Je le dévisage et ne réponds rien.

Il me pince la cuisse.

Moi : aïe !

Kalvin : quand je te parle, tu me réponds.

Moi : tchiiip, tu étais obligé de me piquer ?

Kalvin : oui, t'es trop insolente toi là !

Moi : laisse moi tranquille.

Je croise mes bras sur ma poitrine et écoute ma musique en paix.

Kalvin : Capi, tu boudes ?

Moi : ...

Kalvin : Tu me fais la sourde oreille, en plus ?

Moi : Oui, y'a quoi maintenant ?

Il me fait une clé de bras.

Petit frère, c'est comment ?

Je suis quoi ? Une poupée moi ?

Moi : aïe Kalvin, tu me fais mal. Tu me fais mal !

Kalvin : dis pardon.

Moi : wallah pardon.

Il me lâche le bras puis se met à me fixer.

Moi : arrête, j'aime pas ça, dis-je en mettant ma main sur son visage.

Il enlève ma main et recommence à me fixer.

Moi : roh Kalvin !

Je détourne le regard mais il continue de me fixer.

Moi : Kalvin, arrête putain !

Kalvin : pourquoi ?

Moi : j'aime pas.

Kalvin : Tu as l'impression qu'on lit dans tes pensées hun ? *rire*

Moi : pas du tout, j'aime pas, c'est tout !

Il rigole puis quitte à côté de moi pour aller jouer au Ludo. Je reste assise à les regarder jouer.

(...)

Moi : tu es encore allé jouer au foot, pourquoi ?

Kalvin : mais ohhh.

Moi : Non, en vrai.

Kalvin : C'est ma seule distraction copine donc moi j'y vais.

Moi : ou bien, c'est pour aller voir TES AMIS ? TES NOMBREUX AMIS.

Kalvin : *rire* tu reviens encore sur l'affaire là ?

Moi : ah écoute *🤷🏽‍♀️*

Kalvin : ce sont mes frangins du mapane.

(Lexique à la fin pour les mots soulignés !)

Moi : ah bah oui c'est vrai, on a pas le même grade social, j'avais oublié.

Kalvin : Bon Newsha, c'est quoi le plan ?

Moi : Tu waz quoi ?

Kalvin : pourquoi tu cherches toujours un moyen pour que je partes ?

Moi : j'ai pas dit ça, je dis juste la vérité.

Kalvin : donc en gros, tu dis que tu n'es pas ma pote ?

Je hausse les épaules.

Moi : ah tonton, tes actes prouvent le contraire.

Kalvin : *rire*

Moi : c'est ça rigoles, c'est marrant.

Kalvin : Tu es ma bonne frangine.

Moi : bien sûr, bien sûr.

𝐔𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞Where stories live. Discover now