L'Ours Chapitre 1

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Je suis Bjornar, un jeune ours nôtre polaire aux expériences d'un être ancien

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Je suis Bjornar, un jeune ours nôtre polaire aux expériences d'un être ancien. Je suis omnivore, j'ai 20 ans et je mesure 3 mètres de haut pour 800 kg: robuste et solide, comme tout le nôtre qui se respecte. Mes pattes sont puissantes et épaisses, mon épais pelage blanc m'offre un camouflage naturel en période hivernale et une résistance face aux températures les plus rudes. J'ai un regard noir, vide de toutes les expressions, mais dans lequel sur décèle sans peine la soif de sang qui m'anime. Mes sens développés me permettent de détecter une présence à 50 mètres, aussi bien de par mon ouïe fine de chasseur que par mon odorat de prédateur, et je suis capable de courir jusqu'à 40 km / h. De plus, je suis un excellent nageur, atteignant sans peine les 7 km / h dans les eaux les plus tumultueuses.

J'ai vu le jour dans le pays de Suterre et j'ai grandi dans les verdoyantes et hostiles forêts. J'ai vécu longtemps à proximité des villages humains des alentours, gardant mes distances, protégeant mon territoire des intrus trop bêtes pour s'y risquer. Ma vie était simple: je trouvais le repos dans les baignades à la rivière proche de ma grotte, je chassais le bétail sans surveillance des bergers imprudents, prenant garde à ne laisser aucune trace de mon passage afin de protéger mon existence. Alors que je profitais d'une baignade, j'ai senti la présence d'étrangers sur mon territoire. Les rires, les cris, pas de doutes: il s'agit d'enfants! L'ours que je suis n'a jamais vraiment fait de différence, un intrus reste un intrus peu importe son âge. Et ma fureur fut dévastatrice ... Les enfants finirent sous mes crics, enivré par le goût du sang et l'excitation de la chasse, je n'en fis qu'une bouchée. Mais j'ai réalisé trop tard mon erreur. Là où il y a des enfants, il y a des parents ... des adultes qui ne laisseraient pas ce crime impuni. La rumeur d'un monstre vivant dans la forêt s'est répandue, les villageois sont rapidement organisés et les battus ont commencé. Ils ont rapidement trouvé ma grotte et je les ai attendus, acculé comme une bête sauvage ... sentant la mort à plein nez. les villageois se sont vite organisés et les battus ont commencé. Ils ont rapidement trouvé ma grotte et je les ai attendus, acculé comme une bête sauvage ... sentant la mort à plein nez. les villageois se sont vite organisés et les battus ont commencé. Ils ont rapidement trouvé ma grotte et je les ai attendus,

Quand la fumée s'est propagée dans mon antre, j'ai compris que la mort me guettait si je ne faisais rien pour me défendre. Un ours en armure ne tourne jamais le dos au combat et il ne craint pas le sang. J'ai revêtu mon armure, faite en métal unique tombé des étoiles et j'ai affronté mon destin. La charge fut violente, ma force et mon élan me firent fracasser les lignes ennemies. Il n'y a pas que des cris, du sang et de l'horreur... et puis les humains sont regroupés, ont réformé leur rang, scandant le nom de celui qui aurait dû être leur sauveur: Martin Pria, l'Ermite. Au premier coup d'œil, il était déjà évident que cet homme n'était pas comme les autres et mon regard s'est rapidement attardé sur la chaîne qu'il tenait fermement dans sa main. Ce métal je l'aurais reconnu entre mille, car il ornait mon corps sous la forme d'une armure. Il ne m'a fallu pas longtemps pour comprendre qu'il a voulu d'une Gleipnir: une chaîne magique, forgée par ceux de mon peuple. Le combat fut acharné, l'homme qui me faisait face était aussi rapide et furtif qu'une ombre, chacun de ses coups déclenchaient une violente douleur et il semblait esquiver chacune de mes attaques avec une agilité déconcertante. Dans un regain de haine et de rage, j'ai représailles le dessus sur lui et alors que mes crocs allaient transpercer sa gorge pour lui arracher son dernier souffle de vie... mon adversaire révéla son piège. Il était trop tard pour réagir... ma patte fut prise dans un étau solide quand la lourde mâchoire de fer du piège à la nôtre se referma sur ma chaise dans un claquement La douleur fut foudroyante, mon hurlement traversa la forêt entière. Profitant de ma faiblesse, Martin Pria m'enchaîna sans que je ne puisse lui opposer la moindre résistance. Il était inutile de songer à briser cette chaîne bien particulière et plus je tentais de lutter, plus mes forces m'abandonnaient. En quelques minutes à peine, mon esprit s'effaça et je sombrais dans les limbes de l'inconscience...

Quand j'ai repris enfin mes esprits, épuisé et étourdi, je n'étais plus dans ma forêt. Les odeurs familières avaient disparues et tout était inconnu. Entouré de barreau en fer épais, emprisonné comme un animal vulgaire et dépourvu de mon armure tant aimée. Je pensais ma dernière heure lieu quand j'ai entendu soudain une foule hurlée et scander «à mort!» avec énergie et entrain, comme animée par une soif de sang commune. Une arène ... une arène de gladiateur vulgaire. Conscient de ma chance, j'ai alors représailles le combat et suis devenu un combattant de l'arène, rachetant ma liberté et mon armure au prix du sang de mes ennemis, jour après jour, mois après mois ... année après année. ..

Quand j'ai pu enfin respirer en tant qu'ours libre le doux parfum de la liberté, j'ai repris la route vers des contrées lointaines, fuyant mon passé ....

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⏰ Last updated: Oct 24, 2020 ⏰

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