L'héritier Lestrange.

By NowTouch

2K 170 32

Personne n'aurait soupçonner que le célèbre Harry Potter était en réalité Harry Corvus Potter-Black Manovitch... More

Chapitre 2
Chapitre 3

Chapitre 1

812 54 6
By NowTouch

[ Mot de l'auteur : Toutes conversations mise en gras sont dites en Russe, évidemment j'écris cette histoire en français afin d'avoir plus de facilité lors de la lecture. Quand les conversations sont d'une écriture normale, le contexte est en anglais étant donnée qu'Harry sera en Angleterre. Les conversations soulignée seront dites par les personnages en français. Lors des prochains chapitres je placerais une légende pour que vous puissiez vous rappelez des différentes choses à savoir. Bonne lecture ! ]

· · ─────── · ฅ^•ﻌ•^ฅ · ─────── · ·

   Harry Corvus

    8 heure du matin, 2 janvier, Russie.

Un coup d'œil à travers la fenêtre de ma chambre, je soupire à m'en fendre l'âme. La neige est tombée en gros flocons cette nuit. Le froid est si agressif qu'il a éteins le feu de la cheminée d'une simple bourrasque. Depuis fin septembre, le manteau blanc couvre le sol de la ville d'Aikhal, à notre plus grand désespoir. La neige en Russie fait partie courante de nos vies, cependant une nuit trop rude peut faire stopper la seule chaleur que nous possédons.

Mes jambes contre mon torse, je garde le regard fixé vers la minuscule cour de l'orphelinat, dans un état abominable. Un espace bien trop mince pour accueillir tous les enfants. Je tire sur la fine chemise qui me couvre et je tente de me réchauffer comme je le peux. Les longues manches pendent sur mes fins bras, tandis que le bas a assez de tissu pour couvrir le reste de mon corps. Malheureusement, mes efforts sont inutile car ma chaleur corporel est insuffisante et la couverture que j'ai sur moi est trouée et ridiculement fine pour m'assurer un tel luxe.

 Il n'y a pas grand chose à mangé.

À cause de cette neige, les routes sont impraticable et les réserves nutritives du bâtiment sont juste suffisante pour une semaine. La restriction se fait sentir, tiraillant mon estomac trop petit. Mes cheveux noirs sont d'une longueur qui dépassent mes omoplates. Mon épaisse chevellure cache mon dos maculé de cicatrices.

Un nouveau soupir dépasse mes lèvres sèches. Mes yeux vairons, dont l'un est bleu et l'autre est vert, sont cernés, ternes et vitreux. Les éducateurs de l'établissement arrivent par groupe de deux dans les différentes chambres de l'étage. Je peux les entendres grâces aux murs fins, ils rigolent et n'hésite pas à parler fort. Ils n'ont aucun scrupule à marcher d'un pas lourds sur le sol qui raisonne dans les chambres.

Chacunes des pièces abritent dix garçons, ça ne nous laisse que peut de places pour avoir un semblant d'intimité. Nous sommes entassés, sur des matelas posé à même le sol. Le bruit des cloches résonnent succinctement et accentuant les voix bourrues des hommes censée nous surveiller. Rapidement, un attroupement de garçons de différents âges se levent. Sauf deux. Ils sont morts dans la nuit. Je me penche au-dessus des enfants et je ferme leurs yeux tandis que les adultes emmenent les garçons à la douche. J'ai l'habitude, l'habitude de voir mes camarades mourir en pleine nuit.

Que vos âmes soient protégées par notre Dieu éternelle, qu'il vous guide dans cet enfer pour atteindre la paix et la prospérité, dis-je en un murmure.

Finalement, je me redresse et me dirige avec rapidité vers les douches. Mon retard me vaut une claque derrière la tête venant d'un éducateur. Habitué, je ne prononce aucune plainte et je m'empresse de me laver sous l'eau glacée. Mes dents claques, mais je n'y prend pas attention. Je frotte mon corps à l'aide d'une éponge rèche. Mon corps maigre rouge, je me rince sommairement et je me dépêche de m'essuyer et d'enfiler mes vêtements. Ne jamais prendre son temps dans les douches. Cet endroit, c'est le pire, après les chambres. Un rappel douloureux d'une ancienne altercation noue mon estomac. J'ignore mes tristes pensées et je sors de la pièce afin de rejoindre le réfectoire.

J'ignore ce qu'il va advenir de mes camarades, sans doute que le directeur va jeter les corps dehors et expliquer aux autorités que les enfants ont fugés et qu'ils sont revenu mais qu'ils n'ont pas survécu. C'est la même phrase qu'il a utilisé lors de la mort de la petite Katie, seulement agée de six ans, dans les bras d'un éducateur pervers. Les autorités n'ont pas cherchés plus loin, ils sont simplement classé l'affaire comme un accident.

