Il avait offert une excuse bidon à ses parents pour s'esquiver. Il prit le bus jusqu'à la maison de son maître et cogna à la porte à exactement 19h59. Julien vient lui ouvrir presque aussitôt. Le président d'école le regardait avec une expression remplie de dégoût. Il devait s'excuser de son message.
"Écoute, pour le message, j'étais saoul et.."
Il fut coupé par Julien qui lui tend son téléphone.
"Ajoute toi dans mes contacts. Je t'écrirais sur ton cell à partir de maintenant. Quand tu auras fini, viens me rejoindre dans la chambre."
Sur ce, il lui tourna le dos, faisant voler ses cheveux sombres et partit avec toute sa grâce vers sa chambre à coucher. Incertain, Rémy ajouta son numéro de cellulaire dans celui de son maître et alla dans la chambre. Julien était assis sur son lit, les jambes dans le vide et l'observait le dos droit et inexpressif. Rémy referma la porte derrière lui et déposa le téléphone sur la commode proche. Il se plaça devant son maître et attendit un ordre.
"Danse pour moi."
Rémy était devenu rouge en un rien de temps. Il ne savait pas danser et il n'y avait même pas de musique. Son maître avait un impatience grandiose, car voyant qu'on ne lui obéissait toujours pas au bout de 5 secondes, il se mit en colère.
"Dois-je te punir? Cette fois-ci ce ne sera pas ma main qui frappera ton corps, mais ma ceinture."
"Désolé maître."
Rémy se mit à danser n'importe comment. Julien soupira.
"Je veux quelque chose de sensuel. Enlève tes vêtements. Excite-moi de tes mouvements."
Ah! C'était ça qu'il voulait. Rémy décida donc d'imiter les stripteaseuse dans les films. Il fit bouger son bassin en mettant les bras dans les airs. Ses mouvements étaient plus fluides et il se départit de son chandail qu'il envoya valser dans la pièce. Julien l'observait d'un œil lubrique, pendant qu'il baissa doucement son pantalon en bougeant les hanches. Si enlever son chandail en dansant n'avait pas été un problème, son pantalon et son boxer en était un autre. C'était tellement humiliant, déjà de se mettre à nu, mais en plus de le faire en dansant.
"Viens plus prêt, soumis."
Le blond obéit et s'approcha du dominant toujours en dansant. Il effleurait le corps de Julien de ses gestes se voulant gracieux.
"Touche moi."
Rémy s'immobilisa et se tourna vers Julien. Son regard baissa vers son entre-jambe et il vient y déposer sa main. Il sentait une bosse naître sous son pantalon. C'était lui qui l'avait fait durcir ainsi? C'était flatteur, tout ça juste en dansant. Il frotta la protubérance et lorsque son regard croisa les yeux gris de Julien, celui-ci sourit. Leur visage était à quelques centimètres.
"Suce moi."
Rémy devient encore plus rouge qu'un homard mit à l'eau bouillante. Leur visage avait été si prêt quand son maître lui avait fait sa demande.
"Tu es rendu à 10 coups."
Quoi? Non! Il ne voulait pas être puni. Il avait juste besoin de temps pour se faire à l'idée qu'il allait...
"15 coups."
Rémy vient immédiatement s'agenouiller devant son maître et se mit à défaire sa ceinture et sa braguette en tremblant. Il du avoir besoin de l'aide de son maitre pour libérer le sexe gorgé. Le blond n'avait jamais fait ça et n'était pas sûr de comment s'y prendre, mais il vient lécher une partie du membre avant de le prendre en bouche. Il s'imagina la méthode et vint faire des mouvements de haut en bas. Après tout, il avait écouter de la porno gay. Une main vient se promener dans ses cheveux et il se sentit pousser vers le bas. Le membre du garçon s'enfonça dans sa gorge si profondément qu'il dû retenir un haut le cœur. Ses cheveux furent alors tirés vers le haut. Avec le sexe dans sa bouche, il retient une grimace de douleur. Son maître avait serrer tellement fort qu'il ne serait pas surpris qu'il lui arrache des mèches de cheveux avec du cuir chevelu. Son maître repoussa sa tête vers le bas et il sentit de nouveau la verge explorer sa cavité buccale. Rémy n'avait plus rien à faire sauf attendre la semence. Son maître bougeait sa tête au rythme qu'il désirait. Ses gestes lui décrocha des larmes et de nouveau cette sensation d'être salit lui traverse l'esprit et cette idée de n'être qu'un outil de plaisir lui fit plaisir.
Après un temps, il sentit un liquide chaud et amer couler dans sa bouche. Le goût était exécrable et il voulut cracher, mais ses cheveux le firent partiellement relever, l'obligeant à faire face à son maître.
"N'avale pas et montre moi."
Rémy ouvrit doucement la bouche pour montrer le filet blanc et collant qui unissait ses dents et sa langue. Julien sourit et vient approcher sa bouche de la clavicule du garçon.
"N'avale surtout pas."
