Les Couleurs De La Mémoire (A...

By Krx4male

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Aristide râle, Aristide chante faux, Aristide adore le rock, Aristide passe ses soirées à troller sur le net... More

À propos :
Introduction
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56.
57.
58.
Conclusion
Merci
🚫URGENT🚫

50.

266 54 62
By Krx4male

Aristide et moi ne nous disons rien, je lui offre ce répit. Je ne demande qu'à savoir ce qu'il a dans la tête, néanmoins je le laisse tranquille. Le péché de Jack a été de refouler la vérité et de faire comme ci ce n'était jamais arrivé, je suis hétéro point barre. Caroline n'a pas juste refoulée cela, elle en a voulu à ces deux hommes de l'être, elle a grandi une haine indescriptible pour son frère, ça c'est au-delà de ce que je pouvais imaginer. J'avais des doutes, mais ils se sont effacés d'un claquement de doigt : Caroline était vicieuse.

Diane nous demande si nous sommes prêts à reprendre, sa mère va mieux. Un peu lasse, mais elle peut tenir. J'attends de voir ce qu'il va faire, il me prend la main et nous retournons à l'intérieur. Une nouvelle personne s'est jointe à nous.

Un homme de notre génération, les cheveux aussi gris que les miens, des rides très marquées et les yeux très petits, il ressemble à un des hommes qui tapissaient les photos. En nous voyant, sa mine s'assombrie, il n'a pas l'air ravi de notre présence.

— Je vous présente mon père.

— Jean-François, la coupe-t-il.

Aristide et moi restons polis, même si il ne semble pas enclin à nous rendre notre politesse. Les gens de cette famille sont étranges, très étranges. Diane fait une mine désolée derrière lui, on voit que les femmes n'ont pas beaucoup à dire dans ces lieux.

— Chéri, tu veux rester avec moi ? interrompt la malade.

— Oui, je veux te tenir la main.

Il ordonne à leur fille de nous laisser, ce qui me choque. Elle est auprès de sa mère depuis le début, pourquoi la renvoyer ainsi.

— Thomas a l'air d'avoir besoin de toi, va lui tenir compagnie. Il est de mauvaises humeurs.

CHARLES NE DIT RIEN !

NE DIT RIEN !

CE N'EST PAS TA FILLE !

— Permettez moi, il n'est pas un enfant, il peut se tenir compagnie tout seul, elle a le droit d'être où elle veut.

— Désolé, je ne me rappelle vous avoir demandé votre avis.

Sur le point de lui sortir un sarcasme de haut niveau, Aristide s'excuse à ma place et me ramène à nos chaises.

— Laisse tomber, il est homophobe et patriarcal.

Surpris de cette analyse rapide de mon ours, je déteste encore plus ce type, il me rappel mon père. Aris a raison, il n'en vaut pas la peine. Diane obéit à son père, ce dernier s'asseoir derrière le rideau, près d'elle. Je regarde ailleurs, ils ne m'inspirent pas des masses.

— Tu n'as pas eu de travail aujourd'hui ?

— Si, mais tu comptes plus que tout ça. Je ne vais pas t'interrompre, tu peux parler sans problème.

— Tu ne le supporteras pas.

— Ma muse, c'est à moi de le décider.

Caroline Mollinard revient vers nous, un air grave.

— Après cette réflexion, j'ai pris une décision. Vu que tu avais déjà commencé à inclure Augustin comme un de tes meilleurs amis, j'ai pris la balle au vole. Je suis retourné chez lui pour parler.




Augustin rit en me racontant une anecdote. Il a été surpris de me voir chez lui, et surtout que je connaisse son adresse.

Il ne se souvient pas de ma première visite.

Je le déteste ! Mais Je l'aime aussi.

C'est bien que tu saches où je vis, vu que ton frère viendra s'installer ici bientôt.

Pardon ?

Comment ça ?

Il ne te l'a pas dit ? Ça m'étonne. Il a envie de quitter le berceau paternel, c'est cool n'est-ce pas ?

