Je me dépêche à rejoindre ce bureau car je ne compte pas non plus passer toute la journée ici.

Je toque deux fois avant d'entendre un oui, j'entre et il était au téléphone, je m'assieds donc les yeux sur mon téléphone pour l'attendre.

Lui : Bonjour madame.

- Bonjour, c'est bien toi Aimé Sanogo ?

Lui : Oui c'est bien moi !

- Parfait ! J'ai besoin de toi.

Aimé : Bien, comment puis-je vous aider ?

- Ce n'est pas la peine les vouvoiements, je suis là pour un sujet bien personnel. Je suis madame Keïta.

Aimé : Je ne pense pas qu'on se connait. Quelle madame Keïta ?

- La femme de l'ex-mari d'Eva, ton épouse.

Aimé : Je vois. Et vous voulez ?

- J'aimerais que tu dises à ta femme d'arrêter de tourner autour de mon mari.

Aimé : Ma femme tourne autour de votre mari ?

- Oui et si tu pouvais plus la contrôler ça me ferait plaisir.

Aimé : Pouvez-vous sortir de mon bureau ?

- Comment ça ? Tu ne comprends pas ou quoi ?

Aimé : Si, j'ai bien compris mais je n'ai nullement l'attention de vous écouter davantage.

- Ok, comme tu veux, mais si je suis là c'est pour te prévenir et pour que tu prennes des dispositions contre cette peste d'Eva afin qu'elle laisse mon mari tranquille sinon elle aura à faire à moi.

Aimé : Pour commencer, je vous déconseille d'insulter et d'encore moins menacer ma femme. Et sachez bien que c'est votre mari qui passe tout son temps à harceler mon épouse donc pensez plutôt à bien le tenir. Bref vous me faites perdre mon temps, je vous prie de bien vouloir sortir madame.

- Je vois ! Au-revoir mais je t'ai déjà prévenu et un homme averti en vaut deux.

Je suis sortie de son bureau puis de l'immeuble et j'ai rejoint mon amie dans la voiture et on a repris la route de ma boutique.

Elle ne perd rien pour attendre cette Eva, je ne compte pas rester les bras croisés sachant qu'elle vient remettre en cause la stabilité de mon foyer. J'avais des doutes sur le comportement d'Emmanuel et je viens d'apprendre que c'est cette aguicheuse qui est derrière tout ça. Je crois qu'elle ne me connait pas assez mais elle n'y va pas tarder.

[ Mariam ]

- Tchr, toi va-t-en et ne rigole même pas, je n'aime pas ce genre de plaisanterie de mauvais goût.

Mamadou : C'est toi qui voulais savoir non ? _en rigolant

- Bref, j'ai assez vu ta tête aujourd'hui.

Je me lève et range mon bureau avant de prendre mon sac.

Mamadou : Tu vas où ? Tu quittes déjà le boulot ?

- J'étais venue régler quelques paperasses vite fait. Je dois amener la petite Safia à l'hôpital, madame fait ses dents et la pauvre elle tombe tout le temps très malade en ces périodes.

Mamadou : Ah oui, meilleure santé à la petite maman.

- Ko merci tonton Doudou.

Mamadou : Mariam deih !

- Bye.

Je passe le trajet. Arrivée chez moi, j'ai trouvé que mon aide-ménagère avait déjà apprêté la petite qui était à fond sur la télé. Elle m'a sauté dans les bras à ma vue, elle avait plutôt bonne mine.

Dunia be tan de [Terminée]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang