Troisième partie

Start from the beginning
                                    

Moi : « Merci. »

Il ne réponds pas et se baisse comme pour faire ses lacets, il examine ma cheville et se relève.

Khalis : « Ta cheville est gonflé tu devrais aller à l'hosto. »

Moi : « Non c'est bon. »

Khalis : « Sah* j'ai pas envie de me prendre la tête avec une folle, donc viens je t'emmène à l'hôpital et arrête avec tes tmeniks* je suis pas entrain de te demander de baiser avec moi, mais juste de te déposer à l'hosto. »

Moi : « J'ai pas besoin d'aide, même si j'étais en train de mourir en ce moment, je ne demanderais de l'aide à personne, je sais me débrouillée seule donc ta pitié et tes mots vulgaires gardent les pour toi. Au revoir. »

Je le connais pas et il me parle comme s'il parlais à une amie d'enfance, sa pitié j'en veux pas, et il a plus besoin d'aide que moi avec sa tête d'homme droguée. J'ai pris mes clefs pour ouvrir, et je remarque qu'il n'est plus là. Je rentre et je vais dans la cuisine me chercher de la glace pour ma cheville. Aller à l'hôpital était hors de question, ce lieu empeste la mort, c'est dans cette endroit que plusieurs famille pleure le décés de leurs proches. Après avoir posé quelques minutes la glace sur ma cheville, je suis partie en direction de la salle de bain pour me doucher, car je venais de touché un homme qui touche à l'alcool depuis je ne sais combien de temps et juste l'avoir touché était comme si j'étais avec lui au moment où il buvait.
Après m'être habillée, je pris une cigarette, j'ouvre ma fenêtre et je commence à fumer en regardant des enfants s'amusaient.
J'envie le bonheur de chaque enfant qui se trouve dans le petit parc, j'envie qu'ils aient tous des parents. J'envie leurs vie et leur bonheur. Si je pouvais retiré leur sourire et me le mettre je le ferais sans scrupule je sais que tout ça c'est mal mais c'est une façon pour moi de pouvoir m'échapper de ce monde de souffrance, ce monde où chaque seconde pour moi est la potence.
Je sort de mes pensées quand j'entends quelqu'un frappé à la porte, j'éteins ma cigarette. En ouvrant, une femme âgée étaient posté devant moi.

La femme âgée : « Salem aleykoum. »

Moi : « Waleykoum salem. »

La femme âgée : « Désolé de te déranger, je sais que tu me connais pas mais, mon fils m' as appris que tu t'est fais mal dans les escaliers, je t'apporte ça pour ta cheville. J'espère que ça ira. »

Moi : « Euh.. merci. »

La femme âgée : « T'est nouvelle non ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Tu vis avec tes parents ? »

Moi : « Non. »

La femme âgée : « Tu vis seule ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Je te pose pas plus de question, mais si t'as besoin je suis là. Au faites tu t'appelles comment ? »

Moi : Kaïli. »

La femme âgée : « Moi, c'est Fatimâh. Je ne te déranges pas plus, salem. »

Et elle partit, j'en conclus que c'étais Khalis son fils. Je comprends pas son besoin d'aider les autres, il devrait s'aider lui même avant de penser à autrui.
Je me réveille après un cauchemar, je n'est même pas beaucoup dormie, chaque fois c'est la même chose, un grand someille se fait ressentir, mais la peur m'envahit. C'est le même cauchemar à chaque fois, mais cette fois – ci plus intense que d'habitude, cette fois – ci ma mère est dans une pièce seule et d'un coup surgit d'en bas du feu qui la brûle, elle crie moi je ne peux pas l'aider, je suis impuissante, je veux m'avancer vers elle mais des épines qui pousse sur mon chemin m'empêche d'aller l'aider. Cette chaleur étouffante me fais transpiré, des gouttes de sang coule de mes yeux, et je me réveille en sursaut.

Mon Esprit VagabondeWhere stories live. Discover now