Ils vont vivre ensemble ? Ici ? Tous les deux ?

JAMAIS !

J'ai déjà tout prévu pour qu'il soit à l'aise. Donc ne t'inquiète pas, il n'aura aucun soucis. Juste qu'il faut encore que ton père ne s'en mêle pas, rigole-t-il.

Augustin, que penses-tu de mon frère ?

C'est une drôle de question. Pour moi Aristide est unique à son genre, un garçon honnête, bienveillant, plein de vie, une âme charitable, un amoureux des félins. C'est quelqu'un de vraiment spécial, je n'aurais jamais de véritable façon de le décrire. C'est ton frère, tu le connais mieux que moi.

Je suis écoeurée.

Que penses-tu de moi ?

Ben, tu sais déjà. Intel-

Je veux dire en tant que femme, le coupé-je.

Interloqué, il est confus par mes questions. Je me lève pour le rejoindre, je me tiens debout à côté de lui.

En tant que petite amie.

Quoi ?

Il se redresse, met de la distance entre nous. Son action me blesse.

Je pensais que ce sujet était clos, je ne te vois pas comme une potentielle petite amie. Tu es comme une sœur-

Il suffit ! Je ne suis pas ta sœur !

J'en ai marre qu'il dise cela !

Caroline, je n'aime pas ton attitude, qu'est-ce qui t'arrive ?

C'est beau tout ça. Toute cette préparation pour vous installer ensemble. Vous pensez continuer à tromper votre monde encore combien de temps ?

Je te demande pardon ?

Je sais tout.

Augustin reste confus.

Euh... savoir quoi ?

Dis moi une chose, tu as arrêté de boire si je ne me trompe pas. Du moins, depuis que mon frère est revenu. Ce n'est pas bien de confondre un frère et une sœur juste après quelques verres, ou dirais-je quelques bouteilles. Tu étais sur le point de me violer et ça tu peux me croire ça ne passera pas inaperçu. 

Il fronce les sourcils.

De quel droit tu oses me parler ainsi ? Tu viens ici pour me sortir des inepties ?

Je ricane en retournant sur ma place.

C'est très simple. Je sais tout pour toi et Aristide. Je sais que vous êtes des invertis. Avoir une relation contre nature, ce n'est pas du jolie-jolie, Augustin. Tu te permets de corrompre le frère et la sœur en les forçant d'avoir des rapports physiques avec toi ? Je suis persuadée que mon frère n'avait pas la majorité légale quand tu as osé poser tes mains sur lui, quant à moi, je suis bien placée pour porter plainte pour abus.

Augustin est stupéfait, je ne compte pas tourner autour de pot. Je sais qu'il va nier et dire que je raconte n'importe quoi.

Tu es folle ? Ça ne va pas la tête ?

Alors tu nies, bien. C'est parfait. Je suppose que cette relation n'est pas tenue secrète pour rien. Ne te fatigues pas, assieds toi pour que l'on discute sur la marche à suivre. Aristide ne sait pas encore que je suis au courant, c'est tant mieux pour vous. Si mon père apprends ça je ne donne pas chère de votre peau. Surtout si j'ajoute à ça ta tentative de viol.

Augustin se tient la tête en la secouant. Il murmure des paroles incompréhensibles.

Je ne t'ai jamais touché ! Comment tu peux inventer une telle histoire ? Et puis tu n'as aucune preuve pour moi et Aristide !

Je n'en ai pas besoin, c'est ta parole contre la mienne. Même si mon frère cherchera à te défendre, il ne l'écoutera jamais.

T-ton père ? Tu veux dire que tu comptes réellement dénoncer ton propre frère à ton père ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu sais ce qu'il va lui faire ?

Ah, maintenant tu avoues. Eh bien tout dépend de toi si tu ne veux pas que quelque chose arrive à ce dernier. Sinon vous pourrez oublier vos projets de vie commune, je n'ai aucun scrupule.



