J'ai publié cette histoire quelques minutes avant de succomber. Je me suis éteint 1 heure après mon admission à l'hôpital. Je ne sais pas pourquoi, j'avais senti le besoin de racconter ma dernière nuit. La dernière question à laquelle j'ai dû répondre concernait le genre du livre. Était-ce un drame ? Était-ce une histoire d'amour ? D'horreur ? J'ai longtemps réfléchi, pris une grande respiration et j'ai coché « histoire vraie ».
Chaque année, environ 130 femmes décèdent sous les coups de leurs conjoints.
Ce livre est pour elles.
Ce livre est pour Jeanne.