chapitre 2 : week-end

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Enfermé, enchaîné, cloué,
À notre rôle qui est d'être bon citoyen, de respecter la loi; de vivre en société.
Il est incorporé à tel point qu'on en   oublie qu'on est acteur.
Juste spectateur des faits.
On est simplement des victimes que la société a multidéterminé.
À travers une façons de voir le monde, un cadre de valeur instruit que nous respectons à la perfection.
Notre rôle est simple suivre les normes, qu'elles soient de genres, agir comme une femme ou comme un homme par des vêtements , attitude ...
Où comme passé tout son samedi à réviser un contrôle qui ne sera même pas nécessaire à mon future . Mais pourtant on apprend car on nous a dit « c'est important ! »
Alors c'est plus important de réviser que de s'amuser ? De vivre ?
Pourquoi respectons nous ces normes qui limite notre vrai nous ?
On respecte un style vestimentaire. Qui se fait interdit pour les jeans troués, les crop tops ou on évite tout style extravagant, différent par la peur du jugement.
Une réaction social qui se fera par des regards reprobateurs, des critiques, voir des insultes pour ce qui apparaîtrait immorale.
Donc on s'adapte à se moule en réfoulant notre personnalité.
Pour ce qui est de moi, j'ai du mal à me moulé, à rentrer dans le moule peut importe les types de moulages, de récipients. Le résultat est le même.
Je ne rentre pas ou j'en ressort immédiatement. Je commence à croire qu'on s'est trompé dans ma recette. Pourtant cela ne m'empêche pas d'essayer mais mon supplément de rébellion ajoute une certaine difficulté.
Pour revenir à mon contrôle, il ne m'énerve pas par son contenu qui est ma fois un minimum intéressant mais par ses lignes et ses phrases que je me force à apprendre pour une mémoire à courte durée. Mon temps passer dessus est de 2h40. Je ne me plaindrais pas si il n'était mon seul devoir or monsieur est allergique à la solitude et est venu en compagnie d'exercices, de dm, de leçon.
Pour que ma plainte soit bien comprise et non prise pour un caprice. Je n'accuse pas le DS que j'aurais mais de ses compagnons qui limite mon temps de repose et ma joie de vivre . 2h40 ne suffira pas pour ce week-end et ni les suivants.

Au final mon temps sur ces apprentissages à était environs de 7h25. Je me réjouis. Demain nous sommes dimanche peut être qu'il se fera plus long car oui mon initiation de connaissances n'est pas fini.
Une initiation basé par la motivation d'une bonne note qui donnera une bonne moyenne donc un diplôme et automatiquement un métier important. Voici le discours de chaque année, celui répétée par les parents, les professeurs, par ceux qui veulent notre réussite.
Comment dire que je ne suis pas d'accord ?
Notre avenir doit être concernés que par notre parcours académique et non pour la personne que l'on est, qu'on veut devenir. Le monde fonctionne avec de l'argent, des principes qui me désole et ma haine envers cette injuste ce fait trop forte pour me taire et m'incliné. Une fierté et un caractère de merde. Qui veulent se révolter pour changer un monde inégalitaire, injuste et méprisable. On passe presque la moitié de notre vie à travailler mais je vous demande pourquoi ? Pourquoi devenons nous travailler ? Pour éviter de vivre dans la rue ? C'est ce que j'aimerais citer au lieux de mes leçons sur mes copies.
Car si je récapitule on n'est libre mais si on va pas à l'école, on n'a pas de métier et sans métier, dit sans abris.
C'est ça la vie ?
Voilà ce que j'aimerais cracher au système. On ai tous humain alors pourquoi nous infliger une vie fondé sur des classes sociales ? Pourquoi créons nous la guerre, la misère, la pauvreté ? Pourquoi on se nomme humain si on ne l'est pas ?
Je une soif de rage, je ne comprend pas leurs fonctionnement. Pourquoi personne ne dit rien ? Pourquoi ?!
Un discours de rébellion que je retiens au fond de moi et qui tôt ou tard finira par exploser telle une bombe à retardement.
Tic, tac, tic, tac,
Puis un boum éclatera.
Mais cela est loin d'arriver parce que j'ai déjà de mal à vivre à aujourd'hui.

Ces révoltes qui grandissent de jours en jours me fatigue mentalement.
Décidé à aller dormir pour sortir de mes pensées. Je prend place sur mon lit. Et un rêve prend place dans ma tête. Je sort un disque puis un album. Des concerts se dessine dans ma tête, des sourires se dessinent sur mes fans. Mes illusions d'un désir peu probable me console. Je sais que ceci est qu'un rêve qui se fut réveiller par l'envie de manger. Un rêve trop grand pour un investissement trop petit. J'aime râper, écrire ma haine sur du papier puis le faire vivre avec une mélodie et lui donner une âme par ma voie.
J'aime la musique qui prend forme sur le paysage, qui installe une rêverie, des sentiments qui nous éloigne loin de où nous sommes pour quelques minutes. Elle nous fait découvrir un autre monde. Comme un rêve.

C'est avec ma playliste dans les oreilles que mon repas se fait. Une ambiance tranquille pour un lendemain de reprise.
Une soirée calme s'annonce, la télé allumer, je mange rien ne presse. La nuit tombe, la lune apparaît, au fils des minutes des lumières brillent formant des étoiles, le marchand de sable arrive glissant de chambre à chambre, de maison en maison, je me  prépare également pour être à l'heure pour mon rendez-vous avec lui. Puis une fois toute les habitations faîtes, l'aube fera son apparition suivit du soleil. Annonçant le jour suivant, lundi. Mais ce soir le marchant de sable s'est perdu dans l'océan par une furieuse tempête d'introspection qui le fit chaviré loin de mon île, éloignant mon trésor qui se fut remplacé par un tsunami de réflexions. Qui laissa comme conséquence une forte insomnie. Et demain au nouveau jour elle se sera transformer en fatigue problématique.
Quelle hâte !

La flemmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant