65 000 yens pour des gyozas

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PDV Ludwig Van Beethoven :

     non... ça ne va pas... mes gyozas ont besoin de quelque chose pour enfin atteindre l'harmonie de jais... mais quel est ce quelque chose vous me demanderez... et bien je vous répondrais... J'EN SAIS RIEN. L'être humain est conçu pour ne rien savoir et apprendre petit à petit au fil de ces erreurs. Cette sensation est très désagréable... JE SAIS ! Il me faut des produits d'une qualité irréprochable. Pas ces produits à bas prix que la jeune fille achète pour économiser. Mais elle refuse de m'acheter ce dont j'ai besoin. Je sais à présent ce que je dois faire .

PDV Sôsuke :

     alors que j'étais tranquillement en train de composer, M.Beeth entra dans ma chambre dans un fracas de porte inquiétant. Il s'approcha dangereusement de moi et après quelques secondes durant lesquelles je me demandais ce que j'avais pu faire de mal pour m'attirer son courroux, en général il ne quitte sa chambre que pour griller des gyozas. Il est rare de le voir aller autre part.

     « Jeune homme.

     - Oui M.Beeth ?

     - Vas m'acheter des produits de luxe.

     - m-mais je n'ai pas assez d'argent pour et...

     - Peu importe... il me faut des ingrédients de qualité pour enfin atteindre la perfection de l'harmonie de jais. Pas ces produits locaux de basse qualité... »

     Je n'ai pas très bien suivis la suite, en effet il a tendance à s'emporter et je ne prête plus attention à ses longs monologues. Tout ce que j'ai compris dans cette histoire c'est que mon porte monnaie va encore se vider à vitesse grand V.

     « .... évidement cela va sans dire que tu devras acheter tous les produits noirs se trouvant dans le magasin.

      - je...

     - ET FAIS CA VITEU !

     - t... tout de suite M.Beeth »

     J'ai pas envie d'aller lui acheter ces trucs... en plus le dernier album de Kasky:Claskey vient de sortir. Soudain, Motsu déboula avec ses rollers dans ma chambre et se fracassa la courge sur mes précieux platines.

     « Ai-je bien entendu ? Lud-kun tu vas refaire des gyozas ?

     - Oui Wolf je sens que cette fois c'est la bonne !

     - Yatta ! Allez viens Sôsuke on va acheter des trucs dégueux pour lud-kun !

     - Mais...

     Je n'eus même pas le temps de protester davantage, Motsu me pris par le poignet et m'embarqua dans le rayon « produits de luxe » du konbini. Nous prîmes absolument tous les produits noirs. Le montant total s'élevait bien au-delà de mes moyens : 65 000 yens (environ 500 euros). Je n'avais sur moi que 2 000 yens (16 euros).

     « 65 000 yens s'il vous plaît Monsieur.

     - Heu...

     - Allez Sôsuke ! La dame a dit 65 000 yens

     - Oui oui j'ai entendu je... heu... »

     Alors que j'étais en train de me demander comment me sortir de cette affaire extrêmement encombrante, un homme d'une trentaine d'année s'approcha. Il était assez grand, habillé en noir et blanc avec un peu de poudre noire qui assombrissait son regard. Il observa rapidement les produits près de moi et annonça dans le plus grand des calmes :

     « Je paye pour eux. »

     La caissière hocha rapidement la tête. L'homme donna tranquillement l'argent et attendit patiemment que je prenne mes affaires pour m'accompagner à la sortie.

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⏰ Last updated: Aug 19, 2020 ⏰

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