❛ 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐬𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬,
𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐬 𝐞́𝐥𝐚𝐧𝐬 ❜
𓆙
...
⸻│il y a dans le ciel une promesse de beauté.
il y a là-haut la promesse de rédemption pour ton âme torturée.
lorsque le vide devient trop envahissant, la tête emplie de pensées qui ne veulent jamais te lâcher. cigarette entre les doigts trop écorchés à force de pincer de leur plante les cordes d'une guitare désaccordée, tels les accords que fait sonner ta vie en ce moment.
le manque devient trop envahissant, monstres sous le lit pour te tenir compagnie. tu laisses doucement tes cendres et les siens, tomber à même le sol, le parquet froid, trop préoccupé pour les mettre dans un cendrier.
tu erres encore et à jamais dans les méandres de ton esprit jusqu'à penser aux courbes assassines, aux yeux revolvers d'une belle blonde.
le coeur esseulé, tu cherches à tatillon dans l'obscurité de ton alcôve ton téléphone. tes yeux défilent et se perdent sur les contacts de ton répertoire, des vieux noms refont surface.
tu t'étais promis de plus le refaire, comme tu t'étais promis de ne plus picoler, plus fumer...
la peur de s'accrocher, peur de laisser ton myocarde gommer tes barrières pourtant fortifiées. de la laisser te toucher, te voir en entier. coeur toujours sous traitement - égratigné - entouré de bancals pansements.
mais elle te fait tellement de bien arlo, que tu la laisses s'approcher. et tu sais qu'elle peut tout aussi bien être le feu qui brûlera ta peau ou l'sédatif pour la soigner.
alors t'es prudent et tu t'en vas quand elle semble trop s'agripper. ou alors c'est peut-être toi, et à ce stade tu te sais condamné. t'inspires profondément, culpabilité qui devient insoutenable, l'âme se sent criminelle quand le coeur est apaisé.
alors peut-être que si tu n'empruntes arlo que quelques heures dans la nuit, quelques mois dans la vie, son parfum restera accroché des années durant à tes draps et tu sentiras comme aujourd'hui et même encore après, l'ivresse de ses baisers à même tes lèvres et la douceur de ses caresses à même le torse.
tu l'espères encore et toujours tony, car elle est la seule qui a su rester quand toi t'es parti. tu l'espères comme tu le redoutes ;
car succomber à cette tentation te laisse sur le palais un goût amérement sucré.│ ⸻
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❛ 𝐥𝐚̀ 𝐭𝐮 𝐭𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐚𝐠𝐞𝐬
𝐞𝐭 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐥𝐨𝐧. ❜
𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .