Les Jardins hantés

La porte des deux mondes

Il se trouvait un public un peu mécontent à cause sa grande entrée, ils étaient tous bien habillés et se tenaient de manière élégante, pas comme les visiteurs. Les hommes portaient tous sans exeption des perruques et les femmes avaient une mouche (=faux grain de beauté) sur un point de leur visage.

-Heu... Excusez-moi je me suis trompée de bâtiment... Passez une bonne journée.

Elle s'en alla avec Suzanne. Elle avait un mauvais pressentiment, tout ce qu'elle a vu était "bizzare". Quand elles sortirent, la météo était différente, cette fois-ci il faisait au moins 28°C alors qu'elle sont en mois d'avril et il ne fait jamais aussi chaud. Suzanne la questiona, pourquoi lui avait-elle crié comme cela ? Elle lui expliqua alors :
-Je te poursuivais et j'ai trébuché dans les géraniums. Voilà c'était ic...
Avant de dire "ici", elle ne vit plus des géraniums mais des roses balanches.
-Quand même je suis pas dupe ! J'aurais bien vu des égratinures sur ta peau et des déchirements sur tes vêtements si t'étais tombée dans les roses ! S'exclama Suzanne.

Maria la regarda horrifiée. Elle était convaincue que quelque chose de pas normal s'était produit. Son amie commença à s'inquiéter :
-Heu... Maria ? Pourquoi me regardes-tu comme ça tu me fais peur !
-Je... Je crois que quelque chose d'étrange se passe ici ! Elle s'avança vers son oreille, des choses non naturelles !
-Mmmh je vois... Je pense que tu t'es pris un sacré coup sur la tête en tombant !
-Je le saurais si j'avais reçu un coup sur la tête ! Regarde il n'y a pas de bosse ! Dit-elle en montrant son crâne.
-Bon très bien, on va continuer notre chemin et explique moi tout en détail.

Elles marchèrent tout le long en se dirigeant vers le Grand Château de Versailles. Suzanne commença à la croire, elle sait très bien que Maria n'est pas du genre à faire des blagues qui vont aussi loin. Mais quand même tout cela paraît fou non ? Elles prirent un chemin étroit et un peu sombre, elles virent la lumière au loin. Quand elles furent devant l'ouverture qui mène au château, elles sont sous le choc.