Comme pas deux

By nbksad

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- ๐”ซ.๐”ฌ.๐”ฐ, Maรซlle et Nabil ยซ ๐๐จ๐ฎ๐ซ๐ช๐ฎ๐จ๐ข ๐ฃ'๐ฆ'๐ž๐ง ๐ฌ๐จ๐ซ๐ฌ ๐ฌ๐š๐ง๐ฌ ๐ฏ๐ข๐ฏ๐ซ๐ž ? ยป ๐๐ฅ๐ฎ๐ฌ ๐ฅ๐š ๐ฅ... More

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𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗

@nbksag



« Quand le rêve est trop long, le réveil est brutal. »



OMNISCIENT
milles neuf cent quatre vingt seize
Corbeil-Essonne




Erika - Pour l'amour de Dieu, casse toi dans ta chambre ! La petite brune regarde longuement sa maman qui s'active dans le séjour. Tu es sourde ?!

Mais la petite fille ne bouge pas, elle continue d'observer la grande brune qui est habillée un peu plus légèrement que d'habitude, dans un peignoir blanc assez court qui laisse légèrement apparaître des sous-vêtements rouge, la jeune maman attrape fermement par le bras de sa fille, laissant même entrer ses longs ongles dans sa petite chaire bronzée, Maëlle grimace et suit sa mère qui la tire toujours par le bras, elle manque de trébucher, elle relève la tête vers sa maman avec un air apeurée, elle recule doucement sur le sol de l'appartement.

Erika - Comment j'ai pu faire pour avoir une gamine aussi maladroite ! J'aurais peut-être du t'avaler tiens. La petite brune ne comprend pas bien ce que sa maman lui dit, bien trop petite pour comprendre le sens de ces mots. Relève toi !

Maëlle se relève en retenant un sanglot, elle remonte doucement sa petite jupe un peu trop grande pour elle, son haut élargi et usé est maintenant à l'extérieur de sa petite jupe, la jeune maman pousse sa fille dans sa petite chambre.


Erika - Tu ne sors pas d'ici d'accord ?! La petite brune hoche doucement la tête. Ferme la porte derrière toi.

Maëlle - Mama ? La jeune femme fixe sa fille, le visage fermé. J'ai faim.

Erika - Tu attendras. La porte se referme dans un bruit sourd.


Maëlle passe doucement sa petite main sous son petit nez avant de renifler, elle s'assoit sur le bord de son lit qui est un simple matelas posé sur le sol, elle regarde autour d'elle et attrape un de ses doudous, sa peluche Tigrou qu'elle ne lâche plus depuis qu'elle est toute bébé, la petite brune s'allonge dans son lit et fixe le mur blanc en face d'elle.

Les murs fins de l'appartement lui laisse comprendre qu'une nouvelle fois, sa mère ne sera pas seule aujourd'hui. Une voix grave retient son attention, comme à chaque fois, ce n'est pas celle de son papa, mais toujours une voix différente, plusieurs jours par semaine.

Aujourd'hui la petite brune va passer sa journée enfermée dans sa chambre, comme à chaque fois qu'elle se retrouve seule avec sa mère à l'appartement. Elle aurait souhaitée passer sa journée avec sa meilleure amie, dans un appartement où la bonne humeur est adresser, une maman qui prend soin de ses enfants, un papa qui s'amuse à les embêter, ou même l'odeur d'un bon plat algérien qui flotte dans l'air, là où il y a de l'amour.

Erika est tombée enceinte de Maëlle à l'âge de dix huit ans, elle a gardé sa fille dans l'unique but de ne pas perdre Esteban, son premier amour, au risque de perdre sa propre famille, malgré ça, Erika a vécut sa grossesse comme si qu'elle n'existait pas, comme un déni de grossesse, elle a continué à sortir, boire et fumer. Après son accouchement, Erika a continué ses études, abandonnant totalement sa fille, c'est son mari qui a pris le relais, Esteban aime par dessus tout sa fille, il ferait tout pour elle, jusqu'à ce que mettre le Monde à dos pour que sa fille ne manque de rien.

