Moi , limamou
J'ai tué ma première victime sans savoir qui elle était ni là où elle habitait . Brusquement par la suite
J'ai ouvert son sac et j'ai pris l'argent.
on ne peut plus parler de vol car elle était morte , elle et sa grande gueule de femme .
En furetant son sac,
J'ai vu un ciseau que j'ai pris et je lui ai coupé un doigt .
PAS n'importe quel doigt, je lui ai ôté l'index, celui que les femmes utilisent pour dire des absurdités le même que ma mère me tendait quand elle me grondait .
J'ai ensuite enlevé à la fille ses boucles d'oreilles avant de l'abandonner et d'aller acheter la bière .
J'entrai discrètement chez moi avant de donner la bière à ma mère elle me répondait d'un regard méprisant
_ pourquoi tu traînais dehors jusqu'à cette heure maudit fils ! Donne moi ça incapable ! En faisant référence à la bière
Mine de rien ,Je n'ai rien dit je montai dans ma chambre .
Je soulevai le lit pour mettre dessous les boucles d'oreilles et le doigt de la fille.
Quel joli doigt pensais je en contemplant.
Je refis mon pieu pour me coucher mais je ne parvenais pas à garder les yeux fermer ni l'esprit serein . L'image de la fille revenait hanter ma nuit et une peur subite s'empara de mon esprit .
Puis je souris, oui moi je souriais pour chasser mes pensées négatives.
Au petit matin des frappes forts , très forts à ma porte provoquèrent des bruits insurmontables qui couperaient le sommeil d'un koala .
J'ouvris les yeux !
Avec sa voix devenue mon alarme , ma mère me réveillait
_ limamou lève toi ..... lève toi vite
Je soubresautai du lit et me pointai aussitôt devant elle
_ qui y'a t'il maman ?
_ tu ne le sais pas ?
_ non maman
_ un homme doit-il rester cloué au lit jusqu'à pareille heure ?
_ j'ai passé la nuit à chercher ta bière maman
_ ah bon ! Parfait ! Tu vas passer la journée d'aujourd'hui à chercher un boulot pour m'entretenir !
_ t'entretenir
_ oui m'entretenir , tu souffres de l'alzheimer en plus d'être un incapable ?
_ non j'ai entendu
_ commence aujourd'hui et surtout qu'il ait une indemnité journalière . Mes besoins ont horreur d'attendre
_ ok ! Où est le petit déjeuner
_ mange moi ! Soubokoulmala way nitki !
C'est ainsi que j'ai recommencé à travailler . Cette fois en tant que serveur dans un bar en ville .
Au début je terminais à 19 h et en rentrant j'apportais de l'alcool volé à ma mère .
Elle prenait sans mot me dire concernant mes quotidiens .
Ce manque que j'éprouvais , d'un être qui te rassure , t'encourage ,
te soutient ,
t'aime ,
se lissait sur mon visage .
Autour de ce cercle douloureux il y'avait ma patronne, la petite lumière d'une vie morne , une belle femme , jeune comme moi qui me respectait et m 'adorait , Madeleine .
En réalité le bar est un héritage légué par son père. Il était un homme d'affaire très riche .
Moi et Madeleine discutions de beaucoup de choses sauf de ma vie .
J'en discutais avec personne , je ne voulais pas faire peur .
On parlait même d'amour ,ce qui a fait que je commencé à avoir le Bégin pour elle .
Et je devinais que elle aussi .
Mon manque ne pouvait attendre j'avais décidé de lui avoué mes sentiments mais il me fallait une phrase d'approche .
Ce soir là
Après le boulot tout le monde était parti sauf nous deux .
Je la trouvai en train de siroter son jus :
_ tu n'es pas encore rentré limamoulaye me dit-elle me voyant rôder autour
_ non Madeleine !
_ pourquoi donc? ta maman doit s'inquièter
_ma Maman ne s'inquiète jamais
_ lol elle doit alors se dire que tu es assez grand
_ Non ,c'est juste qu'elle est comme ça , elle ne s'inquiète Jamais.
