Sur ces mots, je monte au quatrième étage. Quatre jours sont passées et je suis toujours dans mon appartement, je regarde par la fenêtre rien d'intéressant. Quatre jours qui m'ont parut une éternité, quatre jours où je n'est pas cessée de me lamenter. Je ne sort pas, pas parce que j'ai peur des ''hommes du hall'' mais juste parce que j'ai pas envie de respirer l'oxygène de ce quartier. Je préfère respirer la solitude qui se sent dans cette endroit où je passe mes nuits.
Des nuits incomplète, où je ne cesse de faire des cauchemard, souvent j'ai peur de dormir. A chaque fois que je suis réveillée par un cauchemar je ne trouve plus someille donc je préfère allumée la télé et me plongé dans la fiction.
Le lendemain, c'est la rentrée, ma rentrée, les cours allaient me changer les idées. Sur cette pensée je m'endormis lentement mais sûrement.

Aujourd'hui, je me lève avec une boule dans le ventre, cette boule se sert à chacun de mes gestes, hier soir j'étais optimiste pour aller en cours, mais ce matin tout à changer. Six heures du matin, et aucune faim ne se fait ressentir, je fais ma routine sans être pressée. Il est déjà sept heure, et je dois y aller, je prends mes clef, mon sac, et je descends il n'y a pas les ''hommes du hall'' et c'est mieux ainsi. En voiture, je met du rap comme as mon habitude, je suis certes féminines mais comme plusieurs jeune fille j'écoute du rap, ça m'aide à faire le vide. Chaque mot que prononce Kery James est une réalité de la vie, chaque mot qu'il prononce me fait oublier mon passé. Je me rends compte que mon esprit est perdu dans la brume, et que je m'enfonce dans mon amertume.

Assise sur cette chaise, j'ai l'impression d'être une inconnue, chacun des jeunes présents écoute le professeurs et aucun n'est déconcentrée, l'heure passe lentement je croyais qu'on étant ici, j'évacuerais mes problèmes mais rien de tout ça. Je suis pressée de sortir de cette pièce, je me sens étouffée. La fin de cette enfermement me soulage, je marche le plus vite possible pour pouvoir rejoindre ma voiture quand des voix m'arrêtes, c'était un homme qui parlait à une fille de l'université qui porte un voile, elle est de dos.

L'homme : « Le voile tu dois l'enlevé à l'entrée de l'université. »

La fille voilée : « La France à tellement de loi, des lois qui ne font qu'interdire des femmes qui sont pudique. »

L'homme : « Tu peux être pudique hors de l'université mais pas à l'intérieur. »
La fille voilée : « On est discriminé, chaque musulman est traité comme un criminelle. Quand je vois des chrétiens portant des croix autour de leur coup et que personne ne dis rien ça me dégoûte. Et les filles qui se dénudes dans cette établissement vous en faîtes quoi ? Au lieu de leur interdire à elles l'accés de cette université vous me l'interdissez à moi. »

L'homme : « Tu connais le règlement, on est pas dans ta citée. »

La fille voilée : « Que des préjugés, vous pensez que les gens de cité son vouée à l'échec ? Vos pensées sont fausses, là on ne parle pas de là d'où je viens, mais de mon port du voile dans cette établissement. Je préfère répondre par le silence, au revoir. »

En une seconde, l'homme lui as retiré son voile, alors qu'elle allait partir, ce comportement était écoeurant à voir, cela me dégoute. Elle se retourne et ce visage je le reconnais, c'est celui de Sheima, la fille souriante du banc. Cette fois – ci son sourire a disparu, et à laisser place aux pleures à des larmes qui m'ont fait pensée à du sang. Ça se voit qu'elle s'est sentie sali à ce moment là, j'ai un cœur et la voir dans cette situation désagréable m'as fait mal au plus profond de moi même. Je pars vers elle.