Erika n'a jamais pris soin de Maëlle, elle n'a jamais changé ses couches, elle n'a jamais nourrit sa fille, elle n'a jamais été heureuse de ses petits exploits, elle n'a jamais pris le temps de l'amener à l'école, la coiffée et toutes les choses qu'une maman pourrait faire pour sa fille, c'est Esteban qui a tout fait à sa place, c'est lui qui a élevé leur fille. Pour Erika c'est à cause de sa fille que sa famille lui a tourner le dos, qui l'a mise à la porte dès l'annonce de sa grossesse et son couple avec Esteban.

"Après tout, c'est toi qui a voulu la garder" c'est ce qu'elle lui répète sans cesse mais le jeune homme n'a jamais baisser les bras, sa fille est la prunelle de ses yeux, sa chaire, son sang, il ferait absolument tout pour que ses deux beaux yeux bruns soient toujours aussi brillant, que son petit sourire reste éternelle.

Maëlle a finit par s'endormir malgré les bruits dans la pièce voisine, elle se fait réveiller par quelque chose qui lui chatouille la joue, une légère odeur de tabac froid et d'un parfum à la menthe, Maëlle tourne doucement le visage, un sourire grandi sur son visage en voyant son papa, la petite brune n'attend pas pour sauter dans ses bras, ils tombent tout les deux à la renverse et leurs rire remplie rapidement la pièce.

Esteban - Bonjour ma vie. Maëlle sourit et niche sa tête contre le torse de son papa. J'ai un petit cadeau pour toi.

Maëlle - C'est vrai ? Elle relève la tête vers son papa qui se redresse doucement en la gardant sur ses cuisses.

Esteban - Oui ma vie. Il sort un petit écrin de sa veste en cuir. Il faut que tu prennes soin de ce que je vais t'offrir d'accord ?

Maëlle - Pour toute la vie ? Le brun sourit et hoche la tête, il offre à sa fille l'écrin rouge. Z'peut ? Esteban sourit face au petit zozotement de sa fille.



Il hoche la tête vivement, Maëlle ouvre doucement l'écrin en pinçant ses petites lèvres entre elles, des petites larmes se ferment au bord de ses yeux en voyant le petit bijoux en argent qui brille et forme la première lettre de son prénom, c'est la première fois que la petite portugaise reçoit un cadeau avec autant de valeur, elle saute une nouvelle dans les bras de son papa en le serrant très fort dans ses petits bras.


Esteban - Tu aimes ? Maëlle hoche la tête et regarde à nouveau son papa.

Maëlle - C'est trop beau papa... merci. Esteban sourit en voyant sa fille sourire comme elle fait actuellement, il pousse délicatement une de ses boucles brunes derrière son oreille.

Esteban - Donne, papa va te l'accrocher. Elle passe doucement l'écrin à son papa, elle le regarde faire puis son papa accroche la petite chaîne autour de son cou. Para sempre minha filha. Il embrasse le front de sa fille avant de la prendre dans ses bras.


La petite brune niche sa tête dans le cou de l'homme qu'elle considère comme son héro, il n'est peut-être pas souvent là car il doit travailler dur pour ramener de l'argent à la maison mais à chaque fois qu'il est là, Esteban prend soin de sa fille, de sa petite merveille, sa beauté, sa princesse comme il aime le dire. Esteban a toujours voulu avoir des enfants assez jeune, quand Erika est tombée enceinte il avait vingt et un an, sur le coup, il ne savait pas trop comment réagir mais il savait déjà d'avance que si ce bébé était là, ce n'était pas pour rien, alors il a commencé à prendre un deuxième boulot, puis un troisième jusqu'à avoir assez d'argent pour acheter le strict minimum pour accueillir leur fille. Esteban a toujours rêvé d'avoir une fille, que ce soit en premier ou après une équipe de garçon, il s'en foutait tant qu'il avait une fille pour faire d'elle, la reine de son cœur.


