II

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29 avril, 11h01

Mon dernier cours de la matinée, vient de se terminer. Je me dirige vers mon casier, puis prends les cahiers donc j'ai besoin pour aller travailler en étude. Pendent que je marche dans les couloirs, je m'aperçois que ceux-ci sont vide.

Alors que je penne à trouver mon cahier de math, l'un des garçons de ma classe s'avance vers moi.

- Je peux t'aider ?

- Non merci, Owen ça va aller.

Alors que je ferme mon casier, il reste là à m'observer. Puis sans que je comprenne ce qui se passe, il m'attrape les poignets, et me colle contre les casiers.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? Je lui demande toute tremblante.

- Oh, ne me dis pas que tu n'en a pas envie. Me réponde-il d'une voix narquoise

J'ouvre la bouche, pour dire quelque chose, mais aucun son ne sort. Les larmes me montent, pendent que ses doigts se promènent sur ma peau. J'ai beau essayer de me débattre, je reste paralysie. Je prie intérieurement, pour que quelqu'un arrive, mais personne à l'horizon. Je suis tellement désespérer, que je ferme les yeux, comme pour mettre le temps en pause.

Après un moment indéterminé, une voix grave se fait entendre :

- Lâche-la tout de suite !

Etant pris de court, Owen se détache enfin de moi. Sans ouvrir les yeux, je me laisse glisser le long des casiers et éclate en sanglot. Je n'écoute même pas la conversation qui semble être bien animée.

Quelques secondes plus tard, je sens des bras m'entourer. C'est à ce moment-là, que je décide enfin de rouvrir les yeux. Je me rends alors compte que s'est Noah qui a mis fin à mon calvaire.

- Relève-toi, on va dehors. Me dis-t-il d'une voix douce.

Je fais ce qu'il me dit, et essaye d'avancer. J'ai les jambes tremblantes. Noah passe alors son bras autour de moi, pour me soutenir. Nous marchons jusqu'à l'extérieur du lycée. Puis nous nous dirigeons vers un banc.

- Tu veux en parler ?

J'hausse les épaules, je me sens vidée, sale.

- Je ne te force pas, tu en parleras quand tu te sentiras prête. Reprend-t-il ensuite.

Je parvins simplement à hocher la tête.

Quelques secondes s'écoulent, puis je me tourne vers lui.

- Tu ne connaîtrais pas un endroit, où l'on pourrait aller ? Car malgré qu'on soit dehors j'ai l'impression d'étouffer.

- Si, on pourrait aller chez moi, ce n'est pas loin en bus.

- Mais tu es sûr que ça ne va déranger personne ? Je le questionne.

- Non, ne t'en fais pas, mes parents sont en voyage d'affaires, et ma sœur est en cours.

Je lui fais un faible sourire, en guise d'acquiescement, puis nous partons, en direction de l'arrêt de bus. Durant le trajet, les images, me revint en tête. Je ne comprends pas pourquoi s'est à moi qu'il s'en est pris. Je ne comprends également pas comment est-ce possible qu'il n'y avait personne dans ce couloir. Habituellement plein à craquer.

[...]

Cela fait cinq minutes que nous sommes chez Noah, malheureusement la sensation d'étouffement est toujours là. De plus, j'ai l'impression d'avoir l'odeur d'Owen sur moi.

Because It Was Written Like That (With Noah Centineo & Cole Sprouse)Where stories live. Discover now