Puis Rémy sentit des dents se planter dans sa chair et il poussa un cri de douleur. C'était quoi ça? Julien était un vampire pour mordre fort comme ça! Rémy courbait l'échine de douleur pendant qu'il sentait les dents du garçon venir perforer sa peau. Julien le relâcha avant d'admirer son chef d'œuvre. Il tourna son visage paisible vers celui en larme de Rémy. Il allait avoir une cicatrice, la douleur était horrible et le sang coulait de la plaie. Alors pourquoi était-il excité. Qu'est-ce qui ne fonctionnait pas dans son corps pour réclamer ainsi à son cerveau plus de douleur? Son maître capta son attention avant de donner son prochain ordre.
"Ouvre la bouche et montre moi."
Toujours en versant quelques larmes, Rémy ouvrit la bouche pour montrer la semence de son partenaire qu'il n'avait toujours pas avaler. Son maître lui fit signe de se lever, mais avant d'avoir refermer sa bouche ou atteint une hauteur régulière, Julien vient déposer ses lèvres sur ceux du soumis. Ses lèvres étaient chaudes et plaisantes. Il sentit la langue du garçon le supplier de le laisser passer et il fit comme demander. La langue curieuse vient donc trouver la virilité de son propriétaire dans la bouche du blond. Ils s'embrassèrent un moment, le maître collant son corps à celui de son soumis plus grand et venait lui masser le postérieur d'envie. Malgré la douleur à sa clavicule, Rémy était de plus en plus excité. Il profita d'un moment pour récupérer de l'air pour faire part de son désir.
"Prend-moi~"
Sans l'avoir prédit, il reçut une gifle sur la joue. Un pied fut placé entre ses jambes et on le poussa au sol où il s'étala.
"Mais qu'est-ce que tu..."
"SILENCE! Tu n'as pas le droit de me donner d'ordre! Tu n'as pas le droit de me tutoyer. Tu n'as pas le droit de me parler sans ma permission."
Avant même que le blond ait le temps de s'excuser, il reçut un coup de pied sur la mâchoire et dans le ventre. Il entendit son maître enlever sa ceinture et déglutit. Il était déjà à 15 coups, combien en avait-il gagné d'autres?
"À quatre pattes maintenant!"
"Oui, maître. Je suis désolé maître."
Il se mit en position se maudissant de ne pas uniquement avoir profiter du baiser en silence. Le premier coup ne se fit pas attendre et il sembla qu'une langue de feu venait de le mordre. Il hurla de douleur et un deuxième coup lui ramena les larmes aux yeux. Le troisième et le quatrième avaient aussi le droit à un cris, mais le cinquième et le sixième lui laissa échapper un sanglot. Le septième coup, ses bras le lâcha impuissant.
"Sept!"
Il s'était dit qu'en nommant le nombre de coups, il oublierait la douleur et que son maître ne recommencerait pas depuis le début.
"Huit!"
La douleur dans son dos était intense. Il eut au totale 20 coups et il était recroquevillé au sol en larmes. Il avait envisagé d'utiliser son safeword, mais une part de lui, lui rappelait qu'il avait mérité cette punition, une autre part dirigeait son sang vers son membre maintenant bien dressé et prêt à éjaculer. Il avait honte d'avoir ainsi aimé ça, mais son corps avait réagi comme bon lui semblait. Son dos le faisait souffrir, tout comme son sexe en attente de ce vider. Sans prévenir, un doigt vient le pénétrer. La douleur de cet intrus était moins grande que celle de son dos, il laissa donc un simple couinement sortir de ses lèvres.
"C'est ça que tu veux? Tu veux me sentir en toi? Dommage, je ne te l'offrirai pas. Fou le camp de chez moi!"
Le doigt se retira et Julien quitta la chambre en claquant la porte derrière lui. Le garçon blond était en larme au sol. Il avait tellement mal à son dos. Il voulut se masturber pour libérer ses fluides, mais son maître lui avait dit de partir. Il se releva péniblement et se rhabilla. En quittant la chambre, il pouvait entendre la douche fonctionner. Il se laverait chez lui. Il se dirigea vers la porte d'entrée faisant attention à chaque mouvement. Lorsque fut le temps de la franchir, il hésita. Il aurait voulu plus. Devrait-il attendre qu'il soit calmé pour reprendre leur activité? Non, son maître n'allait pas être content de son initiative. C'était son bonheur avant le sien. C'était au maître de décider quand. Lui n'était qu'un objet et cette idée lui plaisait tout comme laissait un goût amer dans sa gorge
Il poussa un soupir et quitta la maison. Son chandail frottait sur ses blessures dans le dos et la morsure sur sa clavicule et lui arrachait une grimace. Qui plus est, son érection n'avait toujours pas disparu. C'était humiliant et douloureux, ce qui n'aidait pas à vider son membre du sang qui se dressait. En arrivant à la maison, il devrait prendre une bonne douche et bien désinfecter ses blessures, s'il ne voulait pas d'infection.