Éphémère

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Écrit sur un coup de tête, sur une vague d'inspi quand la lune eclaire la terre. :) -pardon pour les fautes qu'il y a dans cette fiction-

Tout est brouillon dans ma tête. Faut m'excuser mais ça fait un moment faut dire. J'me souviens de toi, enfin vaguement en faîte. C'était beau. J'me souviens d'un air de piano que tu m'jouais quand il faisait beau dehors et le vent qui poussait tes cheveux bouclé ça aussi c'étais beau. Tes yeux fermés devant le soleil qui tapait fort et ces petits points marrons qui parcemaient ta figure blanche. Ton sourire tordu qui n'appartenait qu'à toi et qui m'foutais un coup de pied dans le cœur à chaque fois que j'le voyais. Pis tes ongles de toutes les couleurs que tu glissaient dans tes cheveux -de la couleur du beurre sur une tartine au moi d'août- quand tu réfléchissais.
Ton sourire qui changeait le monde et tes phrases philosophiques aussi.
Et tu disais tout le temps que t'essayais de pas couler avant de commencer à vivre. Et moi je comprenais pas cette phrase que tu répétais comme pour te persuader qu'c'etais pas du flan,que t'attendais vraiment.
Pis un jour t'es partie .
Comme ça, sans prévenir personne.
Comme quand t'es entré dans ma vie en faite.
J'nous voit encore y a longtemps, t'es apparue comme ça sans rien dire et pis t'es resté. T'es la chose que j'ai aimé le plus dans ce monde. T'étais comme une drogue. T'était ma drogue.
Ca m'a fait comme un coup de tonnerre dans l'bide. Comme une aiguille enfoncée dans ma cage thoraciue. J'ai pas voulu y croire tu sais. Quand j'ai compris que t'étais vraiment partie, j'ai même pas pleurer tu vois. Chui juste resté vide. Et puis j'me perdais.
J'me souviens que tu disais qu'un jour si tu commençais pas à vivre bientôt tu coulerais pour de bon, parce que nager c'est fatigant et que t'étais fatigué, que même si tu commençais à vivre bientôt, bientôt c'étais trop loin.
T'es comme un feux d artifice, éclatant de mille feux mais ephemere. Et p'tetre que tu l'savais au font.
Et puis ces cicatrices partout sur ta peau blanche, elles me faisaient pleurer, même si tu les cachaient pas. Parce que tu disais qu'on avaient qu'une vie et qui fallait pas ce cacher, pour personne et pour rien. Je t'ai jamais demander d'où elles venaient, j'avais pas le cran.
Un jour je t'ai vu un matin d'hiver avec les joues irritées et tes yeux défoncés par l'eau qui l'ai avaient dévalés toute la nuit. Ça a fait comme un "boom" dans mon cœur. Tu m'as pas souri. Et moi j'ai pleuré . Tu m'as dit: Je coule et je commencerais jamais à vivre. Et moi j'ai rien dit parce que qu'est-ce qu'on peut dire à ça ?
Aujourd'hui ch'te dit tout ça par ce que ça fait longtemps et qu'jai peur d'oublier. Par ce que même si j'ai mal comme si j'avais le cœur brisé en 1 milliard de morceaux je veut pas oublier. Si j'oublie ça, j'oublie tout. Et après ? Rien.
T'existeras plus et moi non plus. Et j'veux pas. Donc voila, j'continue.
J'continue à avancer et j'crois avoir compris. J'ai compris que l'eau elle t'a sugmergée, tellement que tu t'es noyé, t'avais plus de force et t'es parti. Comme ça, simplement. Je t'en veux pas tu sais. Au font je le savais sûrement.

Ps: merci.

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⏰ Last updated: Jul 31, 2020 ⏰

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