MB MORGANE - Pari(s) Z [Termi...

MBMorganebook tarafından

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Vous aimez les histoires d'amour ? Vous aimez l'aventure ? Vous aimez la science fiction ? Et... Les zombies... Daha Fazla

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Une suite ?

Chapitre 10

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Surprise, je tends en croix les bras de chaque côté de mon corps. Je sens ses lèvres contre les miennes et ouvre la bouche pour parler, mais il en profite pour s'immiscer en elle. Il me plaque contre lui plus fort et joue avec ma langue sans retenue. Puis au bout d'un long moment, il se recule lentement et pose son front sur le mien. Mes yeux trahissent la stupeur que je ressens, mais aussi le trouble qu'il vient de me provoquer. Son souffle court comme le mien caresse ma peau. Ses doigts plongés dans ma chevelure se détendent au moment où il se met à murmurer pour que personne ne puisse entendre.

- Deb, excuse-moi, mais tu vas rester ici le temps qu'on aille chercher les autres, et je veux que tout le monde soit bien conscient que si quelqu'un touche à un seul de tes cheveux, je reviendrais le tuer.

Je suis obligée de rembobiner la phrase pour bien la comprendre une nouvelle fois, et je fixe toujours ses prunelles brillantes. N'arrivant plus à bouger, je suis tétanisée par tout ce qui vient de se passer.

- Ça va ?

- Je...

Je déglutis péniblement avant d'ajouter :

- Oui, je crois.

Il étire un sourire et se redresse pour se tourner vers Le Mamba.

- Bien Mamba, on va chercher les autres. Nous serons là dans deux heures, je compte sur toi pour prendre soin de Déb et Alex.

- OK... l'égorgeur.

- Un nouveau nom ?

- Oui, je trouve qu'il te va comme un gant.

- Si ça peut te faire plaisir.

Naël siffle son chien et fait signe à Marc et à Luca de le suivre. Mais au même instant, deux autres hommes choisis par Le Mamba se rapprochent avec des armes automatiques.

- Ils vont avec vous, voici des munitions en plus.

- Bien, allons-y. La nuit tombe.

Je regarde avec un mauvais pressentiment la porte se refermer derrière eux et me tourne vers Alex qui est toute proche de moi.

- Mesdames. Suivez-moi, je vous prie.

La petite révérence qu'il nous fait est légèrement caricaturale, pourtant nous n'avons pas d'autre choix que de le suivre. J'apprécie tout de même la chaleur de la prison, avec la nuit qui arrive, je suis frigorifiée.

Nous marchons sous les regards de tous ces détenus qui manifestement n'ont pas vu de femmes depuis quelques années. Nous suivons silencieusement Le Mamba et espérons qu'il tiendra parole jusqu'au bout. Nous avançons maintenant dans un couloir un peu différent des autres, les cellules semblent bien plus grandes et celles qui sont ouvertes laissent voir des intérieurs plutôt VIP.

- Mesdames, voici votre quartier. Personne n'a le droit d'y entrer à part moi et trois de mes hommes les plus proches. Vous êtes chez vous.

Nous pénétrons timidement dans l'une des pièces et nous sommes tout de suite surprises par le confort ambiant. Une salle de bain, une TV, un large lit, une bibliothèque, une plaque de cuisson... bref un bon confort pour une prison.

Des pas s'éloignent et nous nous observons avant de parler. C'est Alex qui rompt le silence, elle est manifestement dans le même état que moi.

- Ce n'est pas un truc de dingue ?

- En même temps, ce qu'on vit depuis quelques jours dépasse tout entendement.

- C'est pas faux...

Elle éclate de rire et je la regarde, amusée.

- Qu'est-ce qui te prend tout à coup ?

- La vendeuse de came qui avait peur de finir en tôle, finit quand même en tôle.

- Ha, mais, ce n'est pas n'importe quelle tôle, c'est de la tôle de luxe... pas une tôle de vendeuse de came.

Nous rions, et cela nous détend, puis elle me montre une cellule.

- Elle te va, celle-là ?

- Oui, enfin je crois.

- Regarde, on peut mettre deux lits ici...

Elle m'envoie un clin d'œil, mais je me ferme au même instant : Franck... elle le perçoit et finit par regretter sa petite allusion mal placée.

- Merde, Déb. Je suis désolée.