Assis sur l'une des chaises en bois du réfectoire, je jette un oeil à mon plateau. Le repas du matin se compose d'un morceau de pain rassi et d'un fond d'eau. Pour le midi il y a bien généralement de la soupe allongé d'eau cuivrée. Le soir, il n'y a rien. Nous partons nous coucher le ventre vide. Je gigote sur la chaise en bois, sursautant lorsqu'une écharde pique ma main. Comme hypnotisé, je regarde le sang perler et sans sourciller, je retire le morceau de bois.

Après quelques instants à jouer avec ma légère piqure, je grignote mon morceau de pain en jettant un regard circulaire dans la pièce silencieuse. Je suis interrompu par une main qui se pose sur mon épaule. D'un sursaut, je me redresse et je m'éloigne de l'imposteur. Ce n'est que Karl, l'un des éducateurs.

Le directeur te demande, prononce-t-il.

D'un hochement de tête, je glisse la chaise en dessous de la table et je suis l'homme. Nous avons marché dans plusieurs couloirs et gravit un grand escalier avant d'arriver devant la grande porte en chêne massif du directeur. Karl frappe plusieurs coups secs sur celle-ci, accueillant la voix grave de l'homme à l'intérieur.

Entrer.

La porte s'ouvre lentement. C'est si lent que mon angoisse pourtant bien contrôlé commence à poindre d'une vitesse fulgurante. Deux adultes que je ne connais pas, ainsi que le directeur assis derrière son large bureau sont tournés vers moi. Une main derrière mon dos me fait tressaillir et me force à avancer. Je me dégage de sa paume, me réfugiant près d'un mur, là ou je sais que personne n'est derrière pour me toucher.

Dans un silence étrange, je patiente qu'on m'explique pourquoi je suis ici, dans ce bureau.

Je te présente Dimitri Manovitch ainsi que son compagnon, Vladislav Manovitch. Ils souhaitent t'adopter. 

Mon coeur bat si vite dans ma cage thoracique que j'ai l'impression qu'il veut sortir.

D'un coup d'oeil lourd, je détaille les deux hommes avec silence. Le plus proche de moi a une barbe foncée de trois jours et un bonnet sur sa tête qui cache ses belles boucles brunes. Ses yeux sont d'un bleu pétillant, tiré par son sourire élégant. C'est Dimitri, selon le directeur. Des traits fins, un corps légèrement musclé, mais baraqué, il doit avoir une bonne fourchette. Les vêtements de cet homme sont sobre, majoritairement de couleur grise, son manteau a l'air chaud et son écharpe noire également. Un sentiment envieux me traverse, mais je le réprime bien vite.

Je n'ai pas le droit à tout ça, je dois devenir plus fort et plus influent si je veux avoir toutes ses choses chaudes et douces.

Le deuxième homme est tout aussi bien couvert, avec des habits plus sombre que son compagnon. Vladislav a des cheveux blond, presque blanc. Ses deux yeux sont d'un vert bouteille, son regard est plus distant et moins enfantin que Dimitri. Harry a l'intime conviction que Vladislav a un caractère plus dure que Dimitri, cette pensée est nourrie par l'aura et la puissance que Vladislav montre. Ses habits sont noire, propre et sec. Ils n'ont pas de traces de neige sur leurs chaussures. Etrange. D'un froncement de sourcils, je me demande comment c'est possible.

Pourquoi ? Pourquoi ne pas adopter la petite Sophia, qui as deux ans ?
Nous savons qu'il y a pleins d'enfants qui veulent se faire adopter Harry, commence Dimitri, mais c'est toi que nous voulons adopter.
Harry ? C'est une chance de ce faire adopter, saisit là, crache le directeur.

Je ne sait que trop bien la chance que j'ai en cet instant. Peu de gens peuvent prôner avoir une vie confortable après être sorti de l'orphelinat, sauf les adoptés. Savoir que j'ai cette chance unique et peut-être la dernière, me fait chaud au cœur. J'ai la possibilité d'appeler ces deux hommes papa. Ca me donne les larmes aux yeux. Pourtant, quelque chose cloche. C'est trop facile.

— Je ne peux pas le croire, je ne veux pas accepter.
— Pourquoi ? Accepte bon sang ! s'écrie le directeur.
Veuillez... murmure Vladislav, parler sur un autre ton, si vous ne voulez pas finir par ressembler à un petit porcelet.

L'intervention de cet homme distant bloque ma respiration. Un porcelet ? Je n'ai pas le temps de demander plus d'explication que Vladislav se tourne vers moi, le regard plus doux.

Je comprends que tu ne te sens pas légitime, Harry, mais nous voulons sincèrement avoir un petit garçon comme toi à la maison.

