𝓚𝓸𝓷𝓮𝓴𝓸 𝓚𝓸𝓰𝓮𝓴𝓲
Les choses ont légèrement pris une tournure catastrophique ; oui, catastrophique est le terme exact pour décrire la situation. Nous étions tous autour de notre professeur tandis qu'on peut le voir réfléchir à vive allure. À dire vrai, nous ne sommes pas dans une situation des plus avantageuse.
Monsieur Karasuma doit trouver un élève pouvant combattre le monstre qui nous fait face, avec son sourire sournois, sa place de professeur au sein de la classe E en jeu. Comment vous dire que monsieur Akabane n'est pas là et qu'un terme de force, il nous dépasse tous ? Moi qui me plains qu'il ne soit pas là, j'aurais préféré sécher avec lui pour le coup. C'est égoïste, j'aurais laissé les autres seuls ; quoique, ce n'est pas comme si j'allais pouvoir aider-
Il y a un couteau devant mes yeux. Je n'ai pas signé pour ça, si ? Je relève les yeux, observant ceux de Karasuma-sensei. Il me regarde intensément avant d'ouvrir la bouche.
— Je ne te force en rien à accepter.
Je replonge mon regard vers le couteau qui m'est tendu. Je plisse de peu les yeux, tandis que j'étais en pleine réflexion en observant l'objet tranchante devant moi. Je me plains justement de ne rien pouvoir faire, agissant presque égoïstement à vouloir quitter empressement les lieux. Pourtant, en ce moment même, Karasuma-sensei a confiance en moi et en mes capacités pour avoir cet objet en main. Relayant les choses positifs que je possède, afin de m'encourager, je prends le couteau en main, acceptant la tâche.
D'en quoi je m'embarque ?
J'écoute attentivement le plan qu'il a prévu et malgré mes appréhension, son plan paraît réalisable, vraiment réalisable, et moins flippant pour moi que je ne l'espérais. Au final, je ne suis que le pantin qui tient l'arme, celui qui fait réellement tout le travail est Shiota. J'ai presque peur pour lui. Certes, on ne se connaît pas, on ne sait jamais parlé je crois bien, mais je redoute le pire pour lui.
— Karasuma, on dirait que tu as perdu toute jugeote.
En face de lui se trouver Shiota, s'étirant comme s'il allait réellement l'affronter. Notre pseudo-professeur doit croire que l'arme est rangée dans son pantalon ou caché, sans ce douter réellement où il est. Installée sur ma hanche gauche, la lame caché par mon pantalon et la manche par mon t-shirt. Pour maintenir le couteau en place, je tiens de ma main gauche la hanche, tenant la manche du poignard tandis que la main droite tient mon poignet gauche. Les membres quelques peu tremblants pour avoir la sensation d'avoir peur, et la main qui cache les soulignement de larme, elle est parfaitement cachée, se camouflant dans mon corps.
Pour paraître naturelle, mes amis m'accompagne vers l'herbe où se trouve Koro-sensei. Nous pouvons sentir le regard malicieux de l'infâme professeur comme s'il croyait qu'on préparait un plan. Pourtant, il les voit arriver vers l'herbe, Kanzaki-chan, s'assoit avec Sugino-kun tandis que Nakamura-chan reste debout avec moi. Je suis derrière elle, un peu sur le côté, dans un petit angle mort.
— J'ai un peu peur pour lui, tu crois qu'il va gérer ?
J'hausse les épaules.
— Et toi ? s'inquiète-t-elle.
— Karasuma-seisen est convaincu que Takaoka ne sait pas que je suis ici. Il a relevé le faite qu'il est dit qu'il n'y a que deux absents. Le seul absent est Akababe-kun ; même Itona est là. Sachant que je suis dans cette classe depuis le début, et qu'on sait mon existence depuis peu, à cette phrase, ils rougissent tous de gêne, me laissant échapper un rire. On peut en conclure que je suis la deuxième absente. Tout devrait bien se passer.
Nous regardons à présent le combat qui va faire face. Shiota s'avance alors doucement vers lui, dans un calme olympique tandis qu'un sourire trône sur son visage. À dire vrai, Shiota est quelqu'un de vraiment redoutable et je suis sûre que si je n'avais pas été présente, Karasuma-sensei l'aurait choisi. Étant à l'écart, j'ai vu ce que personne avait vu alors que notre professeur avait senti le danger. Et le voir en action, certes nullement avec l'arme à la main, est vraiment beau à voir.