Esteban continue de travailler autant qu'avant la naissance de sa fille, pour mettre de l'argent de côté et pouvoir partir loin d'ici, retourner au Portugal en emmenant avec lui sa fille et sa mère, recommencer sa vie à zéro avec les deux femmes de sa vie, loin d'Érika, la femme pour qui il aurait pu tout donner mais il s'est complètement pris les pieds dans le piège, un poison, elle est uniquement la fille d'un homme hyper dangereux et il a envie que sa fille grandisse loin de tout ça et du mal qui plane au-dessus d'eux depuis des années.



Esteban - Je vais te déposer chez Maïsa pour aller jouer un peu avec elle, d'accord ? Papa doit faire quelques trucs pas très loin et après ça, on ira manger tous les deux, ça te dit ?

Maëlle - Au restaurant ? Esteban hoche la tête en caressant les cheveux de sa fille.

Esteban - En amoureux. Maëlle sourit et se lève, son père l'aide à bien remettre son petit teeshirt élargi dans sa jupe et lui mets un petit gilet sur les épaules.

Maëlle - Abuela va manger avec nous ?

Esteban - Pas ce soir ma princesse, ça sera que nous deux. Maëlle sourit et attrape la grande de son père.


La petite brune reste cramponnée à la main d'Esteban, ils sortent de la petite chambre et elle marche un peu plus doucement dans la peur de croiser sa mère, la petite brune commence à vraiment être apeurée par la personne qui lui a donné la vie, ça devrait être le contraire.

Elle ne comprend pas pourquoi elle est comme ça, la maman de Maïsa ne fait pas ce genre de choses avec elle ou avec ses frères, elle prend soin d'eux, leur cuisine pleins de choses et fait toujours attention à ce que ses enfants soit bien habillé, tout le contraire de ce que Erika peu faire avec Maëlle.

Quand Erika ne lui cri pas dessus, ça lui arrive d'être beaucoup plus violente, de la pousser, de l'enfermer et tout ça en l'absence d'Esteban, devant son mari, elle ne fait rien, elle ignore sa fille ou parfois, elle lui parle en étant pas du tout tendre avec elle.

Maëlle est soulagée de voir que sa mère n'est pas là, elle est peut-être partie travailler. Contrairement à son papa, la petite brune ne sait pas vraiment ce que sa maman fait de sa vie et elle ne pense pas vouloir le savoir.

Esteban porte Maëlle dans ses bras pour descendre les huit étages de leur immeuble, une fois à l'extérieur il entame une marche rapide jusqu'aux Tarterêts, la citée voisine. La tête posée sur son épaule, ses petites boucles brunes qui bougent lentement à chaque pas que Esteban fait, Maëlle fermement doucement les yeux en humant l'odeur du particulière de son papa, une odeur forte mais rassurante pour elle, cette odeur qu'elle a toujours connu.


Maëlle - Papa ?

Esteban - Oui ma fille ?

Maëlle - C'est quand que l'on va au Portugal ? Esteban souffle doucement et pose une main sur le dos de sa fille qui relève le visage vers son papa.

Esteban - Le plus vite possible, je te le promets.

Maëlle - Mais je vais plus voir Maïsa...

Esteban - Moins souvent mais je te promets que tu pourras toujours l'appeler pour lui parler ou lui envoyer des dessins par la poste, d'accord ? Elle hoche doucement la tête et pose à nouveau sa tête sur l'épaule de son papa.


En arrivant aux Tarterêts, Esteban prend directement la direction de la tour des Hemlet, il monte les nombreux étages rapidement avant de poser sa fille sur le palier, juste devant la porte, il s'abaisse à sa hauteur.


Esteban - Tu es sage, tu obéis et tu dis merci ou s'il te plaît. Maëlle hoche la tête. Dans une petite heure ou deux, je serais là.

Maëlle - Câlin ? Il sourit et ouvre ses bras, Maëlle se réfugie à l'intérieur. Je t'aime papa.

Esteban - Moi aussi, très fort. Il embrasse son front et se relève, il sonne chez les Hemlet et c'est l'un des frères aînés de Maïsa qui lui ouvre.

Rylès - MAAAAN ! Y'a Maëlle et Esteban !

Souhina - Arrête de hurler pauvre imbécile ! Elle arrive et lui frappe l'arrière du crâne. Emmène là dans la chambre de ta sœur.


