lovely

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J'ai créé cette histoire le 26 juin. Ce jour là, j'écoutais lovely en boucle. Nous sommes le 28 août, et seul le titre de la chanson a changé.
En créant l'histoire, je pensais pouvoir me confier, régler mes problèmes avec de simples mots sur un écran.
Mais deux mois après, je peux vous confirmer que c'est pas si simple. Lorsque j'écrivais les déboires et aventures d'une jeune fille lambda, on peut dire que c'était une bonne période de ma vie. La meilleure de mon gymnase probablement (jusqu'au confinement en tout cas). Mais ça fait une semaine que j'ai repris les cours, et je pensais écrire pendant l'été, le moment des fêtes, des vacances, de la bonne humeur. Vous avez pu le remarquer, j'ai pas écrit une ligne.
Et j'ai réalisé que ce n'est pas avant un moment que j'allais recommencer à écrire, parce que je préfère garder mes pensées sombres pour moi et poster ma bonne humeur (tout est relatif après, personne n'ai jamais à l'abris d'un coup de gueule). Pas que ça va particulièrement mal, rien de grave, mais pas suffisamment bien pour écrire, vous voyez ? Tout est dans la nuance.Et donc, je préfère fermer ici pour ne pas avoir à y penser pour l'instant.
Quelqu'un d'intelligent a dit « on est l'esclave de ses émotions ». Je sais pas pour vous, mais moi je suis esclave des miennes. Mon humeur peut influencer absolument toute ma journée, même des choses n'ayant une apparence rien à voir avec ce que je ressens. Et pour l'instant, je ne me sens pas d'écrire.
« Ce n'est qu'un au revoir. »