Complètement obnubilé par Shiota, je me faufile discrètement, comme je sais le faire, derrière lui. Son imposante carrure me cache, il sait que je suis là. Je souffle doucement prête à faire ce que j'ai à faire.
Enfin prêt de lui, le bleuté s'arrête devant lui et accompagnée d'un sourire, il fait un geste vif avec sa main tendu, prêt de son visage, à une vitesse qui lui fait perdre l'équilibre sous son poids. Shiota le pousse vers le bas, les mains dans le dos de l'homme. Je profite alors de cette micro seconde pour lui entaillé la hanche tandis que Shiota se glisse dans son dos, tel une vipère, le tenant dans une prise de catch, peut-être ? Le reste des élèves reste surpris face à la prouesse de Shiota tandis que je pointe l'arme vers son cou.
Je fais une légère pression dessus, laissant un filet de sang longuer son cou, comme simple vengeance pour Kanzaki-chan. Je donne discrètement l'arme du crime à Shiota, tandis que je me ramène avec discrétion vers mes amis.
Ils me sourient tous tandis que Takaoka scande ce qu'il sait passé. Or, ces mots sont bien court lorsque le proviseur de l'établissement fait son entrée. À sa vue, mon corps frissonne. Il a toujours cette aura terrifiante qui l'entoure, dégageant une peur des plus malaisante.
— Quelle humiliation il subit, dit Sugino-kun.
— Bien fait pour lui, rigole Nakamura-chan.
Je souris, bien contente que ce professeur soit enfin parti de notre colline.
| NDA : BONUS —
à ce niveau là, je vais faire des bonus à chaque fin de chapitres, vu les retards énormes que je fais. désolée pour le non-update depuis février. j'avais un peu la flemme de lancer l'épisode sur Netflix pour taper les répliques. voila pourquoi y'a peu de dialogue.
bonus dédiée à tous mais aussi bby pour m'avoir rappeler d'écrire mon chapitre. |
Il a réfléchit à vive allure et il ne pouvait se permettre de donner une arme à n'importe qui. Certes, il a reconnu un potentiel incroyable en Nagisa, cependant, tenir une arme réelle dans les mains, dans le but de blesser alors que du sang peut couler est une autre affaire. Il avait pensé à Itona, mais il avait trop peur quil soit instable ou je ne sais quoi d'autre. Soudainement, un tilte lui vient. Il se rappelait des mots de Takaoka. Il avait murmuré que deux absents étaient présent, hors seul Karma a daigner montrer son existence.
Il se rappelle du fantôme de cette classe et par instinct, il tourne le regard vers la demoiselle. Elle tremblait, de peu mais elle tremblait, faisant faillir ses pensées. Pourtant, elle était la personne parfaite. Elle avait un père militaire, qui lui avait même appris à ce battre contre lui, avec une vraie arme. Elle ne pouvait pas expliquer à son père ces armes vertes. Et lui, qui avait gardé contact avec son père, savait ses compétences. Cependant, en vue des tremblements qu'il voyait, il comprenait qu'il ne pouvait pas lui donner cette tâche.
Ou en tout cas, dans son entièreté.
S'il combinait le potentiel de Nagisa plus la discrétion de Koneko, il pourrait vraiment en faire quelque chose. Il suffit juste que Koneko assure de l'avoir touché, quitte à remettre l'arme, à la fin, à Nagisa. Cependant, s'il remarquait Koneko, il suffirait de dire que Nagisa n'avait jamais montré l'arme et qu'il n'avait jamais affirmé que Nagisa était son adversaire. Le plus compliqué était de savoir si Nagisa en était capable.
Finalement, il décida d'expliquer le plan.
après le combat
Ceci, va au-delà de ces espérances. La maîtrise de Nagisa du début jusqu'à la fin et l'adresse et agilité de furtivité de Koneko étaient exceptionnelles. Leur combinaison était parfaite, ce qu'il redoutait le plus, puisqu'il avait remarqué que les deux ne s'étaient jamais réellement parle.