Rylès qui est un peu plus âgé, tend sa main vers la petite brune, elle l'attrape et le suit dans l'appartement familial qui est assez calme aujourd'hui, ils s'arrêtent dans la salle à manger.


Rylès - T'veux un bout d'gâteau ? Ma reum en a fait. Maëlle hoche la tête, affamée, elle n'a encore rien avalé aujourd'hui.

Rylès lâche sa petite main et attrape un bout de gâteau qu'il lui sert, Maëlle croque directement dedans avant de regarder le plus grand en face de lui.

Maëlle - Merchi'. Elle répond la bouche pleine, Rylès lâche un petit rire avant de reprendre l'une de ses mains.

Il marche dans le couloir des chambre, là où elle entend dans l'une des chambres voisines, le frère jumeau de sa meilleure amie ainsi que ses grands frères en train de hurler sur un jeu vidéo. Rylès tape un peu à la porte avant de la pousser et il fait entrée Maëlle dans la chambre de Maïsa, elle est déjà en train de jouer avec ses poupées, la petite brune continue de dévorer son bout de gâteau, elle l'engloutit en quelques secondes.

Maïsa - Oh Maëlle ! Elle se lève et cours jusqu'à sa meilleure amie.

Les deux petites brunes se prennent dans les bras l'une de l'autre, arrachant un sourire sur leurs visage, Rylès quitte la pièce en fermant la porte derrière lui. Elles se séparent et vont directement jouer toutes les deux avec la panoplie de poupée que Maïsa collectionne presque, elles s'amusent aussi à jouer avec les voitures de Layvin, le jumeau de Maïsa mais aussi à faire des puzzles ou embêter le chat qui dort sur le lit.


Maïsa - C'est trop nul on reprend bientôt l'école. Elle se mets un peu à bouder.

Maëlle - Moi j'aime bien l'école. Elle hausse doucement les épaules.

Maïsa - Moi j'aime pas trop, j'espère que je vais avoir une classe avec pas les mêmes filles que en ce1.

Maëlle - Pourquoi ?

Maïsa - Bah... elles sont trop bizarre du coup on s'aime pas. Maëlle a un petit rire. Pis y'a les garçons qui m'ont embêter la dernière fois aussi, les plus grands.

Maëlle - Ils seront encore là ? Maïsa hoche la tête mais elle se mets à sourire.

Maïsa - Tu te souviens de mon meilleur ami ? Je crois que je t'ai parlé de lui déjà, il est au collège. Maëlle hausse les épaules, la petite fille a souvent des pertes de mémoire à cause des traumatismes que sa mère lui attribue. Il a dit qu'il allait leur casser la bouche si il continuer à m'embêter. Les deux brunes rigolent.


De son côté, Esteban entre dans l'immeuble juste en face de la tour des Hemlet, il serre la main de quelques-uns des teneurs de murs, il monte au premier étage de l'immeuble pour rejoindre René, l'un de ses patrons mais aussi ami depuis plusieurs années. Esteban s'est mis à vendre pour gagner un salaire de plus, il vend principalement à l'extérieur des Tarterêts et au alentour de sa cité à lui, il y a beaucoup de consommateurs et surtout, l'enveloppent toujours plus grosse après chaque journée.

Il entre dans l'appartement, René est installé, une cigarette entre les lèvres, en train de compter des billets, c'est en levant la tête qu'il s'arrête et pose les billets sur la table à côté de lui, il se tcheque et Esteban sort de son manteau une enveloppe, pleine de billet.


Esteban - J'devais venir hier mais avec la gamine c'était compliqué.

René - T'inquiète, j'ai deux morveux aussi à la maison. René attrape l'enveloppe.

Esteban - Il y a trois jours dedans. Le Corse se mets à compter les billets, le portugais s'assoit et se prend lui aussi une cigarette.

René - Tu t'casses bientôt nan ?

Esteban - J'aimerais bien avant la fin d'l'année ouais avec Erika ça va vraiment plus, elle commence à s'en prendre à la petite. Il souffle doucement.

