CharlieJulien éteint le son de la télé. Sa femme et sa fille s'assoit un peu plus loin, abasourdie de la nouvelle.
Julien: Mes chéries, je sais que c'est une nouvelle qu'il ne faut pas prendre a la légère
Femme: Non, non bien sûr. C'est ta fille. C'est normal
Julien: Charlie, je te présente ma femme, Carla, je lui souris, et ma fille, Laurie, je la regarde et lui souris. Je ne vois pas pourquoi Ilona ne m'en a pas parler... tu es aller la voir?
Moi: Non, je me suis dis, que c'était elle le plus dure
Julien: Parce que c'est elle qui t'a abandonné
Moi: Je me disait que tu y étais aussi pour quelque chose, mais une mère et son enfant ne sont pas aussi facilement séparables a part si c'est volontaire
Julien: Je ne t'aurais jamais abandonné Charlie... d'ailleurs, comment sais tu que tu t'appelles comme ça, c'était...
Moi: C'était le nom que tu voulais donner a ta première fille, il fronce les sourcils, elle m'a laissé une lettre que mon père adoptif a garder de longue année avant de me la donner. Dans cette lettre elle disait comment je m'appelais, quel âge j'avais et elle m'a rédiger juste un petit mot pour me dire pourquoi ce prénom. Au lieu de pourquoi elle est partie sans moi
Julien: J'espère que je vais pouvoir rattraper le temps perdu Charlie, il pose une main sur mon épaule
Moi: je l'espère aussi. Mais d'abord je dois avoir des réponses
Julien: Je comprends, tient, mon numéro. Si ça ne vas pas avec ta mère, appelle moi, il me tend sa carte pro
Moi: Ne t'en fais pas pour ça, il y a déjà deux personnes qui me protèges assez, je la prends
Julien: Alors rappelle moi de les remercier pour ça
Moi: Okay... bon allez j'y vais. Au revoir, Julien
Julien: Au revoir Charlie, il me sers dans ses bras
Je me bloque d'un seul coup avant de le serrer doucement. Ça fait tellement bizarre. De enfin recevoir un amour, de ses vrais parents, après tout ce temps. Je salue Carla et Laurie puis part de la jolie maison. Je me rends dans ma voiture. Je respire cinq minutes et réfléchis avant de regarder mon téléphone
De Tana: Courage mon coeur
De Jo: j'espère que tu auras tes réponses
De Ken: tu fais bien Charlie. On se voit samedi, tu me raconteras tout j'espère
A Ken: Je viens de voir mon père
De Ken: Et alors? Tu ne sais pas quoi penser je parie
A Ken: Exactement
De Ken: C'est rien, il te faut un moment pour réaliser. Il est gentil ?
A Ken: Il est tellement gentil...
De Ken: Et ta mère ?
A Ken: j'y vais là
De Ken: Courage la chocolaterie, bientôt tu auras des réponses
A Ken: J'ai peur
De Ken: Je sais. Je serais pas loin si tu as besoin
A Ken: Merci Ken
A Mathieu: J'ai finis avec mon père, maintenant c'est a ma mère
De Mathieu: sois forte, le plus dur arrive
A Mathieu: Très encourageant tout ça
De Mathieu: Je suis honnête. Courage Topaz, appelle moi si il y a un soucis
A Mathieu: Merci Mathieu
Je mets la deuxième adresse sur mon gps puis roule a nouveau une vingtaine de minutes. Cette fois ci je tombe devant plusieurs appartement. Des grands bâtiments qui se ressemblent. Après dix minutes de recherche je trouve le bâtiment, l'étage et le numéro de son appartement. Mon cœur se remet a battre a la chamade. J'ai des sueurs froides rien qu'a sonner a la porte. J'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes. La porte s'ouvre. Une femme, les cheveux bruns voir noir décoiffé dans tout les sens, les yeux très sombre et une mine affreuse avec des cernes de dix mille kilomètres. Elle tient un bébé de 1 an ou moin je dirais dans les bras. Elle me regarde de haut en bas puis bloque sur mon visage
Femme: Alex! Viens prendre Zoé s'il te plaît
Voie: j'arrive, la femme tourne le dos, donne le bébé puis sort de l'appartement avec moi
Femme: Charlie
Je fais les gros yeux. PARDON?
Moi: C'est moi, je suis perplexe
Femme: Si tu savais depuis le temps tu n'as pas changé !
Moi: On se connaît ?
Femme: Je suis ta mère enfin!
Moi: Ah bon? Parce que moi j'ai jamais entendu parler de toi a part que quand Jo m'a dit que tu m'avais laissé a la porte d'un bar
Ilona: Je peux tout t'expliquer, rentre...
Moi: Non, j'ai pas envie. Pourquoi tu n'a jamais dis a mon père que j'étais née? Mmh? Pourquoi tu as laissé une fillette de quatre ans dans la rue, toute seule? HEIN? Je m'énerve
Ilona: A l'époque j'étais a la fac. Quand je suis tombée enceinte je l'ai dit a ma mere, qui m'a dis d'avorté. J'ai refusé et elle m'a foutu dehors. Pendant les premiers mois je vivais chez ton père mais j'avais pas assez d'argent. Alors je l'ai quitté et je suis aller chez ma grand mère juste le temps que tu naisse. Ensuite j'ai réussi à avoir un appartement. Juste pour nous deux. Mais mes frais d'étude plus alimentaire plus tout ce que tu devais avoir, au bout de quatre ans, m'ont mise a la rue. Je ne pouvais pas te laisser a la rue. Alors j'ai vu ce gentil messieurs. Je t'ai laissé devant avec cette lettre. Et je suis partie
Moi: Et tu as refait ta vie, sans moi
Ilona: Non! J'ai voulu te récupérer. Mais Jo avait déjà pris la garde sur toi. J'ai tout essayé, même la justice mais les juges ont dis que si je t'avais abandonné, ils préféraient que tu sois avec une personne saine et avec de bon moyen. A plusieurs moments j'ai voulu tout expliquer, mais ce Jo était toujours là pour m'en empêcher. Et aujourd'hui tu es venu a moi
Moi: tu sais quoi, je pense que les juges ont eu raison. Mais tu sais quoi? Tu serais resté avec moi au bar, ont aurait grandi ensemble toute les deux. Tu aurais pu m'élever, et me voir réussir et tomber amoureuse dans la vie. Mais aujourd'hui j'ai 26 ans et même si Jo est mon tuteur légal, depuis l'âge de mes 18 ans tu aurais pu venir me voir. 8 ans c'est long. Même pour moi...
Je la regarde en la méprisant avant de partir complètement énervé. Je rentre chez moi, en pleure. Je m'effondre sur mon lit. Quelques heures passent avant que quelqu'un, vienne enfin me consoler
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Óya Kaya - Nekfeu [En réecriture] [Terminé]
Fanfiction« - Ça va? - Oui c'est bon - C'est quoi ça? Qu'est-ce qu'il a ton bras là? - Ça va, c'est rien - Charlie putain c'est quoi ces conneries?! - Putain mais lâche-moi! » Comment on a pû en arriver là? Malgré les histoires infinies qui existent sur...