Moi : « Pourquoi vous avez fais ça ? Elle allait partir ! »

L'homme : « Cela ne te regarde en aucun cas ! »

Moi : « En France, le droit d'autrui ne doit pas être bafouée, et c'est ce que vous venez de faire en lui enlevant violement son voile. »

L'homme : « Elle est dans un établissement publique et son voile elle doit l'enlevée à l'entrée ! »

Moi : « Certes, mais là elle n'est pas à l'entrée mais à la sortie de l'université, vous n'aviez aucun droit. Le respect vous devriez l'apprendre, vous méritez qu'on vous crache à la figure ! »

Sheima : « La justice d'Allah te fera payée ton geste ingrat. »

Sur ces mots, elle mis son voile et part en direction d'un arrêt de bus à proximité. Un dernier regard de dégoût envers cette homme, et je suivis Sheima. Je suis derrière elle, je l'entends pleuré et parlé seul.

Moi : « Sheima ? »

Elle se retourne, c'est inondée de larme qu'elle s'approche de moi. Je sais pas comment la consolé, je sais pas comment m'y prendre, je ne suis pas douée à ça. J'ai jamais vraiment eu une personne qui me montre ses sentiments.
La crainte d'être abandonnée, la crainte de prendre Sheima dans mes bras.

Moi : « Euh.. j'sais pas trop quoi te dire.. »

Sheima : « T'en fais pas pour moi. »

Moi : « Arrête de pleurer, les larmes rends faible. »

Sheima : « Je suis faible. »

Moi : « Personne n'est faible, on se rends faible. »
Sheima : « La faiblesse à une grande place dans ma vie. »

Moi : « Viens, je te ramène. »

Sans un mot, elle me suit. Le silence qui se trouvait dans ma voiture était rompue par les sanglots de Sheima, je ne sais que dire donc je préfère ne rien dire. Entre nous deux, il y a un mur dessinait, et briser ce mur serait me briser moi même.

Maman, tu me manques. J'ai grandis dans ton malheur, et j'aurais aimée mourir dans cette situation car la solitude remplie mon âme. J'aurais voulu que tu sois fière de moi, et te faire arrêter de boire. J'aurais aimée que tu m'apprenes les valeurs de la vie. Y a que ton visage que je vois chaque jours et chaque nuit, j'envie les sourd car t'entendre pleuré dans ta chambre tout les jours me rendait impuissante. J'aimerais me souvenir de ma naissance quand j'étais dans tes bras, j'aimerais me rappellais de ces gestes de tendresse que t'avais en mon égard à ma naissance. Je suis hanté par ton abscence et je me détruis à petit feu. J'étais pleine de projet, de volonté quand j'étais près de toi et maintenant j'ai tout perdu même ma foi envers ce monde. En voyant, les oppressions que subit des personnes dans cette terre, j'aimerai juste te rejoindre et ne plus connaître tout ceci.

Sheima : « Tu..tu peux m'accompagner chez moi ? »

Je réponds par un léger ''oui'', et on descends. Son bâtiment est identique au mien, elle ne prends pas les escaliers mais l'ascenseurs et je la suit en silence. On arrive devant sa porte, je décide de partir, mais la porte s'ouvre et c'est une femme avec le même visage que Sheima mais plus âgée qui ouvre, nos regards se croisent elle me rappelle ma mère. J'ai imédiatement compris que c'étais sa mère.

Sa mère : « Ma fille qu'est – ce qui t'est arrivée? »

Sheima « Yemma*, je te raconterais plus tard, je te présente euh.. »

Elle me regarde d'un regard insistent.

Moi : « Kaïli. »

Sa mère : « Salem aleykoum benthi*. »

Moi : « Bon..waleykoum salem. »

Sa mère : « Rentre. »

Moi : « Je dois y aller.. »

Sa mère : « Rentre s'il te plaît. »

Je n'arrive pas à lui dire non. J'ai pas envie d'avoir quelqconque relation avec une famille, j'ai pas envie qu'à cause de moi il se sépare car pour moi je suis le malheur incarnée. J'ai une sale conception de moi même, j'ai peur de souffrir et de les faire souffrir, je sais que juste parler ne fais pas de moi quelqu'un d'important pour eux, mais ça peut et j'en ai vraiment pas envie. Depuis que ma mère m'as quittée, et est partie là haut, je me suis construit une maison sans ciment qui tôt ou tard sera détruite et ce jour là sera le jour où je connaitrais le sens de ma venue sur cette terre, car aujourd'hui je sais pas ce que je fais dans ce monde, je le mérite pas, et je le mériterais sûrement jamais.

*Yemma : maman
*benthi : fille

Mon Esprit Vagabondeحيث تعيش القصص. اكتشف الآن