René - Les femmes sont des poisons. Esteban ne pense pas mieux. Elles t'font croire certaines choses et finissent par t'laisser avec toute la merde sous les bras, des gosses et j'en passe, j'espère qu'mes fils seront moins bêtes que moi et auront d'bonnes femmes. René lui tend une petite liasse assez épaisse.

Esteban - C'est plus que d'habitude.

René - Pour la gamine. Esteban hoche la tête. Si tu as besoin tu sais qu'j'suis al pour t'avancer le tout.

Esteban - J'sais René merci à toi mais j'gère assez bien en ce moment.

René - T'fais quoi ?

Esteban - Plein d'ptit truc quoi, des petits boulots. Il hausse les épaules. Bon j'vais pas tarder j'ai promis à la p'tite d'rester avec elle ce soir.

René - Repasse dans la semaine j'dois voir un truc avec toi, j'pense que ça va t'aider. Esteban se lève en jetant son mégot dans le cendrier pour plein.

Esteban - J'passerai. Il se tcheque à nouveau et Esteban sort de l'appartement avec à nouveau dans ses poches, plusieurs pochons de drogue.


Il descend lentement les escaliers en comptant la petite liasse de billet que René lui a donné, il y a sûrement le double de ce qu'il a d'habitude, Esteban range l'argent dans sa poche et pousse la porte du hall, il salut les teneurs de murs et descend les marches de l'immeuble.

Il relève le visage vers l'immeuble d'en face et ralenti en voyant sa fille, il fronce doucement les sourcils, elle est toute seule, il y a personne autour d'elle, sa fille court presque au ralenti jusqu'à lui, les bras tendus et un énorme sourire sur le visage.


Esteban - Qu'est-ce que tu fais là ma puce ?


Un bruit sourd résonne entre les tours des Tarterêts, un bruit que tout le monde connaît, un bruit avec lequel on grandit quand on vit ici mais pour Maëlle, c'est la première fois qu'elle l'entends, ce bruit sourd qui va lui rester en mémoire, à vie, dans chacun de ses cauchemars, le corps de son père sans vie retombe lourdement sur le sol.


Maëlle - BABA ! Elle se précipite sur lui, en larmes, son petit visage taché du sang de son papa, elle secoue le visage de son papa avec ses petites mains. BABA POR FAVOR !


Deux gros bras l'encercle et l'emmène plus loin quand les tirs reprennent et la vise, la petite brune se débat, hurle contre l'épaule de la personne qui court avec elle, elle tend la main vers le corps de son père qui s'éloigne au fil des secondes.


Son héros, son père, le premier homme de sa vie est mort sous ses yeux encore innocent, la petite brune ne le sait pas encore mais ce soir, alors qu'elle a perdu le premier homme de sa vie elle va rencontrer le suivant, l'homme qui fera battre son cœur bien des années plus tard.


Maëlle - Papa... elle chuchote entre deux sanglots et laisse tomber sa tête sur l'épaule de l'homme qui lui a certainement sauvé la vie.


L'homme prend les escaliers le plus rapidement possible, d'abord pour se mettre en sécurité mais aussi pour mettre en sécurité la fille de son ami, il pousse la porte de l'appartement, à peine dans l'entrée, il retrouve ses deux fils en train de se battre dans le canapé pour un jeu de console.


René - Oh, lâche ton frère ! L'ainé s'exécute et il fronce les sourcils en voyant que son père tiens dans ses bras une fille qui a sûrement l'âge de son petit frère.

Tarik - C'est qui ? Il se lève et essaie de poser Maëlle sur l'une des chaises du séjour mais la plus petite s'accroche à lui.

René - Ne pose pas de question. Tarik continue de froncer les sourcils.

Tarik - Elle a du sa-

René - Je t'ai dis, ne pose pas de question. Tarik souffle. Tiens, va prendre des vêtements à ton frère pour elle. Tarik hoche la tête et fonce jusqu'à la chambre de son petit frère.


Maëlle qui a la tête contre le cou de René, finit par tourner sa tête de l'autre côté, elle renifle doucement et ses deux yeux bruns se posent sur un petit garçon, assis sur le bord du canapé du salon, Maëlle le regarde longuement, sans détacher son regard du sien, il a l'air gentil et c'est la première fois que Maëlle trouve un petit garçon beau, ses petites pommettes rougissent légèrement en le regardant. Son cœur commence à battre un peu plus fort mais cette fois-ci, ce n'est pas du tout à cause du stresse ou de la peur.

