne me reconnaissais même plus.
Les mains du blond descendaient sous mes cuisses avant de les lever pour que j'enroule mes jambes autour de son bassin.
Mathieu - Chambre ou salon ? réussissait-il à articuler tandis qu'on prolongeait notre baiser en confrontant nos langues.
- Chambre.
Mathieu - À vos ordres madame.
Il nous menait à l'aveugle jusqu'à sa chambre avant de me laisser tomber sur le matelas. En vitesse, Mathieu enlevait sa chemise et revenait à la charge en calant ses genoux de part et d'autre de mon corps tandis que j'étais assise sur le bord du lit, le regardant faire. Sa main trouvait son chemin sur mon cou et m'aidait à m'allonger lentement, sans rompre le contact entre nos lèvres. Doucement, mes doigts parcouraient le torse du blond qui grognait en recouvrant mon corps du sien, on avait jamais été aussi proche.
Quelques secondes plus tard, on se séparait sans pour autant bouger, il était toujours au-dessus de moi à détailler mon visage. Mes mains montaient à ses joues et j'en caressais délicatement la peau, lui faisant fermer les yeux un quart de temps.
Mathieu - Putain. rigolait-il en respirant rapidement. T'es agressive comme nana hein.
- On a encore rien fait là, t'as rien vu pulcino. me moquais-je tandis qu'il glissait ses doigts sur la chute de mes reins pour coller nos bassins ensemble.
Mathieu - On est pas obligés d'aller jusqu'au bout.
- Pourquoi tu dis ça ? je fronçais mes sourcils.
Mathieu - Ça se voit que t'es pas à l'aise. Et je veux pas que t'aies la pression. On peut juste s'arrêter aux... 'Fin t'as capté, c'est si tu veux hein.
- Depuis quand t'es à l'écoute des femmes toi ? souriais-je en décalant une bretelle de ma peau pour lui donner un beau panorama de mon épaule nue, attirant directement ses yeux dessus. Mais je suis d'accord. Là de toute façon, j'ai envie de les faire mais je pense pas être encore prête pour faire la chose. riais-je.
Mathieu - Moi ça me convient en tout cas. déclarait-il, content, en embrassant mon cou.
- Pas de suçons par contre.
Mathieu - Pourquoi ? me demandait-il sans quitter ma peau, me faisant soupirer. Tu kiffes en plus.
- Je veux pas de marques, les filles poseront trop de questions après.
Mathieu - Tu leur diras que t'as passé une putain de nuit à t'envoyer en l'air avec un putain de bg.
- Tranquille les chevilles ?
Mathieu - T'inquiètes.
- Tu parles beaucoup sans agir là.
Ma remarque eut pour réaction directe de faire froncer les sourcils à Mathieu avant qu'il ne sourisse. J'arquais mon dos pour le laisser dézipper ma robe et je sentais le tissu desserrer ma peau, me faisant soupirer d'aise, ça faisait du bien.
Mathieu - Putain t'as pas de soutif. grognait-il alors que ses baisers descendaient au niveau de ma poitrine.
- Ça allait pas aller avec ma robe si j'en mettais. Sois content, t'as ça de moins à faire.
Mathieu - J'avoue.
Ma main dans ses cheveux, je suivais son parcours sur tous les recoins de mon corps qu'il ne laissait pas indifférent. Que ce soit mon cou, ma poitrine, mon ventre et même mes hanches, je ne savais plus où donner de la tête. J'essayais un maximum de vocaliser pour ne pas faire trop de bruit et cela faisait rire Mathieu qui me murmurait de pas me retenir.
Je devais avouer que je n'avais pas réussi à me contenir quand il était descendu plus bas. Au bout de cinq minutes et après que ma robe se soit retrouvée au sol avec mon seul sous-vêtement, je reprenais ma respiration en posant ma main sur mon cœur alors que Mathieu remontait en embrassant plusieurs fois ma joue dans un sourire.
Mathieu - Ça va ? me demandait-il.
- Ouais, ouais grave. haletais-je en le regardant dans les yeux avant de l'embrasser à deux reprises.
Il nous faisait échanger les positions et je me retrouvais assise sur son bassin, mes mains sur son torse nu. Avec les doigts tremblants, je déboutonnais son jean avant d'essayer de le baisser mais j'avais du mal. Mathieu recouvrait ma main de la sienne avant de se redresser un peu pour m'embrasser.
Mathieu - Pas de pression. me chuchotait-il contre mes lèvres. T'es pas obligée.
- Non ça va, t'inquiètes.
Mathieu - Sûre ?
- Oui, sûre.
Mathieu - D'accord. Alors te presses pas, détends toi Jade.
Je hochais de la tête et le poussais délicatement pour qu'il se rallonge sur le matelas. En faisant une petite pression sur mes genoux, je relevais mon bassin pour baisser le pantalon de Mathieu, le faisant soupirer.
Je devais avouer qu'au départ, je n'avais pas trop été à l'aise, c'était pas dans mes habitudes de faire ça à un garçon mais le blond avait su me détendre, en me parlant même si des fois il était compliqué à se faire comprendre avec ses gémissements.
Dix minutes plus tard, il fermait ses yeux en enfonçant sa tête dans l'oreiller alors que je basculais de son corps pour me retrouver allongée à ses côtés.
- Ça allait ? grimaçais-je.
Mathieu - Grave, si on m'avait dit qu'un jour j'allais faire les prélis avec toi juste après qu'on se soit embrassés pour la première fois, j'aurais tapé ma meilleure barre. riait-il en me regardant alors que je pouffais à mon tour de rire, les yeux sur le plafond.
- Ouais c'est. Mais en vrai, c'était agréable.
Mathieu - Cool. il faisait tomber son bras sur le sol pour récupérer son boxer qu'il enfilait.
- Tu vas où ? je fronçais les sourcils en le voyant quitter le lit.
Mathieu - Dormir sur le canapé.
- Pourquoi ?
Mathieu - Bah je sais pas, peut-être que tu veux dormir seule.
- On est chez toi, pas chez moi. C'est moi qui devrait dormir sur le canapé.
Mathieu - T'es mon invitée donc non. je rattrapais son bras avant qu'il ne s'en aille. Quoi ?
- Restes s'il te plaît. je cachais mes joues rouges avec la couette. J'ai pas envie de dormir seule.
Un sourire scindait le visage du polonais qui revenait sur ses pas avant de me lancer un long tee-shirt à lui que je faisais passer au-dessus de ma tête. Une fois que je remontais ma culotte sur mes hanches, Mathieu rentrait sous la couette. Je le regardais faire en pinçant mes lèvres entre elles et riais doucement en sentant ses bras entourer ma taille pour me serrer contre lui. Sa tête se coinçait automatiquement dans mon cou et ma main montait à ses cheveux pour en caresser la nuque, le faisant soupirer.
C'était comme ça qu'on s'endormait, dans les bras l'un de l'autre. Et c'était pas du tout désagréable.
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je-
(j'aime bcp ce chapitre)
moi même je suis choquée d'avoir écrit des scènes un peu plus osées, mais j'espère que ça vous aura quand même plu :)
EN TOUT CAS : on se retrouve MERCREDI 16 JUIN 2021 pour le prochain chapitre, je rentre en période d'examens donc de révisions, désolée !!
ET CEST LE PREMIER BISOU POUR MATHIEU ET JADE (pas que bisou d'ailleurs)
- avis ?
- le gage ?
- Jade et Mathieu au studio ?
- le bisou ?
- l'after ?
- autres ?
chlooooooooé