Vladislav garde le silence après sa phrase. Que veut-il que je réponde ? C'est si soudain, d'avoir une famille. Le regard du directeur sur moi me met mal à l'aise, alors je regarde les deux hommes qui patientent une réponse de ma part. Était-ce vraiment une bonne idée ? Quitter un enfer pour peut-être entrer dans un autre ? Quel était le mieux ? Puis-je espérer fuir ces hommes, si jamais c'est pire ? Sans attendre, je prends la parole.

Quels avantages aurais-je à venir avec vous ?

Surpris par cette question, Vladislav prend la parole avant Dimitri.

À quels avantages tu pense ?
— Avoir chaud, murmuré-je.

Vladislav adoucis ses traits. Je baisse la tête. Ai-je dis une bêtise ? Je me recule lorsque Vladislav s'approche. Va-t-il me frapper ? Les larmes aux yeux, je les fermes très fort et je patiente que la douleur s'abat sur moi. Sans un mot, l'adulte approche sa main et la dépose sur ma joue alors que je tremble comme une feuille.

Surpris, je ne bouge plus.

Tu aura tout ce dont un enfant a besoin Harry. Une chambre à toi, un lit chaud, des vêtements à ta taille et même des jouets. Tu sera notre enfant et je ne supporterais pas savoir qu'il te manque quelque chose.

Ces mots m'ont détendu plus que je ne le pensais. Et si c'est un piège ? Je peux réellement faire confiance à ces hommes ? Envolant toutes mes pensées négatives à la poubelle, les yeux brillants de larmes, je plonge dans les bras de l'adulte qui me donne une étreinte chaude et protectrice.

Oui, je veux venir avec vous, s'il vous plaît, murmuré-je.

C'est peut-être un piège, mais je ne veux pas y penser. J'ai besoin de ça, des mots qui m'apportent de l'espoir. C'est un sentiment fort, qui me remplis de joies, même si ce n'est que pour une courte durée.

C'est officiel.

J'ai un nom de famille, et un joli nom de famille. Manovitch. C'est merveilleux, à tout point de vue. Il va m'apporter une libertée, un second souffle et je l'espère, une nouvelle vie. Il défini une preuve qu'on veut de moi. Deux personnes réelles veulent de lui, ils veulent être deux parents, deux papas.

Remplir les papiers nécessaire à l'adoptions ont durées plusieurs minutes, bien trop longtemps pour moi. Entre les signatures, les preuves sociales et toutes autres confidentialités, ça m'a bien vite ennuyer. Une fois que Vladislav a veillé à la conformité les contrats, Dimitri s'est empressé de me prendre dans ses bras. Léger comme une plume, je n'hésite pas à serrer mon nouveau père.

Je vais enfin pouvoir partir de cet endroit infâme.

As-tu des affaires à prendre ? demande soudainement Vladislav alors qu'ils se dirigent vers la sortie.
Non, je n'ai rien.

D'un hochement de tête, il s'avance et passe une main réconfortante sur ma tête encore légèrement humide et glacée.

Rentrons à la maison alors.

Sans que je ne comprennent quoi que ce soit, j'ai les larmes aux yeux. Finalement, je fond larme, un profond sentiment de protection empoigne mon estomac. Inquiet, Dimitri tente désespérément de me rassurer. Pendant plusieurs minutes, ils restent tous les trois devant la porte de sortie.

Vlad, tu peux mettre mon bonnet et mon écharpe sur lui ? Je ne voudrais pas qu'il attrape froid.

D'un hochement de tête, l'adulte s'exécute. Je suis encerclé de tissu qui le réchauffe instantanément malgré les bras chaud de Dimitri. Je cache mon visage dans le cou de mon père et je suis à présent certain que c'est le bon choix. Avoir deux personnes qui s'occupent de moi, de moi seul ! Sans attendre, nous partons, loin de cet endroit lugubre.

· · ─────── · ฅ^•ﻌ•^ฅ · ─────── · ·


Je sais. C'est bon. Ne me criez pas dessus. ;^;
Je dois terminer les histoires en cours CEPENDANT je ne sais pas quoi faire, sauf pour Power. J'ai ma petite idée. Voilà. :')

En attendant, savourez.

Corrigé le 6 aout 2022.

Continue Reading

You'll Also Like

137K 10.5K 80
Seuls les lieux déserts chassent ce goût amer, seul un cœur brisé peut être recollé.
14.8K 2K 36
[INUI X OC] - Laisse Takemichi, elle veut juste faire sa princesse. La phrase de trop, pour cette fille de fort caractère. Dommage pour elle, lui aus...
36.8K 3.9K 50
Tous les personnages (ou presque) vivent dans le même immeuble. Entre les voisins qui font du bruit toute la nuit, ceux qui ne sortent jamais de leur...
50.1K 753 54
Tu es tp tn, une jeune femme de 18 ans portant le poids d'un passé douloureux, dont les cicatrices refont surface. Lorsque tu rencontres Inoxtag, tou...