La Rencontre

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Voilà maintenant quelques années que mamie est décédée, les souvenirs de ma plus tendre enfance se trouve dans cette maison, je ne crois pas connaître un lieu plus cher à mon cœur. Cette grande maison, la plus grande de la résidence. 

Elle a un jardin qui fait le tour de la demeure, ont peut encore y trouver le toboggan et la balançoire créé de toute pièce par mon oncle dans la partie droite du jardin. Le saule pleureur dans la partie gauche, celui la même que mamie taillé en forme de porte pour y faire une maison imaginaire. Et puis cette grande descente à l'avant gauche de la maison ou je faisais de la luge en finissant la tête dans la haie. 

Tout ce grand jardin était clôturé par des thuya immenses qui empêchés tout vis-à-vis. 

La façade de la maison laissée voir deux étages, le garage en sous sol, la partie commune de la salle à manger cuisine ainsi que les chambre au premier, accessible grâce à un escalier menant à la porte d’entrée. Et enfin au dernier étage un grenier aménagé en appartement. Toutes la devanture était parsemé de fleurs de toutes les couleurs. L'escalier se trouvait à droite du garage, et à la gauche de celui ci on pouvait rentrer dans le jardin grâce à un grand portail fermé à clés bien-sûr. On utilisait très peu cette entrée car nous n'avions jamais la clés c'était surtout un bon moyen de caresser le chien de mamie, que j’ai moi même choisi lorsqu'il n’était qu'un tout petit chiot. Il s'appelait Pirate,  un chien de taille moyenne blanc avec des taches noires dont une grosse tache sur un des deux yeux, pour être honnête je ne me souviens plus lequel. 

Aujourd'hui je me retrouve pour la dernière fois devant cette maison, inhabitée et vide. Elle va être vendue d'ici peu, je voulais lui dire au revoir une dernière fois pour tout ces merveilleux souvenirs passés en sa compagnie. J’ai 24 ans à présent, je suis une femme. Je me suis garée devant la haie à droite du grand escalier pour ne gêner personne si une autre voiture vient à vouloir passer, je me suis serré du mieux que je pouvais contre les thuyas. 

Il est temps de descendre de la voiture à présent, un pas après l’autre. 

Ho les voisins sont toujours là ? 

En face de chez mamie il y avait madame Martin et ses trois fils, j'avoue avoir eu un faible pour le cadet des trois qui avait quelques années de plus que moi à l’époque, la dernière fois que je l'ai vu je devais avoir 10 ans. 

Bonjour mademoiselle ! 

Bonjour madame Martin, je suis Julie la petite Fille de Madame Cali

Ho oui je me souviens de toi ! Toutes me condoléances… 

Que fais tu par ici ? 

Merci, je viens simplement dire au revoir une dernière fois.

La maison va être vendue… 

Un jeune homme apparaît de la maison de la voisine, et je reconnais son visage, mais il a bien grandit, si je suis devenu une femme, il est devenus un très belle homme. Grand, brun, la mâchoire carré, à présent il a des bras dans lesquels je me blottirais bien volontiers… 

Maman, ou veux tu que je dépose… 

Marc, tu te souviens de la petite Julie ? enfin elle n'est plus si petite maintenant n’est ce pas. 

Salut, moi c'est Marc, honnêtement je ne me souviens plus bien de toi… je m’excuse… 

Je vous laisse je dois faire quelques courses, à bientôt Julie, et encore navrée pour ta grand mère. 

Merci madame Martin, bonne journée à vous. 

Me voilà seule avec ce beau jeune homme, déjà qu'il me plaisais étant enfant, je me sens déjà rougir… je ne suis toujours pas rentré dans la maison qui plus est. 

Très bien, alors comme ça tu étais ma voisine ? 

En fait pas exactement, c'est la maison de ma grand mère qui nous à quittée. je venais passer beaucoup de temps ici. Mais je comprend que tu ne te souviennes pas de moi, tu ne me regardé pas à l’époque… 

Mais qu'est ce que je viens de dire ! Quelle idiote. 

Et bien à présent, je te regarde. 

Effectivement il me regarde avec des yeux si doux… et si séduisant. 

Je… eu oui… je dois rentrer maintenant, je t'avoue que ça me fais un peu de peine de voir cette maison vide, je ne sais pas si je vais réussir à passer le pas de la porte. 

Je peux t'aider si tu veux, laisse moi t’accompagner… enfin si tu le souhaite bien sûr ! 

Il à l'air aussi subjugué que moi, il me regarde comme je le regarde, comme on ne m'a jamais regardé auparavant… c’est déstabilisant, et aussi assez excitant à vrai dire. 

Avec plaisir. 

On se regarde tous les deux avec un petit sourire sur les lèvres, ce genre de sourire qui dit tellement s'en avoir à dire un mot. 

Retrouvailles Where stories live. Discover now