Un doux après-midi en forêt

6 0 0
                                        

Unjeune homme, Gabriel décida de partir en randonnée. C'était ledébut d'après midi et il voulais profiter du beau temps pour seressourcer. Pour cela, il marcha, sac sur le dos en direction de laforêt. Cette forêt, il la connaissez, il s'y balader souvent. Lamétéo était de son coté, et la forêt était belle. Il s'yintroduisit de bon cœur, prenant le petit chemin terreux quizigzaguait entre les arbres. Il marcha, admirant la beauté des lieuxet le temps s'écoula. Il fut un temps où Gabriel s'aperçutqu'il se faisait tard.

Eneffet, le ciel s'assombrissait à vue d'œil. Il décida de fairedemi-tour et de rentrer chez lui. Malheureusement, il s'était un peutrop enfoncer dans cette forêt, celle-ci, très dense l'empêchaitd'avancer vite. Il faisait de plus en plus sombre, la nuit tombaitdangereusement sur la forêt. Gabriel sortie de son sac une petitelampe. Sans elle, il ne voyait plus rien. La lampe éclairait sonchemin, faisant apparaître l'ombre des arbres. Dans sa marche, lefroid le saisit. Il frissonna. Gabriel ne se sentait plus en sécuritéet commençait à stresser, il faisant nuit noir et il avait froid.Il avait l'impression que la seule lumière qui éclairait son chemindiminuait, il se sentait oppressé. La lumière diminuait bien, ilvoyait de moins en moins où il marchait comme si la forêtl'engloutissait au fin fond de ces ténèbres. Et ce qui devaisarriver arriva, la lumière clignota trois fois, signe qu'il n'yavait plus de pile. Gabriel sentie la panique monter en lui, ce logerdans son ventre. Il hâta le pas, transpirant. La lumière s'éteignitd'un coup, le néant partout, le noir complet. La panique monta.Gabriel suait de peur. Il tournait la tête dans tout les senscherchant de la lumière, n'arrivant plus à se calmer. Il n'étaitplus maître de lui-même, l'angoisse le contrôlait. Le bruit desanimaux dans cette immense forêt lui semblait plus fort quel'après-midi. Il entendait soudainement de ce qui devait être unbruit lointain d'hiboux un hululement horrible frôlant ces oreilles.Son cœur s'emballa dans sa poitrine, son souffle s'accéléra etil ne pu retenir un léger gémissement de surprise mélangé à dela peur. Gabriel entendait toute sortes de bruit, le bruit glaçantdes animaux, le grincement horrible des arbres, le vent fort dans lesfeuilles mais aussi dans tous ces bruits, il crut entendre des pas.

Desbranches craquait, plus ou moins fortement mais ce bruit inquiétantse rapprocher. Il n'y avait plus que ces pas dans son esprit. Lejeune homme avait envie de prendre ses jambes à son coup mais sontcorps ne lui répondait plus. C'est seulement quand il entendit unhurlement déchirant d'une femme qui se mit à courir dans le noir.Les larmes lui venaient aux yeux tellement la peur était forte. Ilcourait pour se sauver d'un mal inconnu, trébuchant sur des racinesmais toujours en courant le plus vite possible. D'où venez ce cris,et pourquoi cette femme avait-elle crié ?

Gabrieln'eut même pas le temps de se poser ces questions, qu'il tomba. Ilétait tombé sur quelque chose d'humide, il sentit de la fourruremais aussi une odeur dégoûtante qui lui donnait envie de vomir. Sesmains, son tee-shirt et une partie de son visage étaient mouillésde ce qu'il pensait être de l'eau... Cela ne s'est passé qu'enquelques secondes mais pour Gabriel cela dura une éternité. L'imagequ'il vit à ce moment lui restera gravé dans son esprit pour lereste de ça vie. Il y eu un flash lumineux et il put voir sur quoiil était précédemment allongé. Ce n'était pas de l'eau maisune mare de sang coagulée et il en était remplis. L'odeurdégoûtante venait du cadavre d'une biche en état de décomposition.Il put voir les boyaux dépasser du ventre déchiqueté par un autreanimal sauvage. Ces boyaux bougeait à cause des vers, des asticotset autre insectes qui rampaient dessus mais également à l'intérieurde cette bête. Le cadavre sembler le regarder intensément avec cesorbites vides.

Ilvomit de dégoût, les larmes coulant sur ses joues couvertes du sangde l'animal. Il fut surpris par le bruit du tonnerre. Gabriel n'enpouvait plus, il voulais juste rentrer chez lui. Il se releva. Cen'est qu'à ce moment, qu'il remarqua qu'il pleuvait a grossesgouttes. L'orage éclairait par moment la scène macabre devant lui.Il détourna les yeux, cherchant sa route. Il se mit à marcherrapidement dans une direction.

Parintermittence des éclairs, il voyais où il allais puis le néantrevenait. Ce phénomène associé aux sons sourds du tonnerre lemettait en état de stress total. Mais Gabriel par on ne sait quelforce avançait vers son but, rentrer. Lors d'une phase de noircomplet, il vit deux rond lumineux. C'était des yeux. Gabriel sefigea dans sa marche, son cœur rata un battement et redémarra enune vitesse folle. Un flash lumineux. C'était un loup, qui s'enfuitau moment de l'éclair. Ce loup devait être porteur de la rage auvue de la quantité de bave coulant de sa gueule ensanglantée.Gabriel repartie dans une course effrénée, cette fois, il savait cequ'il fuyait.

Onne saurait dire combien de temps il couru, mais il arriva sur lepetit chemin terreux qu'il avait pris à l'allée. Gabriel reprisson souffle, il connaissait cette route. Il se sentait un peu plusserin. Il marcha de bon pas. Mais il ne parcourra que quelques mètresavant que le loup enragé se jette sur lui.

Ilne put que hurler de terreur comme la femme qui fut la premièrevictime avant que le loup déchiquette son cou, arrachant sacarotide. Les cadavres furent découvert baignant dans leur sangcoagulé, les orbites vides, les boyaux sortant de leurs ventres. 

un doux après-midi en forêtWhere stories live. Discover now