Nabil regarde la petite fille dans les bras de son père, quand leurs regard se croisent, Nabil sent automatiquement son cœur qui accélère bien trop vite dans sa poitrine, il la regarde avec les lèvres légèrement entrouverte, hypnotisé par cette petite brune, le petit garçon la trouve vraiment jolie, elle a des cheveux courts et bouclés, des beaux yeux bruns et foncés, un petit nez et des lèvres légèrement pulpeuses, un teint de peau bronzé malgré qu'il est tacheté par du sang, il se demande ce qu'elle fait ici, pourquoi elle est dans les bras de son père, pourquoi elle a du sang sur elle.

Tarik - Elle s'appelle comment ?

René - Maëllie *, c'est la fille de Esteban, tu vois qui ? Son fils aîné hoche la tête.

Tarik - Il s'est passé quoi baba ?

René - Plus tard s'il te plaît. Tarik hoche la tête.


René marche jusqu'à la salle de bain avec Maëlle, brisant le contacte visuel entre son fils et la petite brune, en arrivant dans la pièce, il s'abaisse et tente de détacher la petite brune de ses bras.


René - Il va rien t'arriver ici, tu peux me lâcher, tu es en sécurité. Doucement, elle relève sa tête et regarde le visage de l'homme en face d'elle.


Ce visage qui va la marquer, ce visage qui l'a sauvé, qui lui a sourit tendrement pour la rassurer alors que ce n'est pas du tout son genre, ce visage qu'elle finira par oublier en grandissant, avec ses pertes de mémoire mais qui, quand il réapparaîtra, fera remonter cette sombre soirée dans l'esprit de la petite fille.


René - Moi c'est René. Elle le regarde. Tiens, je te laisse mettre ça, tu me dis quand tu as fini, d'accord ? Elle hoche la tête.


Elle regarde l'homme se relever et sortir de la pièce, elle reste sans bouger pendant quelques secondes, son corps encore tremblant a cause de ses sanglots mais surtout du choque qu'elle vient de vivre, elle retire ses vêtements tacher puis elle enfile un teeshirt à manche courte bien trop grand pour elle ainsi qu'un short de foot. Elle nettoie par elle même, le sang sur son visage, bien trop habitué de le faire avec sa mère.

Elle se dirige vers la porte de salle de bain qu'elle ouvre doucement, l'homme derrière la porte se tourne vers elle, il lui tend sa grande main qu'elle hésite à attraper, elle glisse sa petite main bronzée à l'intérieur et suis René dans un pas hésitant et tremblant jusqu'au séjour.


René - Je vais appeler ta mère. Elle se recule brusquement et secoue la tête.


Maintenant que son papa est mort, elle n'a pas envie de retournée chez elle, avec sa mère. Elle sait très bien que maintenant, elle va devoir vivre avec une personne qui l'effraie, qui ne l'aime pas, elle n'a pas envie. Elle sait que si elle retourne là-bas, elle survivra pas.

René regarde la petite brune en boule dans le coin de la pièce, ses petits sanglots résonne dans la pièce presque vide de son, c'est en regardant ses jambes et ses bras remplie de bleus qu'il comprend très vite que Erika n'est pas la première à appeler, comme Esteban a pu lui dire un peu plus tôt, il va devoir se débrouiller pour pouvoir prévenir la mère d'Esteban d'abord du décès de son fils mais aussi pour venir chercher Maëlle, il aurait voulu garder la petite brune chez lui mais c'est déjà difficile de géré deux enfants alors un troisième enfant qui en plus de ça, va sûrement avoir besoin de beaucoup d'attention et de soutiens les prochaines années, il serait incapable d'endosser se rôle.

Nabil observe la petite fille, toujours assis sur le canapé, il ne sait pas vraiment ce qu'il lui est arrivé mais il se sent mal de la voir comme ça, en pleure, en boule dans un coin de l'appartement, il se lève et regagne lentement sa chambre avec une idée derrière la tête, il saisit son énorme doudou panda et revient dans le séjour, il s'approche doucement de la petite brune.