Je suis si choqué de l'écouter ! Tenir se genre de propos au copain de son frère ? Elle savait exactement ce qu'elle voulait, pas moyen que se soit autrement ! Son époux semble lui aussi un peu secoué, mais il se contente d'écouter. Alors elle ne lui a jamais parlé de son passé.

Je vois.




Mais ne pense pas juste à lui. Tu pourrais faire de la prison pour m'avoir peloter, ne l'oublie pas.

Je ne t'ai jamais touché !

Demande toi bien comment je connais cet endroit si je ne suis jamais venu ici ?

Il arpente son salon en ébourifant sa coiffure. Il fait une tête de déterré. Il est complètement à ma merci.

Ne t'inquiète pas, je ne compte pas en parler à quiconque, ni de ta relation avec mon frère, ni de ce qui nous concerne.

Il cesse de marcher, me visant d'un regard appuyé.

Qu'est-ce que tu cherches ? DIS-MOI !

Crier ne changera rien.

Il respire comme une bête, je ne l'ai jamais vu ainsi. Est-il énervé ? Contre moi ? Je me fiche bien de ce qu'il pense maintenant, de toute manière il sera à moi. Hors de question que mon frère et lui s'installent ensemble, je ne le tolérerai jamais !

Je te propose un petit marché de rien du tout. C'est du cinquante cinquante, personne ne perd.

Une euphorie se propage en moi, j'ai soudain l'impression que je vole sur un nuage. Je suis si près du but.

Je veux que tu deviennes mon soupirant.

Quoi ?

Tu m'as bien entendu. Je suis disposée à te servir d'alibi, ainsi tu pourras continuer ton aventure blasphématoire. Les gens ne verront que nous, tandis que tu seras toujours avec Aris. Il est évident que même si les gens ne disent rien, les rumeurs vont bon train. Deux hommes si proches que vous, ça attire les regards, pourtant si tu sors avec la sœur de ce dernier, on y verra une très belle amitié.

Je souris, fière de moi. Augustin se rasseoit sur son tabouret avec lassitude. Il cogite au point que des rougeurs sont visibles sur son visage, il n'a pas l'habitude de ce servir de son cerveau. Ce n'est pas grave, son physique comble tout.




Aristide et moi sommes si outrés, je ne sais pas ce qui m'empêche de hurler. Je me sens hypocrite, je pensais que c'est Aristide qui serait le premier à devenir fou, mais je pense que mon sang ne fait qu'un tour !




Si je refuse ?

Alors toi et lui, c'est fini ! Souviens toi : «Tu ne peux vivre sans lui», ricané-je.

Il peut me jeter sa haine autant qu'il veut, cela n'a aucune conséquence pour moi, tandis que eux, ils seront des personnages oubliés, surtout Augustin qui semble être le maillon faible. Il a peur d'être dévoilé.

Aristide ?

Je n'ai que faire s'il le sait ou pas,  débrouille toi. Tu sais tromper ton monde, tu sauras quoi lui dire. Alors ? C'est oui ou non ?

Ébranlée par ma victoire, il cède. Une vive émotion de joie fait danser ma poitrine. J'ai gagné !

Juste quelques semaines.

Ce n'est pas toi qui décide. Tant que je serais satisfaite, tu peux être tranquille, votre minable secret sera bien gardé.

S'il pouvait savoir quel genre de personne tu es.

Quel genre ? Mon frère m'adore, mon chéri, rien ce que tu pourrais lui dire à mon sujet ne saurait être pris au sérieux. C'est à tes risques et périls, Vancini.

Il se cache le visage dans la main, dépité. J'ai terminé ce que j'avais à faire ici, il ne reste plus qu'un petit détail. Pas besoin qu'Augustin le sache, n'est-ce pas ?




— C'est... C'est après cette rencontre que je suis rentrée à la maison pour te faire croire qu'il me faisait la cour et... et qu'il m'a demandé de devenir sa petite amie.