- Non, mais c'est dur, j'imagine que toi aussi tu as perdu des gens que tu aimais.

- Oui, sans doute, mais je ne suis pas de Paris, ma famille habite dans le sud. Mais j'avais des collocs, des amis, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus.

- Tu avais un fiancé ?

- Non.

Je vais m'assoir sur le lit, les draps sont propres, et la petite la salle de bain laisse entrevoir tout le nécessaire pour se laver.

- Reste ici, je vais choisir une cellule et prendre une bonne douche. On est couverte de sang, de crasses et de poussières.

- Tu as raison. À plus tard.

Mais lorsqu'elle sort de la pièce, je ne trouve pas de verrous à l'intérieur. En même temps, c'est normal, on est dans une prison, qui voudrait se verrouiller de l'intérieur ? Tout l'attirail est à l'extérieur ! Je pousse le tout et place quand même une chaise devant. Ce n'est pas ce qui empêcherait quelqu'un de rentrer, mais au moins je l'entendrais.

Je me déshabille avec joie et entre dans la douche. Il y a juste du shampoing et du savon, mais c'est finalement tout ce qu'il me faut. Sous l'eau chaude, mon esprit rebondit entre Franck, les crieurs, Le Mamba et... Naël.

Ce mec est incroyable, on dirait qu'il n'a peur de rien ni de personne. Je me frictionne et finis par laisser l'eau couler sur moi. Une fois hors de la douche, j'ouvre la penderie et y découvre des vêtements d'homme propre. J'hésite, mais quand je contemple avec dégout les miens plein de sang, je trouve finalement un jogging trop grand ainsi qu'un pull tout à fait correct. Je tente de raccourcir les manches comme je peux. Ce n'est pas parfait, mais bon, on fait encore une fois ce qu'on peut avec ce qu'on a. Avant de jeter mes affaires, je sors l'écrin et m'assois pour l'ouvrir. Des larmes me montent aux yeux, j'ai envie de crier, je finis par le placer autour de mon cou et me mettre sur le lit en position fœtale.

***

Je me redresse comme une furie. Quelle heure est-il ? En me mettant debout, j'ai tout de suite la tête qui tourne, je pose une main sur mon front et avance pour faire la mise au point sur l'horloge de la cellule : 20h45...

- Oh putain !

Je me précipite dehors, appelle Alex, mais elle n'est plus là. Aussi je cours dans les couloirs, je fonce et ne rencontre presque personne. Les prisonniers me regardent faire et se moquent de ma panique évidente. Me repérant assez facilement dans les allées et les étages, je trouve le bureau du directeur, enfin le bureau de Mamba. Je frappe nerveusement, personne ne répond. Mon stress redouble... C'est alors qu'une main se pose sur mon épaule me faisant me retourner comme une folle, le cœur au bord des lèvres.

- L'égorgeur est en bas dans l'infirmerie avec les autres, il y a eu du grabuge dehors.

Mon sang quitte mon visage et tout vibre en moi. Je saisis le mec par la manche.

- C'est où ?

- Viens, je te guide.

Nous descendons dans les sous-sols, je cours plus vite que lui quand je perçois au fond d'un couloir en lettres illuminées : infirmerie.

Je pousse la porte et arrive comme un carabinier. Tous les regards se tournent vers moi et je fonce vers des brancards où des corps sont allongés. Je ralentis, car je ne veux pas voir la vérité en face. Marc est mordu au bras, une autre personne est atteinte au visage et le Doc s'occupe de tout le monde comme il peut, lui comme Luca paraissent indemnes. Alex est dans un coin et se ronge les ongles de stress. Mais où est-il ?

Le Mamba est là et il s'approche de moi en disant un « je suis désolé » glacial. Je ne peux pas le croire, Naël n'est nulle part dans cette foutue pièce.

Il est mort...

Alors je saisis le col du Mamba et commence à le secouer en hurlant. Il me repousse pendant que deux autres sbires me retiennent par la taille.

- Où est-il ?

Je ne sais pas comment j'y suis arrivée, mais je viens de donner un cou de tête dans le nez d'un des types qui me lâche pour se tenir le visage, puis je saute sur l'autre cherchant maintenant à l'étrangler, le griffer, le frapper... Nous tombons tous les deux avant que je n'entende :

- Là-bas !

Je me relève et manque de glisser dans ma précipitation. Je pousse avec rage la porte battante de l'arrière-salle...

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