Nabil - Tiens. Il tend le panda vers Maëlle, elle relève ses yeux mouillés vers le petit garçon. Faut pas dire mais quand je suis triste j'aime bien l'avoir dans mes bras.


Maëlle l'attrape délicatement entre ses petites mains et le prend contre elle, elle niche sa tête contre le panda, Nabil se relève en entendant son père l'appeler pour l'aider à mettre la table.

Maëlle a refusé de manger, elle n'avait pas faim, elle voulait juste les bras de son papa, ses bras réconfortant et rien d'autre. Ce soir c'était avec lui qu'elle devait manger, en « amoureux » comme il disait si bien, la petite brune n'a pas décroché un mot de la soirée, encore choquée par ce que ses deux petits yeux innocent ont pu voir.

Elle se sent rassurée de savoir que ce soir, elle reste dormir chez René et pas chez elle, avec sa mère. Elle suit le Corse jusqu'à la chambre d'un de ses fils, René l'aide à s'installer dans le petit lit en hauteur, assis sur le rebord, René regarde la petite fille et mets une de ses boucles brune derrière son oreille.


René - Tu devrais dormir un peu. Elle hoche la tête.


Ses sanglots ont épuisée la petite brune, c'est sans aucunes résistances qu'elle se glisse sous la couette en tenant contre elle, le panda qui a réussi à aspirer un peu sa tristesse, René laisse une petite lumière allumée et quitte la chambre pour laisser la petite brune tranquille.

Nabil a regagné à son tour la chambre de son frère, ce soir il va dormir avec lui, c'est lui qui a laissé sa chambre pour la nuit à la petite brune, alors qu'il est allongé dans le lit, il écoute un peu la conversation que son grand frère a avec son père.


René - J'étais sur place quand il s'est fait tué, j'ai récupéré la petite quand je l'ai vu, ça a continué à tirer juste après ça, elle était visée.

Tarik - Mais elle va rester ?

René - Non Tarik, demain elle repartira avec sa grand-mère. Allez va te coucher, je vais devoir y aller et m'occuper de tout ça.

Tarik - D'accord, bonne nuit baba.

René - Bonne nuit mon fils, garde un œil sur eux. Quelques secondes plus tard, Nabil est rejoint par son grand frère.


Il s'installe en silence dans son lit, en poussant son frère qui, pour lui, a pris tout la place mais Nabil l'ignore. Ils s'endormir tous les deux malgré que le plus jeune ait mis plus de temps que son aîné, avec pleins de pensée dans la tête.

C'est en pleine nuit que le petit garçon se réveille en sursaut, non pas à cause d'un cauchemar mais bien parce qu'il entend quelqu'un pleurer, il se relève dans le lit de son frère, il se tourne vers Tarik qui dort à poings fermer.

Nabil se lève sans faire de bruit et sort de la chambre, il marche jusqu'à la porte voisine, sa porte de chambre, quand il colle son oreille à la porte, il se rend compte que les pleures viennent de là, il ouvre doucement la porte et découvre la petite brune, en larmes, assise sur le bord du lit et prise de tremblements.

Il la regarde un petit moment avant d'entrer dans la pièce, il repousse un peu la porte et s'approche timidement d'elle, Maëlle pose son regard sur lui et essuie immédiatement ses larmes.


Nabil - Pourquoi tu pleures ? La petite brune reste silencieuse. Tu as fais un cauchemar ? Elle hoche doucement la tête.

Maëlle - J'ai peur... Le petit garçon regarde Maëlle qui vient enfin de parler.

Son cœur explose dans sa poitrine quand leurs petits yeux bruns se croisent à nouveau, il monte doucement dans le lit et s'assoit timidement à côté de la brune, Maëlle sens doucement ses pommettes rougir.

Nabil - Tu veux un câlin ? Il lui demande timidement en évitant un peu son regard, il la regarde du coin de l'œil et hoche doucement la tête.

