Une langue invisible (Orgie partie I)

236 0 0
                                        

C’est moins par exhibitionniste que pour comprendre ce qui s’est passé que je vous raconte ma première orgie, l’été dernier. J’en conserve un sentiment étrange, celui d’avoir commis une erreur, d’avoir atteint un point de non-retour, sans savoir si je dois revoir ceux qui y étaient avec moi. Je ne sais pas si cette impression est de l’ordre de la mauvaise conscience de pacotille ou de l’instinct de survie. Mais j’ai aimé.

 Mais j’ai aimé

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

C’était l’été. Mes collègues étaient loin dans mes pensées, et l’odeur de la plage et des pins me maintenait dans un sentiment de liberté et d’invincibilité. Je voulais profiter de mes vacances pour évoluer. Une de mes curiosités, la plus importante, s’offrait enfin à moi. Sans l’avoir provoqué, voilà qu’une copine de plage, la belle C***, me proposait de faire l’amour à plusieurs, une orgie (comme on disait dans l’Antiquité).

Nous nous sommes retrouvés dans une assez grande maison, un peu isolée. La déco n’était pas dans mon style, mais ça devait plaire à certains. Avec ma copine et son homme du moment, T***, nous attendions, assis. J’osais à peine demander comment ça allait se passer, je comprenais que je devais suivre le mouvement, ne pas être trop discrète, pour ne pas abimer l’ambiance. Mais j’avais peur. Peur de l’inconnu.

Après un verre et une discussion sans queue ni tête, C*** embrassa son mec, puis m’embrassa d’une langue lourde, mouillée et provocante. Ce baiser riant fini, son mec m’embrassa à son tour. Ce fut langoureux ; il me prit dans ses bras, me rassura en m’embrassant dans le cou et en laissant ses mains se balader. Quand j’ouvris les yeux, la soirée commençait à prendre un autre visage. Une femme au loin, la quarantaine, suçait un jeune homme, plutôt beau et assez baraqué. Juste à ma droite C*** était en train de sucer un inconnu, assez âgé, mince, même sec, et d’une allure très charismatique. Ne cherchant pas à me démarquer, je me penchai vers T***, ouvris sa chemise, l’embrassai sur le torse pendant que mes mains cherchaient à déboutonner son pantalon. Je sortis son pénis. Il enfila un préservatif, en le déroulant autant qu’il put, et je suçais le tout. Il mit du temps à bander. Je sentais ce bout de chair que je faisais jouer autour de ma langue. Il durcissait lentement, pendant que de ses mains il hésitait entre me tenir la tête, me tirer les cheveux et chatouiller mon anus. J’étais là pour faire une expérience ; elle commençait flat et glacis.

La tête fixée sur son pubis, je ne le voyais pas, mais je l’imaginais content de lui, contemplant mes formes, cherchant l’excitation en regardant autour de lui, pensant que je prenais un plaisir infini à lui sucer le bout de la queue. Et puis arriva une joie réelle : on commençait à me lécher l’arrière. Une langue, mâle ou femelle je n’aurai su dire, profitait que je sois à quatre pattes pour passer alternativement de mon con à mon cul, comme une calligraphie chinoise. Je mouillais naturellement, et ne sachant pas qui s’occupait aussi bien de mes muqueuses, je mouillais d’autant plus. J’aurais pu en jouir très vite, mais l’obligation de sucer m’empêchait de prendre tout le plaisir possible. Me livrant progressivement aux sensations reçues, j’abandonnais l’obligation de travailler le petit cyclope. Les yeux fermés, je restais bouche ouverte pour que T*** y gesticule sa bite. Je reconnaissais une chanson d’Yma Sumac qui vocalisait au loin.

BITC**SWhere stories live. Discover now