Aristide se lève d'un bond et repart au balcon. Je ne le suis pas cette fois, je ne peux quitter cette femme des yeux. Une pierre ne pourrait décrire ce quelle porte à la place du coeur. Tourmenter deux jeunes personnes amoureuses de cette manière ? C'est de la méchanté.

Je ne suis pas mieux. Elle a réussi à s'immiscer dans leur vie parce que ce pauvre Augustin n'était pas prêt à se dévoiler, sans oublier les châtiments infligés à Aristide. Un secret en a engrangé un autre, ainsi de suite. Si le photographe a vraiment de l'importance c'est parce que moi je lui en donne. Il peut continuer de nous tourmenter tant que je resterai au placard.

Je regarde la baie, Aristide a l'air si mal.

Il a tellement souffert, pendant si longtemps.

Tout ce qu'il demandait c'était qu'on lui fiche la paix, maintenant c'est mon tour de le mettre face à un chantage.

Charles, tu ne vaut pas mieux.

— Je ne sais comment me comporter face à lui, dit-elle tout bas. J'aimerai réparer mes erreurs, mais c'est trop tard.

Jean je-ne-sais-plus-trop lui bise la main, de la tristesse défigure son visage.

— Tu étais jeune, tu ne savais pas ce que tu faisais.

Que de sottises.

— Vous voulez rire j'espère. Elle savait exactement ce qu'elle faisait ! On ne part pas chez le copain de quelqu'un pour le menacer aussi ouvertement, avec des arguments bien trouvés, parce que l'on est «jeune» et «inconscient». Avec tout le respect qui me reste, je ne peux vous laisser dire de telles âneries alors que les actions de votre femme ont brisé mon homme.

Il s'étonne de ma tirade. Caroline absorbe mes paroles avec la mine honteuse. Elle sait que j'ai raison.

— Pour qui vous vous prenez pour venir chez moi et proférer de telles absurdités sur la mère de mes enfants ? Votre ami est assez costaud pour digérer ça, s'il s'est laissé aller à cause de si peu ça doit juste être les conséquences de la vie qu'il a choisi de mener. Quand on voit ce que cela a donné, pas besoin de jouer les victimes.

Un flèche empoisonnée s'enfonce au plus profond de moi, une douleur si vive que je sens sa pointe me déchirer la chair et atteindre mon point vital. Cet homme bel et bien homophobe.

Je ne vais pas rester assis à l'écouter insulté Aristide.

— Vous voulez dire que parce qu'il est homosexuel il méritait ça ? C'est que vous voulez dire ?

— C'est vous qui interprétez mes propos, crache-t-il, je présente juste les faits.

— Les faits sont là, votre femme a désespérément aimé un homme gay ! Voilà la vérité ! Il n'a pas voulu d'elle ! Qu'est-ce qu'elle a fait ? Fomenter un plan diabolique, sans aucune pitié pour son propre sang, dans le but de les séparer ! Si ça ce n'est pas les faits qui démontrent que l'homosexuel de service n'en avait rien à foutre de sa personne, alors je peux bien me faire enc*ler !

— Vous êtes malade ? Vous insultez ma femme devant moi ?

— N'insultez pas mon homme et on verra !

— Ch-chéri, tente de raisonner Caroline.

— Sortez de chez moi ! Vous et votre soi-disant homme ! Les gens de votre espèce ne sont pas la bienvenue chez moi !

— Mon amour c'est moi qui les ai invité, supplie-t-elle. Ne les chasse pas.

— On ne comptait pas rester une minute de plus dans la baraque d'un détraqué qui a envoyé son fils mourir parce qu'il était HUMAIN !

Ma dernière phrase a eu son effet. Il la ferme enfin ! Mes nerfs sont déjà à vifs, je n'ai plus envie de rester dans cet endroit. Je vais chercher mon amoureux, tant pis pour la suite. Au moins il sait maintenant que son ex était un garçon très bien.

Aristide ne comprend pas pourquoi je suis si énervé, je l'attrape par le bras pour partir de cette maison de fous. Nous sortons de la chambre à pas rapide, croisons Diane qui nous demande ce qui se passe. Je m'en fous.