Nabil se rapproche un peu d'elle, Maëlle le regarde faire, il ouvre ses petits bras et la petite brune se mets timidement à l'intérieur, il referme ses bras autour d'elle et pose sa joue contre le haut de son crâne, Maëlle se sent particulièrement bien à côté de Nabil ou même dans ses bras.


Nabil - Ça va mieux ? Elle hoche la tête.


Quelques secondes plus tard, Maëlle repose sa tête sur l'oreiller, Nabil la regarde faire avant de commencer à descendre du lit pour la laisser tranquille.


Maëlle - Tu p-peux rester avec moi ?

Nabil - Pour dormir ? Elle hoche timidement la tête.


Nabil revient dans le lit et s'allonge à côté de Maëlle, ils sont l'un en face de l'autre mais sans pour autant être collé, ils se regardent tous les deux, malgré que la pièce soit à moitié dans le noir, Nabil se penche vers elle et embrasse le bout de son nez, quand il s'écarte, il est surpris de voir Maëlle sourire. Il trouve qu'elle est encore plus jolie quand elle sourit, Nabil sourit lui aussi, sa belle maman lui fait toujours ça quand il est triste et il sourit toujours après alors il voulait faire pareil avec Maëlle.

Il baisse un peu les yeux et attrape la main de Maëlle dans la sienne, la petite brune la serre doucement, il essaie de lui montrer qu'il est là, qu'il sera un peu son attrape rêve ce soir, elle ferme doucement les yeux en sentant le sommeil revenir de nouveau, Nabil la regarde faire avant de lui aussi s'endormir.

Le lendemain quand il s'est réveillé, elle n'était plus là, à côté de lui, elle avait disparu. Il n'a plus jamais eu de nouvelle d'elle, à vrai dire, il a vite oublié le visage de Maëlle, il a vite oublié cette soirée, cette nuit passée à côté de la première fille qui a fait battre son cœur. Cette histoire n'a jamais été remis sur le tapis, ils étaient jeune, bien trop jeune pour s'en souvenir, les événements après ça se sont enchaînés, les deux frères ont quittés le zoo pendant plusieurs années et ne sont revenus qu'en début de majorité, mais il a suffit d'un mot, d'un nom de famille pour que cette soirée revienne dans les esprits de tout le monde.

Parce qu'ils se connaissent et s'aiment depuis le début.





Maëllie * est le prénom donné à Maëlle au Portugal.



Et bien voilà le fameux chapitre 80 !
Vos nombreux messages et commentaires m'ont fait bien rire puisque vous étiez tous à côté de la plaque, complètement en dehors du sujet alors que tout était sous vos yeux depuis le début ! D'abord par le prologue, c'est clairement inscrit qu'ils se connaissent depuis le début, le fait que Maëlle comme Nabil, ont dit plusieurs fois qu'ils reconnaissaient le regard de l'un et de l'autre mais qu'ils ne savaient pas d'où. Ainsi que sur Instagram, dans certaines storys ou même publication 👀 les phrases que j'ai laissé dans le chapitre 79 étaient clairement des indices aussi, et oui ! (D'ailleurs, ne jugez pas mon montage, je dois le refaire car il est mal découpé au niveau de Maëlle bahaha 😭)

Alors non, René n'a pas couché avec Erika, Maëlle n'est pas la fille de René et encore moins la sœur des deux frères 😭 j'ai vu aussi que Maëlle avait eut le même passé que sa mère (prostituée) et qu'elle couchait avec René ?? Vraiment mes meilleures fous rire devant vos commentaires, vous êtes partis tellement loin 😭

Je l'ai déjà dit mais... comme pas deux débute à partir de maintenant, dans les prochains chapitres, Maëlle va apprendre beaucoup de choses, d'abord sur elle, sur sa famille, à propos de son père et des personnes que vous avez sûrement oubliés 👀 tout n'est pas là par hasard !

Je vais pas faire plus long mais j'espère vraiment que vous êtes pas déçu par ce chapitre 80 et la raison de l'énervement des deux frères, j'attends vos avis sur tout ça 🥺

En tout cas, rendez-vous dans le prochain chapitre pour savoir si Nabil et Maëlle sont toujours ensemble !


Instagram : nbksag 🤍

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