LES DEMONS DE MINUIT !

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              Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?


              Cette fête fut la dernière de toute une existence, du point de vue du prédateur comme de la proie. Pierre-Jean, vingt-et-un ans, rebut de l'humanité, avait décidé de claquer son RSA dans de l'alcool pour une fête, afin de trouver une femme pour procréer, et ainsi, multiplier, au sein de notre belle France, l'apparition de dégénérés consanguins. Pourtant, n'étant qu'une moitié de déchet, ses cibles privilégiés furent des femelles ayant atteint la majorité. Cette vue de ma part peu paraître misogyne, mais saviez-vous que, dans une autre vie, j'avais été une bouteille de sexe féminin ! Si, si, je vous assure !


               Pour revenir au fait, notre ami PJ, non accompagné d'Alex-sans-muscles, avait acheté mainte boissons alcoolisées, et stupéfiants, vendu par l'ami Patrice, fils de bonne famille, et amant de Jean-Mouloud. Or çà, il fallait bien que l'ambiance soit "djeuns" pour que ça puisse choper les colombes en plein vol. Ainsi, le moche Hidalgo s'en alla quérir un bon Disc Jockey pour mettre le feu. Malheureusement, cela attira Fabrice Le Pyromane, amateur de musiques électroniques, notamment celles en provenance de Mère-Patrie. La première chanson fut donc "Narkoman", et sa fameuse "danse" pleine d'entrain. Fabrice fut tenté de sortir son arme à air comprimé, et de cramer le tapis d'Orient fabriqué par de petit enfants. Il fut donc invité à faire ses exploit dans la forêt d'Orléans, où il devint ami avec les Elfes et des Phacochères roses. Comme quoi, la drogue, c'est pas bien, dea...DIT le à tes copains. Cependant cela ne nous concerne pas.


             Finalement, la soirée continua sans musique, mais avec de la vodka en futs. Certes, ces crétins pensent être meilleurs que moi, mais c'est pas la taille qui compte, c'est la qualité. Anaïs qui passait par là, alla directement siroter la totalité des bidons de vodka, et commença à siphonner le réservoir d'essence de la fausse 205 GTI de PJ.


              Lynda alla dégager Ana de sous la voiture. Elle n'est pas un cric, bon sang de bonsoir ! Ce n'est pas Jean !


            PJ s'approcha de Lynda, et de ses bras musclés et lui demanda d'une douce voix:


"Wesh t'es libre wola ? T'inquiète c'est ma fête normalement y a pas de pervers mdr y a que des potes ici ma soeur wola je te jure la vie de ouam"


             Lynda fut tenté de prendre sa valise et de se tailler en scred, cependant, il n'y avait que du carton, dans les environs. Ce qu'avait omis de mentionner PJ, c'est que ses amis étaient tous plus ou moins des délinquants sexuels. Jean-Mouloud, un jour, alors que l'alcool lui embruma l'esprit, urina dans un jardin d'enfant en plein mercredi après-midi. Il fut tellement beurré, qu'il soutenait mordicus que la scène s'était déroulé la nuit. Voilà ce qui arrive lorsqu'on se prend pour maître Gims, et que l'on garde ses lunettes noires en permanence. La nuit est le jour, et le jour est la nuit, et des toilettes publiques sont un toboggan. Le petit Baptiste est un rouleau de papier hygiénique.




Picole, mon amourWhere stories live. Discover now