— Charles, dis moi ce qui se passe.

— Partons d'ici ! Dès le moment où on a franchis ces portes, tous les habitants de cette triste demeure n'ont pas arrêté de nous lancer des piques, j'en ai marre !

Je descend les escaliers à la sortie, Aris ne me suit pas.

— Que fais-tu ? Viens on s'en va !

— Tu veux vraiment qu'on rentre ?

— Oui !

Diane arrive à son tour, essoufflé. Courir avec des talons n'est pas aisé.

— Pourquoi partez-vous si précipitamment ? Il s'est passé quelque chose ? C'est mon père, c'est ça ?

— Aristide allons-y s'il te plait.

— C'est vrai ? Il a dit quelque chose qui t'a blessé ?

— Ça ne compte pas, je ne veux plus rester ici !

Finalement, il empreinte la même voix que moi. À ma hauteur, il range ma coiffure en place. Contrairement à moi qui fait une tête d'enterrement, mon ours a l'air d'aller bien. Trop bien même.

— C'est toi qui m'a dit qu'il fallait que je vienne ici pour avoir les réponses à mes questions, commence-t-il avec douceur.

— Oui j'ai dit ça, mais j'ai sous-estimé la rancœur de ces gens. Je me sens bête de t'avoir pousser à venir ici, je le regrette énormément.

Diane baisse la tête et se détourne de nous. Je ne veux pas lui faire de la peine.

— Tu réagis ainsi parce que tu ne t'attendais pas à ça, mais moi oui.

Hum ?

— Je n'ai pas cessé toutes ces années d'être confronter à ce type de personnes. Elles pullulent de partout, sinon je n'aurai pas de cicatrices sur le corps.

— Pourquoi tu le dis avec autant de calme ?

— Parce que temps que j'aimerai un homme, certains individus ne l'accepteront pas, c'est ce que je veux que tu comprennes. Dans les années 70 j'en ai vu des homophobes, bien plus cons que tu ne pourrais l'imaginer. Aujourd'hui encore ils sont là, c'est une mauvaise graine dont on ne peut se défaire que si on ne leur donne pas nous-mêmes les armes pour. Chez nous je suis indésirable, alors qu'on ne sait rien de ce que je fais derrière mes murs. Il y a aura toujours un tel ou un tel qui se prendra pour un moralisateur des temps modernes, j'ai juste appris à faire comme si ces petits gens n'existaient pas. Est-ce que tu comprends ?

Si je comprends ? Bien-sûr. Mais est-ce que ça veut dire que je l'accepte ?

— Ne fuis plus devant ces personnes, Charles. Ne les laisse pas croire que leurs mots t'atteignent, car ils ne sont pas vraies, ils ne le sauront jamais de toute façon. N'est-ce pas ce que tu m'as dit une nuit, Guimo ?

Aristide...

De la chaleur me monte aux joues, je suis en couple avec un homme formidable.

Aristide me prend la main puis remonte les escaliers.

Hein ?

— Où va-t-on ?

— On a une confession à écouter, je me moque des états d'âmes de son époux. Il ne m'empêchera d'écouter la fin.

— Je l'ai insulté.

— Et ? Tu ne faisais que me défendre, il ne l'a pas volé.

— Tu écoutais ?

— Oui. Je crois que j'ai pris goût à te voir prendre ma defense... personne ne l'avait fait avant toi.

Mes joues s'empourprent. Je regarde nos mains sentant les yeux des domestiques sur nous. Ils n'ont pas l'habitude de voir des amoureux ? Je souris à ma propre pensée.

Diane marche à nos côtés, reconnaissante de notre changement de plan. Elle nous emboîte le pas quand on arrive dans la chambre de sa mère. Son père a le visage enfoui dans ses mains à notre entrée, Caroline est endormie, branchée l'appareil respiratoire.

Oh non !










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Comment auriez vous réagi à la place de Charles ?

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