Nous finissons de manger dans un silence pesant, j'entends de temps en temps Payton renifler, je pense qu'il pleure. Je finis de manger, vais coucher Anna et m'étends sur mon lit. J'entends qu'on toque légèrement à ma porte.
toi : Payton casse toi.
?? : ce n'est pas Payton.
La porte s'ouvre laissant apparaître Faith.
toi : oh désolé.
Elle me sourit et viens s'asseoir à côté de moi, sur mon lit.
faith : qu'est-ce qu'il c'est passé entre Payton et toi ?
toi : Faith c'est compliqué.
faith : écoute ok c'est mon frère et tu ne veux pas que je le vois autrement mais je te considère comme ma sœur toi aussi alors dis moi. en plus si je dois me retrouver au milieu d'une guerre dans cette maison, j'aimerai bien savoir pourquoi.
toi : tu es sûre de vouloir savoir ?
faith : certaine.
Je respire un grand coup et la regarde.
toi : pour faire rapide, il a couché avec moi parce Cierra le lui a demandé.
faith : attends. quoi ?
Je baisse la tête mais elle me l'a relève rapidement.
faith : tu ne me dis pas tout.
Elle a un de ses sixième sens elle c'est dingue.
toi : ne t'énerve pas mais on avait déjà couché ensemble et si j'ai bien compris, depuis il n'arrive plus à toucher une autre fille donc Cierra c'est dit que si il recouche avec moi, ça passera peut-être.
faith : et ce con a accepté ?!
Je lève les épaules au ciel.
toi : il faut croire.
faith : dors t/p tu en as besoin.
Sur ceux, elle se lève et sort de ma chambre. Je m'allonge sur le dos et m'endors les joues remplies de larmes.
pdv Faith :
Je sors de la chambre de t/p et vais vers celle de Payton. J'espère pour lui qu'il a un bonne explication sinon ça va très mal finir. Je ne toque et entre pour lui montrer que je suis énervée, qu'il n'a donc pas intérêt de me mentir. Je le trouve allongé sur son lit, en boule et en pleur. Je m'approche de lui et le prends dans mes bras. Oui je suis énervée mais c'est quand même mon petit frère. J'attends qu'il se calme et me recule légèrement.
moi : tu m'explique ?
payton : elle ne l'a pas fait ?
moi : si et j'espère pour toi qu'elle n'a pas la bonne version.
payton : biensur mais elle ne m'a pas laissé le temps de lui expliquer.
moi : explique moi.
Je le vois réfléchir pendant quelques secondes puis se lancer.
payton : je l'ai fais parce que j'en avais réellement envie. pas parce que je ne sais pas trop qui me l'a demandé.
J'allais répliqué mais il reprend.
payton : et oui je sais, on avait dit que je ne devais pas la toucher.
moi : c'est exactement ce que j'allais dire, ça aurait éviter quelque problème. mais bon trop tard.
payton : merci tu m'aides beaucoup là.
moi : désolé. mais je n'ai pas vraiment de solution, il faut que tu lui explique mais elle ne veut plus te parler. la seule solution, c'est de laisser faire le temps.
Il me regarde et s'allonge. Je reste avec lui le temps qu'il s'endorme puis vais me coucher à mon tour.
Dans la nuit :
Je vois Payton se moqué de moi avec Cierra a côté. Ils ont l'air fière de leur coup, fière que me faire souffrir, fière de m'avoir détruite. Je me réveille en criant comme je ne pensais pas savoir crier. La sensation d'un qu'un trou béant s'est formé dans ma poitrine et presque oppressante.
Mercredi 13 dans la nuit :
Je vois Payton se moqué de moi avec Cierra a côté. Ils ont l'air fière de leur coup, fière que me faire souffrir, fière de m'avoir détruite. Je me réveille en criant.
Jeudi 14 dans la nuit :
Je vois Payton se moqué de moi avec Cierra a côté. Ils ont l'air fière de leur coup, fière que me faire souffrir, fière de m'avoir détruite. Je me réveille en criant.
Samedi 30 dans la nuit :
Je vois Payton se moqué de moi avec Cierra a côté. Ils ont l'air fière de leur coup, fière que me faire souffrir, fière de m'avoir détruite. Je me réveille en criant.
Dimanche 21 novembre :
Bon je viens de me réveiller et je ne vous fais pas un dessin mais je répète ce cauchemar chaque nuits depuis le 12. La seule différence est que Faith ne se réveille plus à force. Le trou dans ma poitrine grandit de jours en jours, j'ai l'impression de me plus avoir de cœur. C'est donc ça souffrir ? J'aurais préféré ne jamais savoir. Comme chaque matin, je répète le même scénario. Je vais déjeuner, me préparer puis m'occupe d'Anna. Cette petite est ma seule source de bonheur actuel. Je me demande combien de temps je vais tenir comme ça, pas longtemps j'en ai bien peur...
À suivre...